Actualité de l’autogestion

Mots-clés : Écologie, Élections présidentielles, marxisme, Pouvoir populaire, Temps de travail

Novembre 1979 • Victor Leduc

L’autogestion est d’actualité puisque tout le monde à gauche et parfois même à droite se réclame de ce concept. Victor Leduc s’interroge sur l’autogestion et la spécificité du PSU quand ses idées sont devenues le bien commun d’une très vaste constellation socio-politique. Pour lui il est important de rappeler le Manifeste de Toulouse, précisé par le programme de Limoges, « Vivre et travailler autrement ». Ce programme rend indissociables socialisme et autogestion. Il enclenche une dynamique longue de transition vers le communisme et donc un changement radical de société. Ce programme prévoit la suppression de la propriété privée des moyens de production et leur appropriation par les travailleurs. Pour être effectif, les travailleurs devront forger leur place dans les organes de décisions de tous les domaines de la vie sociale. Victor Leduc souhaite apporter de nouveaux éléments au débat pour montrer comment les thèmes d’action du PSU s’intègrent à la lutte pour l’autogestion socialiste. Il aborde la question de l’écologie et dénonce le productivisme, les ravages de la croissance. Enfin , pour lui la question de la diminution du temps de travail est impérative.

Communisme. Nouvelle série n° 1

Mots-clés : Chine, colonialisme, Mao Tsé, marxisme, Staline, Toung

1978 3° trimestre • Henri CORBIERES - Paul LEFORT - Harvey GOLDBERG

Cote : Revues- Boite C

Henri Corbières Crise du marxisme ? Paul Lefort La terreur stalinienne Harvey Goldberg Mouvement ouvrier et lutte de classes aux Etats-Unis Notes de lecture L’établi, de R. Linhart (Richard Copans) La question coloniale et la politique du P.C.F. (1944-1947), de G. Madjarian (René Pierre) Sur la théorie de la valeur de Marx : I. Roubine, P.-D. Dognin (Bernard Fabrègues) Questions sur la Chine après la mort de Mao Tsé-toung, de C. Bettelheim (René Pierre)

Henri CORBIERES – Paul LEFORT – Harvey GOLDBERG
N°1 – Nouvelle série
1978 3° trimestre
21 X 13,5 cm, 120 p.

Critique de la théorie du capitalisme monopoliste d’état

Mots-clés : CME, marxisme, PCF

1978 • THÉRET Bruno - WIEVIORKA Michel

Cote : THER

Ce livre a un objet précis, la mise en cause de ce qui, dans le discours politique et scientifique du Parti communiste français, se veut l’expression théorique la plus avancée, la seule pertinente et authentiquement marxiste rendant compte des réalités du capitalisme contemporain, la théorie du capitalisme monopoliste d’Etat : —- mise en cause de la logique interne de cette théorie, à travers les développements qu’elle connaît dans la littérature émanant du P.C.F. ; -=- mise en cause, à l’aide de documents statistiques récents, de son adéquation à la réalité dont elle prétend rendre compte; — mise en cause, puisque la référence aux pères fondateurs du marxisme est explicite et constamment affichée, de sa compatibilité avec les écrits de Marx sur lesquels elle affirme se fonder; — mise en cause, enfin, de la conception qu’elle développe d’un Etat fonctionnant sur le mode de la « dévalorisation » du capital au profit des monopoles. La critique de la théorie du « C.M.E. » s’accompagne de propositions positives qui posent, à propos de la fiscalité ou de l’épargne, quelques jalons pour une analyse originale de l’intervention économique de l’Etat. Elle se dégage, en conclusion, du terrain économique sur lequel se situent les tenants du « C.M.E. » pour s’interroger sur le projet politique et la conception de l’Etat qui sous-tendent ladite théorie.

THÉRET Bruno – WIEVIORKA Michel
1978
22 x 14 cm, 120 p.
Maspero

La parole à Pierre Naville

Mots-clés : marxisme, sexualité

14-20 Juillet 1977 • Propos recueillis par Claude Deslhiat et José Sanchez

« un certain parti pris d’extrémisme et d’expérimentation »

Pierre Naville est l’un des fondateurs du surréalisme. Paradoxalement ce n’est pas sous ce jour qu’on le connait le mieux. Homme complexe, en recherche permanente, on le connait comme économiste, sociologue, homme politique, militant du PSU et aussi poète. Il s’explique ici à propos de son dernier livre. Le but qu’il s’est fixé est d’apporter un témoignage vivant, sur le mouvement surréaliste qui n’était pas seulement littéraire et dans lequel il a joué un rôle important. Il n’entend pas retracer tout ce qui s’est fait à cette époque, mais plutôt reprendre les thèmes nouveaux de ce mouvement. Il montre que  le surréalisme veut réagir contre l’uniformisation et la spécialisation et qu’il y a toujours un relativisme à respecter dans les opinions. Le surréalisme n’est pas une théorie mais plutôt un bureau permanent de recherches avec une volonté de vaincre les tabous, de refuser les vérités imposées et de chercher dans plusieurs directions. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre  son itinéraire et la diversité de ses recherches.

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