Cote : HAUP

L’Internationale ouvrière, ou Internationale socialiste, appelée rétrospectivement Deuxième internationale, est la grande organisation internationale du mouvement socialiste de 1889 à 1914. Elle fut marquée par un conflit interne entre son aile gauche marxiste et internationaliste et son aile opportuniste. La victoire pratique de cette aile droite (malgré le rejet officiel de ses théories) mena à la trahison de l’Union sacrée en 1914, et à la dégénérescence de la social-démocratie. Sous la direction de Georges HAUPT et Madeleine REBERIOUX Ont collaboré les professeurs et chercheurs suivants : A. S. ARANETA (Manille), G. ARFE (Rome), A. BELENKI (Moscou), N. K. BELVA (Moscou), A. BENNIGSEN (Paris), M. BERNAL (Cambridge), J. CHESNEAUX (Paris), M. FERRO (Paris), G. FISCHER (Paris), M. KRASA (Prague), E. N. KOMAROV (Moscou), A. NOUSCHI (Nice), I. PETiT (Paris), M. RACHLINE (Paris), M. S. SFIA (Tunis), M. STEINBERG (Bruxelles). F.-TICHELMAN (Amsterdam), Cl. WEILL (Paris).

HAUPT Georges, REBERIOUX Madeleine (Dir.)
1967
22 x 14 cm, 493 p.
Cujas

Cote : PERO-FR-05

Contre le spontanéisme. Supplément au n° 20 de Front Rouge. 28 pages. 1972 Brochure reliée : Histoire de la Chine (polycopie) ; rapport politique du camarade Jurquet au 1° congrès du PCMLF, 1967 ; unification des marxistes-léninistes et lutte des classes , cahier rouge n° 3, 1969 + annexes. L’humanité nouvelle avril 1969 : vive le IX° congrès du PCC Projet n° 40 : La Chine s’est levée. Regards sur la révolution culturelle. Déc. 1969. 144 p. Cahiers prolétariens n° 2 : Mai 68 – Lip 73 Et maintenant que faire ? Supplément à la Cause du peuple, janvier 1974. 48 p. Cahiers de la Gauche prolétarienne Spécial 1 : de la révolte anti-autoritaire à la révolution prolétarienne. Avril 1969. 96 pages Vive la révolution. Suppl. au N° 6 : Ce que veulent les gauchistes… Changer la vie. 1970. 2 p. Trotskisme Contre-révolution. + annexes. Bulletin ronéoté. La tempête révolutionnaire de Mai. Textes publiés par les camarades chinois au coirs du mouvement populaire de Mai et Juin, dans Pékin Information. 34 p. En avant, pour une démocratie populaire fondée sur la dictature du prolétariat. Suppl. Humanité Rouge. S.d. 44 p. Unification des marxistes-léninistes et lutte de classes. Documents 63/68. 128 p. Ligne rouge Juillet 69 : Marxistes-léninistes Unissons-nous. 24 p. André Marty : la révolte de la Mer Noire (1949). Suppl. Ligne Rouge. 30 p. Staline contre le révisionnisme (2) : la lutte contre Tito, et (3) : sur la littérature, la philosophie et la musique. 1970 Intervention de Ligne Rouge au Meeting du 8 mai 1970 à la Mutualité.

Ce texte, publié par le Bureau Terrel, élu au Congrès de Grenoble, témoigne de l’évolution idéologique de l’équipe ENS, acquise durant l’été aux thèses du «marxisme-léninisme ». Ce texte montre que l’activité syndicale va au-delà de l’organisation d’une grève : la pratique syndicale doit relier les problèmes étudiants aux problèmes politiques. La pratique syndicale doit, en outre, s’appuyer sur les luttes de masse, c’est-à-dire, faire participer le maximum possible d’étudiants à la bataille pour l’Université démocratique. Ainsi la pratique syndicale n’est pas suiviste mais transforme et élève le niveau de conscience ; ce qui implique le refus de tout spontanéisme.

Pour la Gauche Syndicale Étudiante, le Mouvement dit « de l’orientation Universitaire » manque de lisibilité, reste trop centrée sur des revendications corporatistes et ne peut atteindre ses buts ni se fonder politiquement. A travers une plate-forme élaborée au cours d’un stage, elle élabore une analyse marxiste de la condition étudiante dans un système capitaliste et estime que l’Université est un enjeu pour la transformation socialiste de la société. Elle veut centrer son activité syndicale sur les conditions de travail de l’étudiant et inciter à la réflexion collective par une formation syndicale permanente. Elle estime nécessaire d’appuyer son travail de réflexion sur un mouvement de masse dont les revendications doivent converger avec les revendications du milieu ouvrier. Enfin elle s’affirme comme un mouvement inscrit dans un contexte international en lutte contre l’impérialisme dominant.