Mots-clés : Économie, participation, Répression, stratégie politique				
		
						
		Février 1969				
					
			
				Une analyse de la conjoncture politique et des rapports de force est nécessaire à la définition par le mouvement étudiant de ses axes de luttes, de ses objectifs et des formes d’action qu’il choisit. Le mouvement étudiant doit répondre à la politique d’austérité, à la répression et à la participation en unifiant politiquement ses luttes. Il doit répondre par la transformation de ses structures en Comité d’Action-UNEF menant des luttes de masse qui permettront de peser réellement sur le rapport de forces entre la bourgeoisie et le mouvement ouvrier dans cette période de crise latente.
			 
			
			
		
							
		
						
					
						
				Mots-clés : participation, stratégie politique				
		
						
		Février 1969				
					
			
				Les étudiants dénoncent la participation qui leur est proposée. Pour eux, c’est la participation à la réorganisation capitaliste de l’Université, et aujourd’hui plus particulièrement, l’application de la politique gouvernementale dans le cadre de la « politique d’austérité ». Devant cette perspective, les étudiants et enseignants réformistes proposent un combat de l’intérieur, prônant le mot d’ordre « participons et améliorons », ou, au mieux, « contestons en participant ». Pourtant l’expérience montre que seule la mobilisation de masse compte. Ils proposent de faire appliquer dans les faits les décisions du mouvement.
			 
			
			
		
							
		
						
					
						
				Mots-clés : Mouvements Etudiants, participation				
		
						
		Février 1969 • Comité d'Action Caen et Médecine				
					
			
				
Le gouvernement reprend en main le Théâtre de la Maison de la Culture. Face aux « nouvelles formes de culture imposées » une centaine d’étudiants ont investi le théâtre pour une discussion après la représentation de Cyrano de Bergerac. S’ensuit une bataille rangée avec les forces de police et l’arrestation puis la condamnation à un mois de prison ferme d’Yves Sarciat. Au même moment les étudiants étaient invités fermement à participer aux élections. Les étudiants ont répondu par une participation massive sur des listes fantaisistes. Le comité d’Action encourage la mobilisation de masse face à la répression et refuse la participation organisée par le pouvoir avec la caution des étudiants.
			 
			
			
		
							
		
						
					
						
				Mots-clés : Mouvements Etudiants, participation, Université				
		
						
		Février 1969				
					
			
				Après le congrès de Marseille, la lutte contre la politique d’austérité, contre la politique de réorganisation capitaliste de l’université et la politique de participation constituent les axes fondamentaux du mouvement étudiant. Face à un gouvernement qui cherche à tester les capacités de résistance du Mouvement étudiant par tous les moyens, seul le développement des actions de masse peut être un rempart efficace contre toutes les attaques portées à celui-ci. Mise en place des Comités d’Action qui peuvent donner à l’ensemble des explications et les significations politiques des problèmes pour déterminer les axes de luttes et définir des mots d’ordre justes.