Mots-clés : Internationalisme, marxisme, Nationalisme, Révolution
1977 • STRASSER Otto, PANNEKOEK Anton - Introduction : Claudie Weill
Cote : STRA
Joseff Strasser (1870-1935) et Anton Pannekoek (1873 • 1950) ont été deux représentants de l’extrême gauche du mouvement ouvrier européen, militant en faveur de «l’internationalisme intransigeant». C’est à ce titre qu’ils interviennent dans le débat sur la question nationale qui traverse la social – démocratie autrichienne au début du XXème siècle. Les brochures que nous publions ici datent toutes deux de 1912 et sont plus précisément des réponses aux thèses développées par Otto Bauer dans son ouvrage «La social – démocratie et la question des nationalités» (1907). Bien qu’elle se situe encore dans le champ de ce qu’elle critique, leur tentative de maintenir au sein du mouvement ouvrier l’exigence internationaliste mérite d’être connue et diffusée intégralement. Ces textes ont été traduits et introduits par Claudie Weill.
STRASSER Otto, PANNEKOEK Anton – Introduction : Claudie Weill
1977
17,7 x 10,7 cm, 192 p.
UGE 10/18
Mots-clés : Armée rouge, Chine, marxisme, Nationalisme, Révolution chinoise
1967 • BIANCO Lucien
Cote : BIAN
1949 : on commence à entrevoir que cette date ne le cède en importance ni à 1789, ni à 1917, mais on ne sait guère encore ce qu’elle représente, ni comment les révolutionnaires chinois l’ont emporté. Analysant les origines de la révolution chinoise, Lucien Bianco, historien et sinologue, assigne une importance déterminante aux causes sociales et nationales de cet événement et retrace un demi-siècle d’histoire intellectuelle de la Chine.
BIANCO Lucien
Assez bon
1967
16,5 x 10,8 cm, 384 p.
Idées NRF Gallimard
Mots-clés : Avant, colonialisme, Communisme, Gide, Intellectuels, Malraux, marxisme, Nationalisme, PCF, Réalisme socialiste, Sartre
1967 • CAUTE David
Cote : CAUT
Le communisme a été pour plusieurs générations d’intellectuels de gauche, en France, la grande affaire de l’existence. Il le reste encore. Après avoir dégagé les principes qui ont dicté la politique culturelle du P.C.F., l’auteur se livre à l’examen chronologique détaillé de tous les moments qui, du Congrès de Tours à nos jours, en passant par la guerre d’Espagne, la Résistance, la guerre froide et la révolution hongroise ont provoqué, dans l’espoir, dans le drame, les grandes vagues d’adhésion, de ruptures et d’exclusions. Communisme – Intellectuel – Une analyse du cas de trois grands écrivains, Gide, Malraux, Sartre, précède un vaste inventaire où l’auteur se demande comment philosophes et historiens, peintres ou biologistes ont vécu le communisme dans leur propre domaine. Cette première étude universitaire d’ensemble, fondée sur le dépouillement d’une abondante littérature, est l’œuvre d’un étranger. David Caute est un jeune oxfordien qui est né au moment du Front populaire. C’est ce qui fait à ses propres yeux les limites de son ouvrage, mais pour beaucoup de lecteurs, son intérêt.
CAUTE David
1967
22,5 x 14 cm, 474 p.
NRF Gallimard
Mots-clés : Bretagne, Dominion, Gandhi, Grande-Bretagne, Inde, Labour, Nationalisme, Parti travailliste
1966 • FISCHER Georges
Cote : FISC
Cette étude, la première consacrée au sujet, examine, depuis 1900 jusqu’en 1947, l’idéologie et les attitudes travaillistes à l’égard de l’Inde, de son statut politique, de son régime économique et social, de son mouvement national. Cette idéologie et cette attitude portent la marque d’influences nombreuses et de facteurs divers : les idées libérales et radicales, les conditions économiques anglaises, les exigences de la vie politique et parlementaire de Londres, la nature et l’action du Congrès national indien ainsi que ses rapports avec le Labour. Ce dernier manifeste peu de sympathie pour le nationalisme, pour les changements brusques, pour ceux qui réclament l’indépendance immédiate et veulent l’arracher. Il se montre un partisan déterminé de la progression lente, par étapes, de la préparation à l’autonomie ou à l’indépendance. Les travaillistes proclament leur solidarité avec les ouvriers indiens et s’estiment responsables de leur sort ; ils tendent ainsi inévitablement à subordonner ce dernier aux exigences de leur propre politique. Ils conseillent aux Indiens de recourir uniquement aux méthodes constitutionnelles, de faire confiance à l’action que mènent leurs amis au Parlement de Westminster, de se méfier du nationalisme, aussi bien économique que politique. Pendant toute cette période les rapports entre le Labour et le nationalisme indien sont caractérisés par des malentendus et des images fausses. Les travaillistes cherchent à transplanter en Inde le modèle qui leur est familier, mais ce qui sera véritablement transmis ne leur appartient pas en propre. L’AUTEUR : Georges Fischer, docteur es sciences politiques, a été jusqu’en 1952 le directeur du département économique et social et représentant permanent aux Nations Unies de la Fédération Syndicale Mondiale (F.S.M.). Il est maître de recherche au C. N. R. S. et collaborateur de la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Il s’est spécialisé depuis quelques années dans l’étude des problèmes de la décolonisation. .
FISCHER Georges
1966
21,8 x 13,5 cm, 341 p.
François Maspero