Quaderni del carcere II

Mots-clés : Gramsci

1975 Mars • GRAMSCI Antonio

Cote : GRAM

II. Quaderni 6-11 (1930-1933) La mia vita trascorre sempre ugualmente monotona. Anche lo studiare è molto più difficile di quanto non sembrerebbe. Ho ricevuto qualche libro e in verità leggo molto (più di un volume al giorno, oltre i giornali), ma non è a questo che mi riferisco; intendo altro. Sono assillato (è questo fenomeno proprio dei carcerati, penso) da questa idea : che bisognerebbe far qualcosa «fur ewig»… Insomma, vorrei, secondo un piano prestabilito, occuparmi intensamente e sistematicamente di qualche soggetto che mi assorbisse e centralizzasse la mia vita interiore. Ho pensato a quattro soggetti finora … e cioè : 1° una ricerca sulla formazione dello spirito pubblico in Italia nel secolo scorso; in altre parole, una ricerca sugli intellettuali italiani, le loro origini, i loro raggruppamenti secondo le correnti della cultura, i loro diversi modi di pensare ecc. ecc… 2° Uno studio di linguistica comparata ! Niente meno. Ma che cosa potrebbe essere più « disinteressato » e für ewig di ciô ? Si tratterebbe, naturalmente, di trattare solo la parte metodologica e puramente teorica dell’argomento… 3° Uno studio sul teatro di Pirandello e sulla trasformazione del gusto teatrale italiano che il Pirandello ha rappresentato e ha contribuito a determinare… 4° Un saggio sui romanzi di appendice e il gusto popolare in letteratura. (Dalla lettera a Tania dei 19 marzo 1927)

GRAMSCI Antonio
1975 Mars
18,5 x 11,5 cm, 826 p.
Giulio Einaudi

Pour Gramsci

Mots-clés : Gramsci, Hégémonie, Intellectuels, Italie, Lénine, Révolution, Rosa Luxembourg, Trotsky

1974 • Maria-Antonietta MACCIOCCI

Cote : MACC

Gramsci inconnu, enterré, déformé, oublié. Il ne s’agit pas d’un hasard. La pensée de Gramsci est aussi difficile à supporter par le dogmatisme que par les diverses liquidations du marxisme. On le sait : il y a un cadavre dans le placard, et ce cadavre c’est la théorie marxiste elle-même, comme praxis révolutionnaire. Le problème : les masses sont, de nos jours, toujours plus éloignées des concepts du marxisme vivant, et le grand travail de Marx, Engels, Lénine, Mao est le plus souvent réduit à un squelette universitaire. Or Gramsci, par sa pratique politique, par sa réflexion philosophique, combat permanent contre son emprisonnement par le fascisme, nous interpelle violemment, ici, aujourd’hui. Son originalité est en effet d’avoir, le premier après Lénine, pensé la révolution pour l’Occident, là où la lutte de classes est la plus complexe; là où, surtout, ses particularités idéologiques sont un nœud brûlant de contradictions. Gramsci nous impose la théorie de la lutte dans les superstructures, où la domination de la bourgeoisie, héritage d’une longue histoire, est la plus pesante. Pesante, mais en crise profonde, irréversible. D’où la nécessité urgente d’une autre « conception du monde », celle du marxisme, non pas comme dogme mais comme guide pour l’action. Ce livre étudie tous les concepts clés de la stratégie révolutionnaire de Gramsci : bloc historique, hégémonie, rôle des intellectuels, parti, conception de l’État et de ses appareils dans la « société politique » et « civile », rapports entre infrastructures et superstructures, entre objectivité et subjectivité. Le projet est de transformer les données objectives conditionnant les masses en idéologie révolutionnaire, à travers une permanente révolution culturelle. Mauvaise conscience, ici, des partis communistes occidentaux qui éludent le vrai problème : l’interdépendance entre lutte politique et lutte idéologique. On verra à quel point cette intervention sur Gramsci est loin d’être abstraite : je raconte comment je l’ai vécue (notamment dans l’Université française), quelles résistances elle a déclenchées, quels obstacles il faut franchir, dans la vie concrète, pour être révolutionnaire, agir et se penser dans cette vérité. M.-A. M.

Maria-Antonietta MACCIOCCI
1974
20,5 X 14 cm, 432 p.
Editions du Seuil Collection “Tel Quel”

Écrits politiques – I. 1914-1920

Mots-clés : Culture, Gramsci, Socialisme, Syndicats, Usine

1974 • GRAMSCI Antonio - Choix et présentation : Robert Paris

Cote : GRAM

On trouvera dans ce volume un choix d’articles de Gramsci couvrant les années 1914-1920. Les  » Écrits de jeunesse  » (1914-1918) illustrent d’abord, à partir du fameux article « mussolinien » de 1914, l’itinéraire socialiste du jeune Gramsci : l’opposition à la guerre et les influences zimmerwaldiennes, le contact de la classe ouvrière turinoise et le spectacle de ses combats, l’effort pour élaborer une voie originale au marxisme par un retour à des positions hégéliennes, la rencontre avec la Révolution russe et l’effort — ici aussi combien original — pour définir la révolution bolchevique comme une révolution sans jacobinisme, une révolution aussi contre Le Capital de Marx. Mais ce sont à coup sûr les textes de la période de L’Ordine Nuovo (1919-1920) qui représentent le temps fort, le moment neuf de l’itinéraire gramscien. Il y a là, en effet, un effort pour définir et promouvoir un socialisme anti-autoritaire, un socialisme par en-bas : sur la base, précisément, des Consigli di fabbrica (Conseils d’usine), organes d’auto-gouvernement que le prolétariat s’est donnés spontanément et qui, pendant un moment privilégié, constituent, face au Parti et aux syndicats, l’expression du mouvement réel. L’ouvrage s’achève avec l’année 1920 : après l’échec de l’occupation des usines, Gramsci, converti enfin à la nécessité de la scission, se prépare à participer, aux côtés de Bordiga, à la fondation du Parti communiste d’Italie.

GRAMSCI Antonio – Choix et présentation : Robert Paris
1974
22,5 x 14 cm, 462 p.
Gallimard

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