Mots-clés : Algérie, Mouvements Etudiants, Répression
3 Décembre 1960 • Association Générale des Étudiants de Toulouse
Les jeunes manifestent leur refus d’un enrôlement dans l’armée et souhaitent une paix négociée en Algérie. Expression d’une volonté, mais aussi préparation d’une action plus vaste où les ouvriers, les étudiants, les agriculteurs, les enseignants imposeront la paix, dans l’unité.
Mots-clés : Algérie, Mouvements Etudiants
6 Juin 1960
Le 30 mai 1960, l’U.N.E.F. et le Comité d’Entente groupant les associations d’étudiants des pays coloniaux ou anciennement colonisés, publient un communiqué annonçant leur intention de renouer leurs relations interrompues depuis 1956. Dans le même esprit, à Grenoble l’AGE organise une conférence de presse intersyndicale, en faveur de l’autodétermination et de la négociation pour la paix en Algérie et un meeting le 10 juin. A Nancy l’AGE participe aux côtés des organisations politiques et syndicales au « Cartel d’Action pour la Paix en Algérie ». A Paris, la Fédération des Groupes d’Études de Lettres, prévoit l’organisation d’une manifestation de masse. (Extr. Analyses et Documents N°0, 6 Juin 1960)
Mots-clés : Algérie, Mouvements Etudiants, Mouvements sociaux
13-14 Février 1960 • Assemblée Générale UNEF
Le 16 septembre 1959, De Gaulle avait évoqué le droit des algériens à l’autodétermination. En janvier 1960, le général Massu, commandant du corps d’armée d’Alger, est muté en métropole, pour avoir tenu à un journal allemand des propos sceptiques quant à la conduite des affaires algériennes par le général De Gaulle. Les insurgés d’Alger (« barricades d’Alger »24 Janvier-1er Février 1960) veulent contraindre De Gaulle à renoncer à l’autodétermination. En France, les trois organisations syndicales ouvrières (CFTC, CGT et FO) et la FEN, sont invitées par l’U.N.E.F. à se réunir en terrain « neutre », dans les locaux de la MNEF. Les organisations syndicales – appuyées par de nombreux mouvements politiques – lancent des appels conjoints et partiellement identiques pour un arrêt de travail le 1er février de 11 heures à midi témoignant de leur « attachement à la légalité républicaine et à la politique d’autodétermination ».