Les Luddites. Bris de machines, économie politique et histoire

Mots-clés : Industrialisation, Luddisme, Machines, Révolte, Technologie

2006 • BOURDEAU Vincent, JARRIGE François, VINCENT Julien

Cote : LUDD

« Luddisme » et « luddites » sont les noms attachés à une série de perturbations mystérieuses qui se déroulèrent en Angleterre en 1811-1812 et connurent des résurgences sporadiques dans les années suivantes. Elles se déroulèrent dans trois des principales zones industrielles de l’époque : le district de la bonneterie dans les Midlands, le district de la laine dans le West Riding du Yorkshire, et le district du coton du sud du Lancashire et du nord-est du Cheshire. Comme ces événements consistaient fondamentalement en des attaques contre les machines, ces noms devinrent les termes génériques pour qualifier, en Grande-Bretagne et ailleurs, la résistance des ouvriers aux nouvelles machines, avec une nuance le plus souvent péjorative : le luddisme et les luddites apparaissent comme des ennemis du progrès technique. Au cours des dernières décennies pourtant, un regard positif et empathique sur les luddites s’est développé parmi certains groupes marginaux hostiles aux effets matériels désastreux, d’une technologie en mutation constante, vouée tout entière au profit et nocive pour l’environnement, ainsi qu’à l’aliénation et à la déshumanisation qui lui sont dues. Il y a donc de nouveau des groupes se proclamant « luddites » ou « néo-luddites ».

BOURDEAU Vincent, JARRIGE François, VINCENT Julien
2006
19 x 13 cm, 158 p.
Ère

Les luttes de clkasses en URSS. 3ème période 1923-1930

Mots-clés : Industrialisation, Luttes de classes, NEP, Parti bolchevik, planification, Prix salaires profits, Rapports idéologiques, Rapports sociaux

1977 • BETTELHEIM Charles

Cote : BETT

Dans son œuvre monumentale consacrée à l’histoire de l’URSS, Charles Bettelheim s’écarte délibérément de toute démarche prétendant «exposer» cette histoire comme si elle était la réalisation des idées de Marx, Engels, Lénine ou Staline; il s’écarte également des interprétations orthodoxes la présentant comme le « produit » des décisions du parti bolchevik et de l’Etat soviétique. Trait commun à ces traitements idéalistes de l’histoire de la formation soviétique : leur ignorance du mouvement des contradictions objectives (y compris au niveau de l’idéologie), des diverses formes de luttes de classes, du rôle des représentations héritées du passé qui pèsent sur les aspirations des masses aussi bien que sur les vues des dirigeants. Abordant la période postérieure à la mort de Lénine, Charles Bettelheim s’attache plus particulièrement, dans ce volume, à analyser cette fusion des contradictions qui apparaît à la fin des années vingt comme une «crise générale» de la Nouvelle Politique économique et qui exprime en fait, à la veille du « grand tournant », l’échec des tentatives d’alliance ouvrière et paysanne en URSS. Au cœur de cette analyse se trouve abordée pour la première fois la question des rapports entre le processus de transformation de la formation sociale soviétique et celui qui affecte la «formation idéologique» bolchevique, dont tous les aspects sont alors loin de coïncider avec le marxisme révolutionnaire. Quiconque voudra désormais traiter de ce qui est ordinairement visé par l’expression «période du culte de la personnalité» devra, sous peine de ne rien expliquer, se référer à l’œuvre novatrice de Charles Bettelheim.

BETTELHEIM Charles
1977
20,5 x 14 cm, 606 p.
Seuil.Maspero

Mao Tsé-toung et la construction du socialisme. Modèle soviétique ou voie chinoise

Mots-clés : Agriculture, Chine, Développement, Économie, Industrialisation, Socialisme, URSS

1975 • MAO TSE-TOUNG. Textes traduits et présentés par Hu Chi-hsi

Cote : MAO

Mao Tsé-toung annote le Manuel d’économie politique de l’URSS et compare le modèle soviétique à la voie chinoise. Hu Chi-hsi Chercheur au C.N.R.S., affecté au Centre d’étude des relations internationales de la Fondation nationale des sciences politiques, a publié Pékin et le mouvement communiste indien (Armand Colin, 1972).

MAO TSE-TOUNG. Textes traduits et présentés par Hu Chi-hsi
1975
18 x 11,5 cm, 192 p.
Seuil

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