Mots-clés : Arménie, Kurdes, Nationalisme
1982 - 4° trimestre • Leduc, Keyahan, Ternon, Othman, Terzian, Chaliand, Minassian, Kaya
Cote : CRIT. SOC.
– Présentation, Victor Leduc – L’écho de Der-Zor, Jean Kehayan – Interview d’Yves Ternon – Participation des Kurdes dans le massacre des Arméniens – 1915, Siyamend Othman – La question arménienne aujourd’hui, Pierre Terzian – Une stratégie du possible, Gérard Chaliand – La dissidence en Arménie soviétique, A. Ter Minassian – Dépasser le nationalisme, Mehmet Kaya
Leduc, Keyahan, Ternon, Othman, Terzian, Chaliand, Minassian, Kaya
44
1982 – 4° trimestre
22 x 15,5 cm, 120 p.
Syros
Mots-clés : Arabe, islamisme, Nationalisme
Novembre 1980 • Bernard Ravenel
La guerre s’installe entre l’Irak et l’Iran. La guerre au Moyen-Orient, sur les routes du pétrole, aux portes de l’Asie, peut faire craindre une extension dramatique. Il est facile d’imaginer l’extraordinaire crédit international que Sadam Hussein pourrait conquérir à l’Est comme à l’Ouest, en libérant de Khomeiny les américains d’un côté et les soviétiques de l’autre et enfin les conservateurs arabes. L’enjeu de cette guerre est donc en réalité la révolution khoméniste. Le conflit, situé au coeur des régions productrices de pétrole menace tant les Etats-Unis que l’Europe ou le Japon. Enjeu pétrolier, mais aussi volonté des grandes puissances d’empêcher l’émancipation politique et économique du Moyen-Orient. Mais plus fondamentalement cette guerre est le résultat du conflit qui oppose deux vastes mouvements idéologiques, le nationalisme arabe d’un côté et l’islamisme de l’autre dans un contexte anti-occidental. L’Europe est concernée par cette guerre compte tenu de sa dépendance énergétique. Si la France et la R.F.A ont freiné la volonté américaine d’envoyer une force navale occidentale dans le Golfe, il n’en demeure pas moins que l’incapacité européenne à avoir une autre politique énergétique l’entraîne comme structure de domination et d’exploitation.
Mots-clés : Nationalisme, Russie, URSS
1978 • Hélène CARRERE D’ENCAUSSE
Cote : CARR
Son titre, et plus encore l’image « éclatée » qui l’illustre, dramatise à l’excès un livre que marquent à la fois la rigueur et la prudence de la démarche historique. Il y apparaît que l’éclatement est tout au plus potentiel. Le fait que les explosifs sont en place depuis si longtemps pourrait être, somme toute, rassurant quant à l’explosion, s’ils n’avaient été soudain réactivés dans les dernières années, et selon une dynamique propre à bouleverser l’avenir. Historien confirmé de l’Union soviétique, Mme Hélène Carrère d’Encausse excelle ici à décrire le dessin constant qui, depuis 1917, a animé les dirigeants, à travers des oppositions, contradictions, virages et retours dont les aspects spectaculaires ont pu tromper l’observateur ; superficiel. Au moment où il ouvre la « prison des peuples » qu’était l’empire des tsars, Lénine saisit l’occasion de mettre les nationalités, dont il ne se soucie guère, au service de la révolution prolétarienne, laquelle n’est nullement le moteur de ces nations soulevées. L’empire, alors, a bel et bien éclaté. Mais Lénine voyait, dans ces nations libres et égales – y compris la nation russe – une étape nécessaire, aussi longue qu’il faudrait, vers leur dépérissement spontané. L’avenir montrerait ce qu’il en est de ce dépérissement, comme de celui de l’Etat.
Hélène CARRERE D’ENCAUSSE
1978
24 X 15 cm, 318 p.
Flammarion
Mots-clés : Afrique, colonialisme, Impérialisme, Indochine, Moyen-Orient, Nationalisme, Orient, PCF, Socialisme
1977 • MADJARIAN Grégoire
Cote : MADJ
A l’heure où fleurissent les réexamens critiques de l’histoire contemporaine, il est curieux de constater qu’il est un domaine qui brille par son absence : la propre histoire du mouvement ouvrier français. Cette histoire n’aurait-elle droit qu’au silence, à la répétition ou à l’optimisme de commande ? Serait-elle seule à ne susciter aucune interrogation ? Cette histoire dont nous sommes, bon gré, mal gré, les héritiers, n’a-t-elle donc rien à nous apprendre ? Durant des années, la crise de l’impérialisme colonial a bouleversé la vie politique en France au point d’emporter la république parlementaire. A l’égard des révolutions anticoloniales, les grands choix et les attitudes politiques se déterminent dans l’immédiat après-guerre, à une époque où le P.C.F. et la S.F.I.O. participent au gouvernement. Quels rapports se nouent ou se dénouent à cette époque entre le mouvement ouvrier et les mouvements de libération nationale ? Qu’advient-il de la stratégie d’alliance des prolétaires et des peuples opprimés ? La crise de l’impérialisme colonial a mis à l’épreuve valeurs, conceptions et stratégies, elle a façonné le présent du mouvement ouvrier comme des pays du tiers monde. N’est-elle pas un révélateur ? Ne recèle-t-elle pas certaines réponses à nos interrogations actuelles ?
MADJARIAN Grégoire
1977
22 x 13,5 cm, 282 p.
François Maspero