Mots-clés : Autocritique, Humanisme, Idéologie, Marxisme léninisme, Philosophie
1974 • RANCIÈRE Jacques
Cote : RANC
Quand un marxiste rencontre un autre marxiste, que peuvent-ils aujourd’hui se raconter – et nous apprendre? Ce livre s’interroge sur la leçon que le philosophe communiste Althusser donne à son confrère John Lewis. Qu’est-ce que la philosophie marxiste universitaire peut nous dire et doit nous taire de l’histoire dont elle est l’héritière ou la contemporaine? Du stalinisme et de la déstalinisation? De la dénonciation maoïste de l’U.R.S.S., de la Révolution culturelle et de Mai 68 ? Comment prend-elle sa place dans cet après-Mai 68 où le discours de l’ordre doit s’exprimer dans le langage de la subversion ? SOMMAIRE I. Leçon d’orthodoxie : Où le M. L. enseigne à John Lewis que les masses font l’histoire II. Leçon de politique: Comment les philosophes ne devinrent pas rois III. Leçon d’autocritique : La lutte des classes se déchaîne dans la théorie Appendice IV. Leçon d’histoire: Les méfaits de l’humanisme V. Un discours à sa place VI. Pour mémoire: Sur la théorie de l’idéologie (1969)
RANCIÈRE Jacques
Bon
1974
17,8 x 10,8 cm, 288 p.
Gallimard
Mots-clés : Cadres, Idéologie, Militant, Ouvrier, Syndicat, Techniciens, Travail
1973 • ANDRIEUX Andrée, LIGNON Jean - Préface de Pierre Naville
Cote : ANDR
Qui est le militant syndicaliste? Quelles sont ses motivations? Quels cheminements le conduisent du malheur supporté au malheur refusé et combattu ? De l’expérience de base au besoin d’engagement? Y a-t-il harmonie entre les refus et les exigences de l’ouvrier, du technicien, du cadre, qui agissent au nom du groupe qui les soutient? Quelle action le militant syndicaliste a-t-il sur le monde contemporain en mutation ? Telles sont les questions auxquelles répond ce livre important qui a, par la richesse humaine de ses témoignages, un accent exceptionnel. La dernière enquête des auteurs de « L’ouvrier d’aujourd’hui, » qui renouvelle entièrement la méthode en sciences humaines.
ANDRIEUX Andrée, LIGNON Jean – Préface de Pierre Naville
1973
21,5 x 13,5 cm, 327 p.
Denoël/Gonthier
Mots-clés : Ecole, Education, Idéologie, Pédagogie, Socialisme
1973 • Théo DIETRICH
Cote : DIET
De l’homme déshumanisé à l’homme total ; de la société bourgeoise de classe à l’association libre des producteurs, tel sera le pas décisif hors du « vieux monde ». Pour Marx, la pédagogie socialiste réunira l’éducation et la production matérielle. Le travail productif formera l’homme vrai. Théo Dietrich traite ce problème général : — d’un point de vue anthropologique: — du point de vue de la pédagogie scolaire: — du point de vue de l’histoire des idéologies. Il entreprend ainsi une vaste recherche, dans des domaines délaissés ou ignorés : origine, théorie et développement de la conception marxienne de la formation: premières formes prises par la pédagogie socialiste du travail, dans la pédagogie industrielle aux XVIII° et XIX° siècles et dans le socialisme utopique (Owen, Fourier) ; développement de la conception marxienne de la formation en idéal scolaire socialiste (jusqu’à Schulz). Il analyse également les plans d’une éducation socialiste conçus dès la lin du siècle dernier ; l’éducation du travail de Robert Seidel : l’école industrielle du travail et de la formation de P. P. Blonskij : l’école unique « souple » de Paul Oestreich, puis les plans d’éducation soviétiques (Kroupskaia, Makarenko). Enfin il situe la conception marxienne de la formation dans le cadre du socialisme démocratique.
Théo DIETRICH
1973
22 X 14 cm, 356 p.
François Maspero Textes à l’appui/ pédagogie
Mots-clés : Entreprise, Idéologie, Militant, Syndicat
1971 • VIDAL Daniel
Cote : VIDA
L’idéologie pose aux sciences humaines une double question : le statut particulier de la sociologie lui permet-elle de constituer en objet cela même qui, pour certains, constitue encore aujourd’hui le langage privilégié de cette discipline ? D’autre part, même si l’on peut apporter une réponse positive à cette première interrogation, l’idéologie sera-t-elle traitée à partir des contenus explicites ou implicites qu’elle véhicule, ou comme forme articulée, discours ne trouvant sens que par le mode particulier de composition interne qui le caractérise ? Cette seconde question en entraîne une autre. Par la constitution de l’idéologie en instance du discours — de la culture ? — dans une formation sociale, peut-on définir le mode d’articulation spécifique de cette instance à ce que l’analyse saisit comme situation sociale ou comme pratique de groupes sociaux déterminés, et, par là, la fonction propre, d’occultation et de production, de cette instance ? A cet égard, les phénomènes de crise des rapports sociaux peuvent-ils dévoiler les mécanismes par quoi l’idéologie travaille dans une formation sociale ? C’est cet ensemble de questions que l’essai présenté ici se pose. Les idéologies syndicales sont utilisées ici comme indicateurs de la constitution et du travail de l’idéologie. Ce matériel provient d’une recherche sur l’action syndicale effectuée, en 1965-1968, dans le cadre du Centre National de la Recherche scientifique (Laboratoire de Sociologie industrielle) sous la direction de M. Alain Touraine.
VIDAL Daniel
1971
19 x 13 cm, 325 p.
Anthropos