PSU. Congrès Saint-Etienne (1979) (1)

Mots-clés : Armée, autogestion, Europe, Nucléaire, presse, PSU Congrès, Unité populaire

1979 12-14 janvier

Cote : 1979

– Texte manuscrit Bourdet lu à la tribune – Notes manuscrites : composition du bureau, délégués des courants, soutien à Lip, liste délégations étrangères, 3 propositions pour l’élection DPN, intervention IDS Lyon, soutien au CRI, – Tableaux des votes : report Europe à un conseil national, prise en considération courant C, votes divers – Motion Essonne (candidature 1981) – Candidatures proposées à la DPN, candidatures CNS – Motion nucléaire – Fédération 93 : Initiatives (3 axes) – Motion de soutien à Manufrance – Statuts du PSU Bretagne – Secrétariat de séance du vendredi – Commission structures : composition de la commission (manuscrit), textes votés – Liste manuscrite des participants au congrès – Dossier d’accueil ; projet d’orientation section d’Eaubonne ; modifications statutaires votées à Strasbourg; – Loire-Atlantique : intervention vietnamienne au Cambodge – Six campagnes pour le contrôle – Information enfance – Proposition de modifications statutaires – Congrès fédéral Paris – Texte Essonne, Boulogne, Paris 5° – Pour le syndicat de soldats, IDS – Motion sous-commission nucléaire – Soutien fédération objecteurs de conscience – Texte commission emploi – Europe : le fabuleux ticket ; rapport de la sous-commission ; financement campagne – Rassemblement des autogestionnaires – Projet d’hebdomadaire Maintenant ; élaboration du projet (C.M. Vadrot) – L’unité populaire aujourd’hui

1979 12-14 janvier

« Pour ». Pour écrire la liberté

Mots-clés : Belgique, presse

1979 - 1980 - 1981

Cote : REVUES POUR

Administration – rédaction : Bruxelles Quelques numéros du 241 (18 janvier 1979) au 354 (1 avril 1981) POUR est un enfant de la «Nouvelle Gauche», de cette nouvelle génération qui. depuis 1968, s’appuie sur les acquis du mouvement ouvrier et sur les nouvelles formes de lutte pour élaborer une conception du socialisme et une stratégie révolutionnaire adaptées aux conditions économiques, politiques et culturelles de l’Europe Occidentale. Nous pratiquons un journalisme de combat, un journalisme engagé. Cela signifie que nous ne voulons pas seulement raconter ou analyser l’actualité, mais aussi la vivre sur le terrain, aux côtés de ceux qui luttent. POUR est un outil de mobilisation et de combat qui s’adresse à l’ensemble de la gauche ouvrière et populaire. Produit et dirigé par l’organisation «Pour le Socialisme», notre hebdomadaire est conçu et réalisé avec la collaboration active de travailleurs et d’étudiants progressistes indépendants. Parallèlement, un réseau de correspondants, en construction à travers tout le pays, doit nous permettre de recueillir à la base les centaines d’informations et de témoignages qui font la vie d’un journal populaire. Ce réseau de correspondants, il ne tient qu’à vous de le renforcer. POUR est un journal militant, autoproduit depuis A jusqu’à Z par ses collaborateurs: écriture, composition, montage, impression, abonnements, ventes. Chaque membre de l’équipe partage son temps entre des tâches manuelles et intellectuelles, entre des tâches mortes et vivantes. Tous les responsables de secteurs sont élus, critiqués et révocables. Les (rares) permanents reçoivent une somme identique, qui ne varie que selon leurs besoins (personnes à charge…). Cette structure de travail favorise le développement d’une idéologie socialiste et égalitaire. En outre, POUR peut ainsi, grâce à un prix de revient très bas, être totalement financé par le travail et le soutien de ses militants, sympathisants et lecteurs. Des campagnes de souscription, fêtes de solidarité et récoltes de dons sont régulièrement organisées pour lui permettre de se développer. De bi-mensuel irrégulier sortant sur 8 pages.POUR a ainsi pu devenir, en l’espace de 6 ans, un hebdomadaire touffu dont l’audience croît sans cesse.

1979 – 1980 – 1981
36 x 29 cm

La presse parallèle

Mots-clés : front autogestionnaire, presse

26 Octobre-1er Novembre 1978 • Claude-Marie Vardot

Née des prolongements de Mai 1968, la presse parallèle, qui s’est spécialisée dans la contre-information, a du mal à capter ses lecteurs, à s’imposer et à vivre. Les journaux comme Klaperstei 68, le Clampin libéré, la Criée, Fausse Commune, le Journal des Transparents, Anti-Intox, la Cote d’Alerte, le Parapluie ne sont plus que des souvenirs alors que certains ont tiré à plusieurs milliers d’exemplaires. Les raisons sont multiples mais souvent les mêmes :  l’arrêt de leur diffusion est conséquente au départ de leurs animateurs ou encore parce que ces journaux ne trouvent pas une assise auprès de leurs lecteurs. L’analyse de Claude-Marie Vardot démontre qu’un certain professionnalisme est nécessaire pour capter le lecteur qui n’est pas habitué à faire un effort de lecture. Par ailleurs, il ajoute que la presse de contre-information ne peut vivre qu’avec un réseau de liaisons qui l’aide à vivre surtout dans les provinces dominées par un seul organe de presse. Le front autogestionnaire devrait ré-inventer la presse de contre-information, sans négliger les obstacles, lui donner une unité en tissant les mailles d’un véritable filet de contre-information avec une résolution collective des difficultés techniques car c’est un outil qui est nécessaire à toute lutte prolongée.

Le dossier Hersant

Mots-clés : France, Hersant, Le Figaro, presse

1977 • BRIMO Nicolas , avec la collaboration d’Anne Guérin

Cote : BRIM

« Affairiste », « mégalomane », « tartarin », ces quelques qualificatifs que des journalistes de Paris-Normandie, dans un livre noir, avaient accolés au nom de leur patron Robert Hersant, leur valurent une plainte en bonne et due forme devant les tribunaux. Il régnait déjà sur 15 % de la presse française et s’apprêtait alors à racheter le vénérable Figaro. Un mois plus tard, le Canard Enchaîné publiait à sa « une », en gros caractères rouges : « Pour Le Figaro : un ex-nazi, un ex-escroc ». Cette fois, Robert Hersant négligea de faire appel à la justice. Tel est l’homme qui contrôle, en 1977, 20 % de la presse française (après le rachat du Figaro et de France-Soir). Aucun patron de presse français n’a suscité autant de réactions passionnelles, autant de protestations véhémentes, autant d’articles que Robert Hersant. Aucun, non plus, n’a contrôlé autant d’exemplaires. Aucun n’a fait preuve d’un cynisme aussi tranquille. Aujourd’hui, « R.H. », comme l’appellent entre eux ses collaborateurs, règne. Aucune force politique ou syndicale n’a su lui faire obstacle. Il faudra bien qu’un jour la profession dans son ensemble et les militants de gauche analysent les raisons de cet échec. Vomir sur « R.H. » ne saurait suffire. Il n’est que temps d’apprendre à le combattre. Ce livre n’a d’autres prétentions que d’en fournir quelques moyens. Directeur de journaux, Robert Hersant a horreur de l’information. S’il est devenu dans la France de 1977 l’homme qui édite le plus de quotidiens, il le doit d’abord à cette qualité. Il n’est aujourd’hui que justice de le prendre à ce piège en informant sur son ascension résistible, des prisons de l’épuration aux fauteuils directoriaux. Nicolas Brimo, journaliste au Canard enchaîné, a collaboré notamment à L’Unité, a écrit en 1975, avec Claude Angeli, Une milice patronale : Peugeot. Il prépare un recueil sur Paul Nizan, journaliste.

BRIMO Nicolas , avec la collaboration d’Anne Guérin
1977
22 X 13,5 cm, 134 p.
François Maspero

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