Mots-clés : marxisme, Philosophie, Révisionnisme
1976 • Morin - Korsch - Barrucand - Axelos - Gabel - Frankin - Lapassade - Duvignaud - Fougeyrollas - Fejto - Misrahi - Textes réunis par Claude FISCHLER
Cote : Revues- Boite A
Ré-édition en volume thématique des numéros de la revue Arguments 1956-62 : n° 2 (fevr-mars 57) ; n° 5 (déc 57) ; n° 7 (avr-mai 58) ; n° 14 (2°trim. 59) ; n° 18 (2° trim. 60) ; 25-26 (1°-2° trim. 62) Notre réflexion débouche sur une critique totale, non pas du marxisme, mais du marxisme totalitaire, c’est-à-dire le marxisme qui accède au stade suprême de la capitalisation monopoliste de la vérité, qui n’est autre, une fois qu’un tel marxisme s’implante dans un grand empire, que le stade suprême de l’impérialisme — l’autre, celui dont parlait Lénine, n’étant que l’avant-dernier. Mais, le lecteur l’aura également compris, notre entreprise est très éloignée de cette mise à mort de Marx, à quoi procèdent actuellement de jeunes Brutus, qui contemplent rêveusement le poignard planté dans le cœur de leur père César. Si la crétinisation stalinienne a imposé dans la vénération l’idée que Lénine découle directement de Marx et Staline de Lénine, la décrétinisation ne consiste pas à inverser les scènes au sein d’une même logique, et à attribuer à Marx la paternité directe du léninisme, à Lénine la paternité directe du stalinisme. Le seul progrès que nous puissions accomplir ne peut être que celui de la complexité. Le méta-marxisme commence avec l’idée qu’on ne peut liquider le marxisme de la façon dont le marxisme est liquidateur, qu’on ne peut simplifier le marxisme de la façon dont le marxisme est simplificateur. Il ne peut être que plus complexe que le marxisme, donc être capable de le comprendre, et d’en intégrer le noyau fort, c’est-à-dire la pensée de Marx. – Thèses ou prothèses – Ouverture sur l’impensé du marxisme – Réviser le révisionnisme – Marxisme : sciences, philosophie, idélologie ? – Que faire ?
Morin – Korsch – Barrucand – Axelos – Gabel – Frankin – Lapassade – Duvignaud – Fougeyrollas – Fejto – Misrahi – Textes réunis par Claude FISCHLER
2
1976
18 x 10,8 cm, 320 p.
UGE 10/18
Mots-clés : Anarchisme, Commune, Internationale, marxisme, Révolution, Socialisme
1975 • MARX / BAKOUNINE
Cote : MARX
Avec l’Association Internationale des Travailleurs, le prolétariat vise pour la première fois une société sans exploitation économique ni domination politique. Mais les stratégies proposées vont être à la source de divergences irréductibles : prônant l’auto-émancipation de la classe ouvrière par l’action directe et le mouvement fédératif, les anarchistes vont s’opposer aux partisans de la «conquête du pouvoir politique » érigée en « premier devoir de la classe ouvrière » organisée en parti : ces dissensions au sein de la Première Internationale conduiront à son éclatement au Congrès de La Haye. On trouvera présentés et confrontés ici pour la première fois, l’ensemble des écrits relatifs à ce débat, écrits de Marx et de Bakounine qui formulèrent le mieux des positions qui opposaient autant deux hommes que des fractions du prolétariat résolues à transformer le vieux monde. De leurs premiers contacts (1844) à la mort de Bakounine (1876) et à la naissance du « marxisme », on trouvera ici les jalons d’un double itinéraire : déclarations officielles, communications confidentielles, pamphlets corrosifs, articles diffamatoires, jusqu’aux lettres aux intimes, tous textes s’éclairant les uns par les autres.
MARX / BAKOUNINE
1975
17,7 x 10,7 cm, 448 p.
UGE 10/18
Mots-clés : Bureaucratie, Gramsci, Lénine, Lukacs, marxisme, Prolétariat, Rosa Luxembourg
1975 • WEBER Henri
Cote : WEBE
Sous l’effet de la Crise, la conscience ouvrière se modifie profondément, en même temps que se rapprochent les échéances. Le processus de radicalisation en cours aboutira-t-il à la résurgence d’un mouvement ouvrier révolutionnaire ou restera-t-il contrôlé par les appareils réformistes ? La classe ouvrière demeure-t-elle potentiellement la force motrice de la révolution, ou bien n’est-elle plus qu’une force d’appoint des «marginaux», des «peuples du tiers-monde », ou de la « classe technicienne »? Pour répondre à ces questions, les marxistes-révolutionnaires ne partent pas absolument démunis. Ils disposent du riche apport méthodologique des classiques du marxisme. Apport généralement méconnu, au terme d’un demi-siècle d’obscurantisme stalinien. En étudiant la théorie marxiste de la formation de la conscience de classe — et son complément nécessaire, la théorie de non-formation — c’est cet apport que ce livre entend présenter. La méthode et les concepts ainsi dégagés permettent, et eux seuls, d’analyser l’évolution de la conscience ouvrière aujourd’hui, et les effets de cette évolution dans le champ politique.
WEBER Henri
1975
17,7 x 10,7 cm, 442 p.
UGE 10/18
Mots-clés : Espagne, marxisme, POUM
1975 • ALBA Victor
Cote : ALBA
Pour une politique de classe prolongeant la tradition républicaine, dépassant le vieil anarchisme et le catalanisme, s’enrichissant de la combativité anarcho-syndicaliste, un Partido Obrero de Unificacion Marxista s’est formé en septembre 1935. Il réunissait les éléments du « Bloc » de Maurin et ceux de la gauche communiste, comme l’ex-trotskyste Min. Tout ce qu’il y avait en Espagne de marxiste, au sens théorique du mot, s’y retrouvait face à un parti socialiste réformiste et opportuniste, face à un parti communiste officiel sans influence théorique ni pratique et sans implantation dans les masses (mais fort de l’appui de Moscou), et aux côtés d’une C.N.T. « apolitique » et persuadée que le pouvoir économique allait suffire à lui seul. Le P.O.U.M. proposait une action ouvrière indépendante, qui tiendrait compte de la réalité espagnole. C’était déjà braver le stalinisme. Le parti communiste officiel, appuyé sur la petite et moyenne bourgeoisie urbaine, pratiquant durant la guerre civile le chantage aux armements soviétiques, ira jusqu’à l’épuration des brigades internationales et à la répression du P.O.U.M. Victor Alba est né à Barcelone en 1916. Il adhère au « Bloc » en 1931. Six années de prison, de 1939 à 1945. Journaliste et auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’Espagne et à l’Amérique latine, il est actuellement professeur de sciences politiques à Kent State University (U.S.A.).
ALBA Victor
1975
25 x 14,7 cm, 387 p.
Champ libre