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Trente ans de parti : un communiste s’interrroge

Mots-clés : PCF

1978 • RONY Jean

Cote : RONY

Le parti communiste français constitue en France le premier parti ouvrier. Il est devenu une force politique pendant la période de lutte contre le fascisme et pour l’indépendance nationale, montrant par là même le rôle national de la classe ouvrière et son aptitude à défendre l’intérêt général. Mais ses états de service, ses titres n’ont-ils pas contribué à lui obscurcir les conditions politiques nouvelles qui se sont créées à partir de 1956 ? La crise du mouvement communiste international et l’ouverture d’une nouvelle phase d’expansion capitaliste n’ont pas suscité une interrogation en profondeur du PCF, qui semble être passé à côté de plusieurs occasions d’aggiornamento en 1956, en 1968, en 1978 et ne s’être libéré que péniblement des aspects négatifs de son héritage. Telles sont quelques-unes des questions que pose ce livre d’un militant communiste. Questions qui se focalisent toutes sur celle décisive du fonctionnement interne du PCF. Le PCF tel qu’il est, est-il le parti de sa politique ?

RONY Jean
1978
17,5 x 11 cm, 231
Christian Bourgois

Critique de la théorie du capitalisme monopoliste d’état

Mots-clés : CME, marxisme, PCF

1978 • THÉRET Bruno - WIEVIORKA Michel

Cote : THER

Ce livre a un objet précis, la mise en cause de ce qui, dans le discours politique et scientifique du Parti communiste français, se veut l’expression théorique la plus avancée, la seule pertinente et authentiquement marxiste rendant compte des réalités du capitalisme contemporain, la théorie du capitalisme monopoliste d’Etat : —- mise en cause de la logique interne de cette théorie, à travers les développements qu’elle connaît dans la littérature émanant du P.C.F. ; -=- mise en cause, à l’aide de documents statistiques récents, de son adéquation à la réalité dont elle prétend rendre compte; — mise en cause, puisque la référence aux pères fondateurs du marxisme est explicite et constamment affichée, de sa compatibilité avec les écrits de Marx sur lesquels elle affirme se fonder; — mise en cause, enfin, de la conception qu’elle développe d’un Etat fonctionnant sur le mode de la « dévalorisation » du capital au profit des monopoles. La critique de la théorie du « C.M.E. » s’accompagne de propositions positives qui posent, à propos de la fiscalité ou de l’épargne, quelques jalons pour une analyse originale de l’intervention économique de l’Etat. Elle se dégage, en conclusion, du terrain économique sur lequel se situent les tenants du « C.M.E. » pour s’interroger sur le projet politique et la conception de l’Etat qui sous-tendent ladite théorie.

THÉRET Bruno – WIEVIORKA Michel
1978
22 x 14 cm, 120 p.
Maspero

La question coloniale et la politique du Parti communiste français 1944-1947. Crise de l’impérialisme colonial et mouvement ouvrier

Mots-clés : Afrique, colonialisme, Impérialisme, Indochine, Moyen-Orient, Nationalisme, Orient, PCF, Socialisme

1977 • MADJARIAN Grégoire

Cote : MADJ

A l’heure où fleurissent les réexamens critiques de l’histoire contemporaine, il est curieux de constater qu’il est un domaine qui brille par son absence : la propre histoire du mouvement ouvrier français. Cette histoire n’aurait-elle droit qu’au silence, à la répétition ou à l’optimisme de commande ? Serait-elle seule à ne susciter aucune interrogation ? Cette histoire dont nous sommes, bon gré, mal gré, les héritiers, n’a-t-elle donc rien à nous apprendre ? Durant des années, la crise de l’impérialisme colonial a bouleversé la vie politique en France au point d’emporter la république parlementaire. A l’égard des révolutions anticoloniales, les grands choix et les attitudes politiques se déterminent dans l’immédiat après-guerre, à une époque où le P.C.F. et la S.F.I.O. participent au gouvernement. Quels rapports se nouent ou se dénouent à cette époque entre le mouvement ouvrier et les mouvements de libération nationale ? Qu’advient-il de la stratégie d’alliance des prolétaires et des peuples opprimés ? La crise de l’impérialisme colonial a mis à l’épreuve valeurs, conceptions et stratégies, elle a façonné le présent du mouvement ouvrier comme des pays du tiers monde. N’est-elle pas un révélateur ? Ne recèle-t-elle pas certaines réponses à nos interrogations actuelles ?

MADJARIAN Grégoire
1977
22 x 13,5 cm, 282 p.
François Maspero

On chantait rouge

Mots-clés : Munich, PCF, Résistance, Révolution, Staline

1977 • TILLON Charles

Cote : TILL

On croyait connaître Charles Tillon : mutin de la mer Noire en 1919, chef des Francs-Tireurs et Partisans pendant la Résistance, ministre communiste à la Libération, exclu du Bureau politique après « un procès de Moscou à Paris ». Voici qu’avec ce livre, on découvre l’un des témoins principaux de l’histoire de notre temps. Voici qu’à suivre cette vie commencée en Bretagne, comme ouvrier, on parcourt toute la mémoire de ce siècle et on pénètre au cœur de ses drames. Non pas seulement la mémoire politique, les enchaînements qui font de Tillon un leader syndicaliste qui dirige dans les années 20 les grandes grèves des marins pêcheurs, puis le membre de la direction du Parti communiste — il en sera le délégué au cours des sombres jours de Prague à l’heure de Munich et en avril 1939, en Espagne, le dernier Français solidaire des vaincus ; enfin de chef de guerre des Partisans pendant la Résistance, puis le ministre de l’Air du général de Gaulle. En fait, les mémoires de Charles Tillon sont l’une de ces œuvres rares où un acteur de premier plan est aussi un écrivain à la plume forte, au regard tour à tour acéré et sensible. Un écrivain qui sait faire surgir devant nous événements et personnages et se met au service de l’histoire pour nous en montrer les coulisses. Chaque chapitre — ainsi celui sur l’attitude des communistes en juin 1940, après la débâcle — contient une révélation à toutes les lignes. Des dirigeants politiques, et non des moindres, que l’on croyait définitivement campés par tant de chroniqueurs, surgissent tout à coup différents. On chantait rouge est donc une contribution essentielle à la connaissance de notre temps. Mais c’est plus encore. Tillon sait en quelques lignes camper une situation, des personnages. Qui pourra oublier les soldats sur les quais d’Alicante alors que s’effondre l’Espagne républicaine ? Livre de passion et de vérité, livre d’acteur qui apporte sur le mouvement ouvrier, sur le Parti communiste, sur l’attitude du Kremlin, des faits ignorés, On chantait rouge est un livre d’émotion. Avec lui tout un pan de notre histoire — une histoire profonde — se trouve ramené au jour. A l’heure des choix, le livre irrécusable d’un homme droit qui porte devant nous le témoignage de sa vie.

TILLON Charles
1977
24 x 15,5 cm, 580 p.
Laffont

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