Cote : ALPH

Dix millions de logements nouveaux en 1985, à raison de 500.000 par an à partir de 1968 : tel est l’objectif que Claude Alphandéry assigne aux Français en quête d’une vie décente. Soucieux de ne s’aligner ni sur les thèses « conservatrices » — appel à la libre entreprise, au financement du marché — ni sur celles qui font automatiquement confiance aux solutions « magiques » — expropriations massives, municipalisations — l’auteur, spécialiste averti de ces problèmes, propose toute une gamme de solutions graduelles, économiques et sélectives, qui font une part majoritaire au secteur public, mais qui ont pour caractéristique d’être réalistes, applicables à court terme, compte tenu de la poussée démographique. Mais attention, conclut-il : 20 ans, c’est demain ! Claude Alphandéry Claude Alphandéry, né en 1922 à Paris, ancien élève de l’École nationale d’administration, commandant du mouvement de résistance de l’Ardèche et de la Drôme. Depuis 1959, il s’est surtout spécialisé dans les problèmes du logement, comme directeur général adjoint de l’Immobilière-Construction de Paris, président de la Société française de financement de la co-propriété et membre de la commission de l’habitation du Ve Plan.

ALPHANDERY Claude
1965
20,5 x 14 cm, 142 p.
Seuil. Coll J. Moulin

Antony : c’est 2500 étudiants dont 500 couples qui aspirent tous à une vie d’adultes où des circulations et des échanges puissent avoir lieu. Des travaux d’aménagement de salles de sports, de locaux culturels et des espaces sociaux ont été décidés. Cependant au commencement des travaux, les étudiants s’aperçoivent qu’ils sont d’une toute autre nature. La cité est réaménagée pour empêcher toute circulation et information entre les étudiants. En outre le vote d’un règlement intérieur qui amène les étudiants à être traités comme des internes surveillés, provoque une réaction vive. Ils dénoncent les décisions unilatérales de l’administration en dehors de toute cogestion étudiante.

Cote : DIRECTIVES

– Commentaires des slogans imprimés sur bandeaux (logement) – Contre la spéculation foncière exigeons la municipalisation du sol – les communes empêcheront qu’on nous vole ! – Quelques autres slogans de valeur générale – La crise continue mais des appartements sont inoccupés – réquisition des logements vides et construction de 500 000 logements par an – A Construction privée, fonds privé – A Construction publique, fonds publics – Main basse sur la ville – c’est un film italien sur les spéculateurs fonciers – c’est aussi la réalité gaulliste – Quelques slogans correspondant à des situations particulières – Schéma d’exposé pour une réunion consacrée au problème du logement – Arguments et ripostes – Dernière minute : un mauvais coup porté aux HLM par le pouvoir gaulliste – Bibliographie

N° 82
10 Janvier 1964
27 x 21 cm, 14 p.

Depuis des années les locataires de la Société de Construction de la Caisse des Dépots (S.C.I.C.) luttent pour obtenir la cogestion des cités construites essentiellement grâce à des fonds publics, en particulier de la Caisse d’Épargne. La S.C.I.C avait jusqu’ici toujours refusé toutes discussions sur l’organisation des cités et leur gestion. Devant l’ampleur des protestations, la S.C.I.C admet aujourd’hui que la participation de groupes de locataires à la gestion peut être profitable.