Cote : BARJ

Après soixante-treize ans d’une existence mouvementée faite de luttes et d’espoir, remplie d’abnégation et bien souvent d’héroïsme, traversée de faiblesses et d’erreurs, riche aussi de victoires, la C.G.T. reste toujours — et de loin — la principale organisation syndicale française, la seule à se réclamer officiellement de la lutte des classes et à dans ses statuts qu’elle œuvre pour la « disparition du salariat et du patronat ». Retracer, même sommairement, l’histoire de la C.G.T., c’est écrire l’histoire de tout le mouvement ouvrier français depuis trois quarts de siècle : tel n’est pas notre propos. Le but de cet ouvrage est bien plutôt — à la lumière, bien sûr, de certains aspects cruciaux de son histoire — de « saisir » la C.G.T. actuelle, d’en décrire la structure, d’en analyser le fonctionnement, de comparer la vision qu’elle a d’elle-même à son comportement concret et, à cette occasion, d’essayer de dégager quelques perpectives valables pour le syndicalisme actuel. (André Barjonet : avertissement)

BARJONET André
1968
18 x 11,5 cm, 192 p.
Seuil. Politique

Cote : CAHIERS CES

Avant-propos, par J.M. Vincent Premier débat La théorie du calcul économique rationnel et la décentralisation de la planification socialiste, par Jean Bénard 19 Discussion 49 Deuxième débat Le problème de la réforme du système soviétique de planification, par Henri Denis 71 Discussion 85 Troisième débat Loi de la valeur, calcul économique et planification socialiste, par Ernest Mandel 109 Discussion 141 Quatrième débat Les aventures de la planification en Allemagne de l’Est, par J.-M. Vincent 171 Discussion 191 Exposés complémentaires L’expérience yougoslave, par Yves Durrieu et Joseph Fisera 199

Exposés de J. Bernard, H. Denis, E. Mandel, J.-M. Vincent, etc.
82-87
1968 juin-sept.
21 x 13,5 cm, 224 p.

Pierre Mendès-France fait des propositions concernant la construction européenne. Il préconise l’institution d’une autorité politique européenne dotée d’attributions propres pour mener à bien une action collective  basée sur une planification à l’échelle de l’Europe. Il propose une harmonisation des mécanismes bancaires et une politique monétaire commune. Il demande une harmonisation des objectifs sociaux pour favoriser la redistribution sociale. Que se soit dans le domaine des investissements, de la science et de la technique il lui semble urgent d’instaurer la coordination des politiques.

Cote : GUTE

Cet ouvrage a été rédigé au terme de plusieurs séjours de l’auteur à Cuba, totalisant près de trois ans de travail sur le terrain. Son contenu est à la fois le résultat d’une connaissance directe des réalités concrètes des Fermes d’Etat, où l’auteur fut chargé d’un programme particulier de production agricole, et de sa participation aux travaux technico-économiques effectués au niveau des organismes centraux. Par ailleurs, il est également le fruit d’une réflexion menée en commun avec le Professeur Ch. Bettelheim à l’occasion des travaux sur les problèmes économiques cubains effectués régulièrement par lui depuis 1962. Le lecteur ne trouvera ici ni un reportage ni des « observations » éparses sur l’agriculture cubaine. D’autres écrits peuvent être consultés à cette fin. Il ne s’agit pas non plus d’une étude étroitement technique susceptible de n’intéresser que de rares spécialistes de l’agriculture. Le présent ouvrage s’adresse au lecteur soucieux de s’informer systématiquement des problèmes posés par la transition du capitalisme au socialisme. Plus spécifiquement il constitue une synthèse des problèmes techniques, économiques et politiques posés par l’organisation et le développement de l’agriculture dans le cadre d’une révolution socialiste. Les solutions spécifiques de Cuba, souvent nouvelles et audacieuses, viennent s’ajouter aux cadres de références déjà existants, pour les pays où des changements socio-politiques révolutionnaires sont en gestation.

GUTELMAN Michel
1967
24 x 16 cm, 229 p.
François Maspero