Mots-clés : Croyance, Histoire, marxisme, Philosophie, Science
1977 • AUBRAL François, DELCOURT Xavier
Cote : AUBR
Un vent nouveau spiritualiste souffle sur la scène de notre société en crise. « Le cadavre de Dieu », paraît-il, « bouge encore. » Des gourous, aussi conventionnels que désarmants, captivent un public en mal de sortilèges, révélations et bonnes aventures. De tous côtés, on part en quête de l’inconnu, du bizarre et du sensationnel. Certains attendent l’extase ou rêvent du grand voyage. D’autres veulent revivre un état de nature imaginaire et se livrent à des pratiques hygiéniques prétendument écologiques. Partout le désarroi. Les mass média, à grand renfort d’images et de commentaires, amplifient ce concert. Dans ce paysage de sorcières et de mages, radios et journaux se font l’écho d’une rumeur venue d’on ne sait où, annonçant la naissance d’une soi-disant « nouvelle philosophie ». A dire vrai, ceux qui traînent derrière le label « nouvelle philosophie » semblent totalement étrangers à la philosophie contemporaine, par ailleurs bien vivante. – La désillusion – La science, le réel et l’histoire – Léviathan revisité : le maître — La rébellion impossible – La croyance – La foire philosophique – La pub-philosophie – Politiques des “nouveaux philosophes” – Pour la philosphie
AUBRAL François, DELCOURT Xavier
1977
17,8 x 10,8 cm, 346 p.
Gallimard
Mots-clés : Idéologie, marxisme, Matérialisme historique, Philosophie
1976 • LABICA Georges
Cote : LABI
La philosophie dans son rapport au marxisme : le matérialisme historique est-il l’évacuation de la philosophie comme spéculation idéaliste ? Lui reste-t-il une place, aussi petite fût-elle ? La philosophie est-elle une forme particulière ou peut-être la forme privilégiée de ce que l’on appelle idéologie ? Doit-elle alors disparaître à tout jamais ? Marx et Engels, dont le travail commun est plus connu (c’est aussi pourquoi il l’est mal), ont-ils toujours eu, sur cette question, la même position, les mêmes évaluations ? Leur cheminement vers l’élaboration d’une science radicalement nouvelle et révolutionnaire, le matérialisme historique, exige une sortie (Ausgang) tout aussi radicale de la philosophie. Le travail de G. Labica suit pas à pas ce va-et-vient de la philosophie à ce qui n’est pas elle. Tous les hommes doivent-ils être philosophes, au sens où l’entend Gramsci ? En somme la philosophie avec de multiples points d’interrogation, au travers de Feuerbach, Hegel et Lénine. C’est une genèse extraordinaire de la formation de la pensée marxiste ; cheminements, traversées, ruptures à l’intérieur/extérieur du grand théâtre de la philosophie allemande qui figure en sa diversité toute philosophie possible. Le titre même, « statut marxiste de la philosophie » (et non statut de la philosophie marxiste) implique la démonstration qui est faite : pour un marxiste, pas de philosophie.
LABICA Georges
1976
23 x 15,5 cm, 390
Editions Complexe
Mots-clés : Comte, Economisme, marxisme, Parti, Philosophie, Positivisme
1976 avril • DEMALDENT Jean-Marie
Cote : AUDIO
Rencontre du cycle d’étude Marxisme et philosophie 1975-1976 du Centre populaire de formation socialiste. Introduction 1. Le jugement de Marx sur le positivisme 2. Pénétration du positivisme dans le marxisme (1870-1920) 3. La question d’Engels et la persistance du « positivisme » dans le marxisme de la IIIe Internationale 4. Renaissance actuelle du positivisme bourgeois et sa pénétration dans le marxisme 1ère partie : Marxisme, scientisme et positivisme 1. Le « positivisme » est un « scientisme » 2. Marx, critique du « scientisme » 3. Critique de la théorie non-dialectique de la « fusion » de la science et du prolétariat (question du Parti) 2ème partie : Évolutionnisme, positivisme et marxisme 1. Sociologie et histoire chez Comte : un pseudo-développement sans changement réel 2. La méthode de Marx. L’histoire, un développement réel qui n’obéit pas à des lois naturelles supra-historiques 3. Positivisme et évolutionnisme dans le marxisme de la IIe Internationale et chez Engels. 3ème partie : Positivisme, nationalisme et marxisme (A propos de la IIIe thèse sur Feuerbach) 4ème partie : Positivisme, mécanisme, économisme et marxisme 1. Qu’est-ce que l’économisme ? 2. Marx critique de l’économisme politique 3. L’économisme de la IIe Internationale
DEMALDENT Jean-Marie
1976 avril
45’ x 2
Mots-clés : marxisme, Philosophie, Révisionnisme
1976 • Morin - Korsch - Barrucand - Axelos - Gabel - Frankin - Lapassade - Duvignaud - Fougeyrollas - Fejto - Misrahi - Textes réunis par Claude FISCHLER
Cote : Revues- Boite A
Ré-édition en volume thématique des numéros de la revue Arguments 1956-62 : n° 2 (fevr-mars 57) ; n° 5 (déc 57) ; n° 7 (avr-mai 58) ; n° 14 (2°trim. 59) ; n° 18 (2° trim. 60) ; 25-26 (1°-2° trim. 62) Notre réflexion débouche sur une critique totale, non pas du marxisme, mais du marxisme totalitaire, c’est-à-dire le marxisme qui accède au stade suprême de la capitalisation monopoliste de la vérité, qui n’est autre, une fois qu’un tel marxisme s’implante dans un grand empire, que le stade suprême de l’impérialisme — l’autre, celui dont parlait Lénine, n’étant que l’avant-dernier. Mais, le lecteur l’aura également compris, notre entreprise est très éloignée de cette mise à mort de Marx, à quoi procèdent actuellement de jeunes Brutus, qui contemplent rêveusement le poignard planté dans le cœur de leur père César. Si la crétinisation stalinienne a imposé dans la vénération l’idée que Lénine découle directement de Marx et Staline de Lénine, la décrétinisation ne consiste pas à inverser les scènes au sein d’une même logique, et à attribuer à Marx la paternité directe du léninisme, à Lénine la paternité directe du stalinisme. Le seul progrès que nous puissions accomplir ne peut être que celui de la complexité. Le méta-marxisme commence avec l’idée qu’on ne peut liquider le marxisme de la façon dont le marxisme est liquidateur, qu’on ne peut simplifier le marxisme de la façon dont le marxisme est simplificateur. Il ne peut être que plus complexe que le marxisme, donc être capable de le comprendre, et d’en intégrer le noyau fort, c’est-à-dire la pensée de Marx. – Thèses ou prothèses – Ouverture sur l’impensé du marxisme – Réviser le révisionnisme – Marxisme : sciences, philosophie, idélologie ? – Que faire ?
Morin – Korsch – Barrucand – Axelos – Gabel – Frankin – Lapassade – Duvignaud – Fougeyrollas – Fejto – Misrahi – Textes réunis par Claude FISCHLER
2
1976
18 x 10,8 cm, 320 p.
UGE 10/18