Mots-clés : Crise, Individualisme, Inégalités, Mondialisation, Populisme
1996 • Jean-Paul FITOUSSI, Pierre ROSANVALLON
Cote : FITO
De multiples symptômes en témoignent : il y a, à l’évidence, un nouveau malaise français. Nos concitoyens ne savent plus très bien qui ils sont, ni ce qui les relie les uns aux autres. Ils craignent de vivre demain moins bien qu’aujourd’hui et ils se méfient, de plus en plus, de tous leurs dirigeants. Cette crise ne saurait être réduite aux seuls effets déstructurants de la mondialisation économique. Les problèmes les plus visibles procèdent certes des bouleversements qu’elle entraîne. Mais il y a une autre souffrance, plus souterraine, qui renvoie aux effets destructeurs de l’individualisme moderne. De nouvelles formes d’inégalité apparaissent aussi. Se trouvent ainsi simultanément en panne les institutions de mise en œuvre du lien social et de la solidarité (crise de l’État-providence), les formes du rapport entre économie et société (crise du travail), les identités individuelles et collectives (crise du sujet). Faute d’avoir pris la mesure de ces bouleversements, les forces politiques traditionnelles se trouvent de plus en plus coupées de la société. D’où le risque d’une montée en puissance d’un populisme pervers. Que faire alors? Entre la résignation distinguée et l’utopie incantatoire, une autre voie demeure possible. Il y a place aujourd’hui pour la redéfinition d’un réformisme radical, c’est-à-dire qui reprend les choses à la racine. Ce livre propose une analyse vigoureuse de la nouvelle donne et des voies pour en sortir. Cet ouvrage est issu des travaux d’un groupe de réflexion animé par Jean-Paul Fitoussi et Pierre Rosanvallon. Il était composé de Daniel Cohen, Nicolas Dufourcq, Antoine Garapon, Yves Lichtenberger, Olivier Mongin et Denis Olivennes. JEAN-PAUL FITOUSSI Est professeur à l’Institut d’études politiques. Il est aussi président de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques). Il a récemment publié Le Débat interdit, Âr/éa, 2995. PIERRE ROSANVALLON Est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Il est également secrétaire général de la Fondation Saint-Simon. Il a récemment publié La Nouvelle Question sociale, Seuil, 1995.
Jean-Paul FITOUSSI, Pierre ROSANVALLON
1996
20,5 X 14 cm, 240 p.
Seuil
Mots-clés : Droit de vote, Élections, Immigration, Inégalités
1992 • ORIOL Paul
Cote : ORIO
Les immigrés sont de plus en plus acteurs de la vie économique, sociale, culturelle, religieuse, syndicale… du pays. Et même politique. Ils demeurent cependant exclus de toutes les consultations électorales, du moins en tant qu’acteurs, électeurs ou candidats. Pourtant il n’en a pas toujours été ainsi. Il n’en est pas partout de même. La question est désormais posée par les Accords de Maastricht. Quelles sont les positions en présence ? des personnalités, des organisations ? Que propose la Commission des Communautés européennes ? Que permet la Constitution ? Et surtout quelles sont les raisons qui peuvent inciter à faire participer les résidents étrangers aux élections locales ? Paul ORIOL, auteur de « Les immigrés, métèques ou citoyens » (Syros, 1985), est membre de la Commission Immi¬grés de l’AREV, il poursuit ici son travail de réflexion sur l’ouverture de la citoyenneté aux résidents étrangers. Chapitre 1 : National, citoyen Chapitre 2 : Ils ont dit Chapitre 3 : Elles ont dit… Les positions des organisations politiques, syndicales, associatives Chapitre 4 : Les étrangers et leurs droits. Pays par pays Chapitre 5 : La Commission des communautés européennes propose Chapitre 6 : La loi dispose Chapitre 7 : Le droit de vote a ses raisons Conclusion Maastricht comme postface Annexe. De quelques inégalités Publications-CIEMI sur le droit de vote des étrangers
ORIOL Paul
1992
21,5 x 13,5 cm, 224 p.
CIEMI L’Harmattan
Mots-clés : Crise, Inégalités, Redistribution, Revenu minimum
1987 • CLERC Denis, CHAOUAT Bernard
Cote : CLER
Parler d’inégalités aujourd’hui, c’est aller à contre-courant. Toutes les statistiques le démontrent : dans les pays industrialisés, elles tendent à se réduire. Mais la réalité dément parfois les statistiques. Avec la montée du chômage, la crise de l’Etat-providence, les pauvres sont plus nombreux dans des sociétés qui continuent à s’enrichir. Au-delà des constats chiffrés, les auteurs avancent des propositions, analysent la solution du revenu minimum garanti, proposent de substituer une société de solidarité à l’actuelle société d’inégalité, de précarité. Car seules les sociétés solidaires survivent… Denis Clerc, enseignant dans une école d’ingénieur, est directeur de la revue Alternatives économiques. Bernard Chaouat est animateur de deux publications : Le Pari et Combat pour la diaspora.
CLERC Denis, CHAOUAT Bernard
1987
19 x 12 cm, 147 p.
Syros
Mots-clés : Avantages, Inégalités, Privilèges
1982 • DE CLOSETS François
Cote : CLOS
Toujours plus ! : d’un livre né d’une réflexion solitaire, le succès a fait un phénomène de société dont la vente — plus d’un million de volumes en quelques mois — ne représente qu’un des aspects. Pour la première fois, un livre dresse le palmarès des inégalités, révélant les Français qui jouissent des plus hauts revenus mais également ceux qui bénéficient de la sécurité de l’emploi, des avantages en nature, des privilèges fiscaux, etc., autant d’inégalités, de féodalités, de « privilégiatures » qui faussent le jeu économique et entravent le progrès. Mais qu’on ne s’y trompe pas : Toujours plus ! n’est pas un simple panorama. Au-delà de la descriptions de cas particulièrement révélateurs, sous la limpidité du style, se dissimule une analyse lumineuse de la soumission des lois économiques aux réalités humaines qui confère à cet ouvrage sa dimension historique. Dans la préface inédite qu’il a donnée au Livre de Poche, François de Closets précise son propos et répond aux interrogations de toutes sortes que Toujours plus ! a soulevées depuis sa parution.
DE CLOSETS François
1982
16,5 X 11 cm, 512 p.
Grasset