Mots-clés : Etudiants, femmes, Militants, PCF, Stalinisme, XXII ° congrès
1979 • BOUILLOT Françoise et DEVESA Jean-Michel
Cote : BOUI
Des communistes parlent. Ils avaient attendu en vain les tribunes de discussions dans la presse du Parti. Ils disent leur vie de militants, le Parti au quotidien avec ses grands moments et ses petites magouilles. Ce n’est pas une enquête sociologique ni une radiographie du P.C.F. C’est tout simplement un ensemble vivant de rencontres entre deux jeunes militants, Françoise Bouillot et Jean-Michel Devésa, et des camarades qu’ils connaissent personnellement et qui témoignent. C’est un texte concret, fait « avec les moyens du bord » dans un parti où les relations horizontales de militants à militants ne sont pas permises. Ce n’est pas une image « fidèle » du Parti, au sens de l’image des « fidèles » du Parti. Mais c’est une image réelle : car ce Parti-là existe aussi, celui des militants et militantes mécontents, irrités, parfois déçus et qui proposent, expliquent, racontent. Ce livre n’est pas un manifeste : on n’y trouvera pas une ligne politique de rechange. Il s’agit du témoignage d’un débat qui a bel et bien lieu et qui ne pouvait trouver à s’exprimer que dans cette collection, hors de toute recherche d’un monolithisme de pensée. On lira ici un exemple de « tribune de discussion » introuvable de l’après-mars 78 : disparate et vivante. Françoise Bouillot (24 ans) adhère aux Jeunesses communistes en mai 1968 ; membre du P.C.F. depuis 1976. Etudes de langues et de philosophie ; est actuellement traductrice d’italien. Jean-Michel Devésa (22 ans), étudiant à Bordeaux, membre du P.C.F. depuis 1971, fut secrétaire de ville de l’Union des étudiants communistes à Bordeaux de 1975 à 1977 et, à ce titre, invité au Comité fédéral de la Gironde du P.C.F. Actuellement membre de la direction de l’U.E.C.-Bordeaux et collaborateur de la revue Positions. Termine une thèse de doctorat de 3e cycle consacrée à René Crevel.
BOUILLOT Françoise et DEVESA Jean-Michel
1979
20 X 11,5 cm, 144 p.
Maspero
Mots-clés : Cadres, CFDT, CFTC, CGC, CGT, CNPF, Entreprise, FO, Militants, Revendication, Syndicalisme
1978 • Jean-Louis BIRIEN
Cote : BIR
Les syndicats sont les partenaires privilégiés de l’entreprise mais curieusement leur organisation et motivations sont le plus souvent ignorées ou inconnues de leurs interlocuteurs. L’objet de l’ouvrage de Jean-Louis Birien est de présenter le syndicalisme français et les principaux syndicats. Après une historique jusqu’aux derniers conflits connus, il étudie chaque syndicat, C.G.T., C.F.D.T., F.O., C.F.T.C., C.G.C., C.N.P.F., etc.. Il explique leur organisation, leurs structures, analyse leur programme et leurs principales revendications, précise leur évolution, décrit leurs rapports avec les partis politiques et fait le point sur leurs méthodes de financement et présente leurs documents financiers. Il s’attache ensuite à présenter le syndicaliste en tant que personne, dans un chapitre sur le militant, en précisant ses motivations, son rôle et son action. En annexe sont présentés les principaux textes législatifs sur le syndicalisme et leur représentation dans l’entreprise. Jean-Louis BIRIEN, Animateur de formation, Conseil d’entreprise, Professeur à l’Institut Français de Gestion, Spécialiste des problèmes sociaux.
Jean-Louis BIRIEN
1978
25X 19 cm, 212 p.
Publi-Union Editions
Mots-clés : autogestion, Comités d’action, Etudiants/ouvriers, Mai 68, Militants, Révolution
1978 • BAYNAC Jacques
Cote : BAYN
Mai 68 : déjà si loin que Jacques Baynac, qui fut à la faculté de Censier l’un des animateurs du mouvement, peut en écrire l’histoire, toute l’histoire, tracer pour la première fois de l’intérieur le récit complet des événements. Deux ans d’enquête, l’utilisation de l’ensemble des sources disponibles, l’expérience aussi de militant et d’historien font de ce Mai retrouvé, un livre essentiel à qui veut savoir ce qui s’est réellement produit. Mai retrouvé, c’est l’histoire vue depuis le cœur des hommes et des choses. Cependant, à lire ce livre, on mesure que Mai 68, pour loin qu’il soit, c’est aujourd’hui encore. Jacques Baynac en effet, s’il a utilisé toutes les techniques de l’historien, s’est souvenu qu’il était l’un des acteurs de Mai. Il a ainsi, interviewant les principaux dirigeants du mouvement comme les simples manifestants, recréé le climat de ce printemps. Voici les « manifs » et les barricades. Voici les facultés occupées. Jacques Baynac, en même temps qu’il trace les perspectives, plonge ainsi dans la réalité quotidienne où l’autogestion s’instaure spontanément. Ni chef ni credo par exemple dans Censier occupée. Les « paysans rouges » apportent des vivres. Des militants de tous âges, classes et nationalités, arrivent. Ils impriment des millions de tracts, créent et coordonnent des Comités d’Action qui s’implantent dans les entreprises, guerroient contre les « jaunes », mobilisent les quartiers, lancent des expéditions en province et même à l’étranger, prônent le passage à la grève active, proposent une société sans hiérarchie et sans argent. Aux derniers jours de mai, ils ont ouvert une brèche dans le rideau de fer abaissé entre eux et les travailleurs.
BAYNAC Jacques
1978
24 X 15,5 cm, 304 p.
Robert Laffont
Mots-clés : Branches, Démocratie, Industries, Militants, Syndicats
1971 • ERBÈS-SEGUIN Sabine
Cote : ERBE
PREMIÈRE PARTIE : LES ÉLÉMENTS DU PUZZLE I. Le projet du militant II. Les modèles d’influence interne III. Les militants jugent l’organisation DEUXIÈME PARTIE : IMAGES RECONSTRUITES I. La loi de cristal de la démocratie II. Branches et centrales : unité ou diversité ? III. Conclusions : après mai 1968, ou la dynamique des rapports entre action et fonctionnement interne ANNEXES I. Questionnaire, répartition des réponses et tableaux II. Note sur la constitution des types d’action III. Bibliographie
ERBÈS-SEGUIN Sabine
1971
23 x 14,9 cm, 190 p.
Mouton