Mots-clés : Afrique, Capitalisme, Chine, colonialisme, Cuba, Écologie, France, Inde, Socialisme, URSS
1977 • DUMONT René
Cote : DUMO
Ce livre rassemble l’expérience de toute une vie, celle de René Dumont, agronome, ancien professeur à l’Agro, et spécialiste des problèmes agricoles des pays du Tiers Monde, notamment. Le livre a donc deux axes. D’une part un livre de souvenirs, le bilan d’une vie. Dumont y raconte ses voyages en Afrique, en Asie, en Amérique latine et en Europe, particulièrement en Europe de l’Est. Il y expose également ce qu’il croit, ce à quoi il n’a jamais cru (Dieu, les vertus du capitalisme et de l’économie libérale), ses désillusions face à ce qu’il croyait — particulièrement, il a cherché vainement, jusqu’à présent, un socialisme à visage humain qui se soit maintenu au pouvoir. D’où une critique précise, même si en sympathie, de la Chine et de Cuba, une condamnation du système économique en URSS. Mais aussi ce livre est un livre d’avenir. D’abord cri d’alarme devant ce qui risque de se passer — René Dumont, qui fut candidat aux élections présidentielles de 1974 sur ce thème, expose les risques dénoncés par les écologistes. Mais il apporte aussi un certain nombre de suggestions pour éviter les drames futurs, arrêter le gaspillage, l’exploitation anarchique et impitoyable du Tiers Monde, qui ne fait aujourd’hui que développer son sous-développement, limiter la consommation inutile et outrageuse envers les pays pauvres, cesser de croire que le déséquilibre pourra se maintenir, et que les ressources de la planète sont inépuisables, stopper l’explosion démographique. Un livre sur l’avenir à partir d’une expérience solide et précise du passé et du présent.
DUMONT René
1977
21,5 x13,5 cm, 188 p.
Robert Laffont
Mots-clés : Asie, Capitalisme, Chine, Démocratie, Fascisme, France, Inde, Japon, Révolution
1969 • MOORE Barrington
Cote : MOOR
Ce livre tente d’expliquer les divers rôles politiques qu’ont joués les aristocraties foncières et les classes moyennes au cours du processus qui a transformé les sociétés agraires (c’est-à-dire, très grossièrement, les Etats où la grande majorité de la population vit des produits de la terre) en sociétés industrielles modernes. Plus précisément, Les origines sociales de la dictature et de la démocratie cherche à dégager les conditions historiques qui ont permis à l’un de ces groupes sociaux, ou au deux, de faire éclore des démocraties parlementaires de type occidental, ou des dictatures de droite et de gauche.
MOORE Barrington
1969
21,9 x 13,7 cm, 431 p.
François Maspero
Mots-clés : Bretagne, Dominion, Gandhi, Grande-Bretagne, Inde, Labour, Nationalisme, Parti travailliste
1966 • FISCHER Georges
Cote : FISC
Cette étude, la première consacrée au sujet, examine, depuis 1900 jusqu’en 1947, l’idéologie et les attitudes travaillistes à l’égard de l’Inde, de son statut politique, de son régime économique et social, de son mouvement national. Cette idéologie et cette attitude portent la marque d’influences nombreuses et de facteurs divers : les idées libérales et radicales, les conditions économiques anglaises, les exigences de la vie politique et parlementaire de Londres, la nature et l’action du Congrès national indien ainsi que ses rapports avec le Labour. Ce dernier manifeste peu de sympathie pour le nationalisme, pour les changements brusques, pour ceux qui réclament l’indépendance immédiate et veulent l’arracher. Il se montre un partisan déterminé de la progression lente, par étapes, de la préparation à l’autonomie ou à l’indépendance. Les travaillistes proclament leur solidarité avec les ouvriers indiens et s’estiment responsables de leur sort ; ils tendent ainsi inévitablement à subordonner ce dernier aux exigences de leur propre politique. Ils conseillent aux Indiens de recourir uniquement aux méthodes constitutionnelles, de faire confiance à l’action que mènent leurs amis au Parlement de Westminster, de se méfier du nationalisme, aussi bien économique que politique. Pendant toute cette période les rapports entre le Labour et le nationalisme indien sont caractérisés par des malentendus et des images fausses. Les travaillistes cherchent à transplanter en Inde le modèle qui leur est familier, mais ce qui sera véritablement transmis ne leur appartient pas en propre. L’AUTEUR : Georges Fischer, docteur es sciences politiques, a été jusqu’en 1952 le directeur du département économique et social et représentant permanent aux Nations Unies de la Fédération Syndicale Mondiale (F.S.M.). Il est maître de recherche au C. N. R. S. et collaborateur de la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Il s’est spécialisé depuis quelques années dans l’étude des problèmes de la décolonisation. .
FISCHER Georges
1966
21,8 x 13,5 cm, 341 p.
François Maspero
Mots-clés : CFDT, classes sociales, Élections, Electronique, France, Gauche, Inde, Indonésie, Italie, LA Havane, Panama, Syndicats
Février 1966 • FAJON - MARTINET - BRIDIER - VINCENT - BARJONET - LABI - MARCHAL - AUGER - LUZZATTO - PALMER - GALEANO - STACK - LETTIERI
Cote : RIS – REVUE INTERNAT SOCIAL
France: la gauche après les élections :Fajon, Martinet, Bridier, Vincent, Barjonet, Labi, Marchal Nouvelle classe ouvrière ou nouvelle bourgeoisie, Manuel Bridier L’industrie électronique Jean Auger Documents de la Conférence de La Havane Indonésie, Inde, Congrès socialistes et communiste en Italie
FAJON – MARTINET – BRIDIER – VINCENT – BARJONET – LABI – MARCHAL – AUGER – LUZZATTO – PALMER – GALEANO – STACK – LETTIERI
13
Février 1966
21,3 x 13,1 cm, 102 p.