Mots-clés : Patronat, Protection Sociale, Salariat
1995 • Robert CASTEL
Cote : CAST
Les Métamorphoses de la question sociale Il a fallu des siècles de sacrifices, de souffrances et d’exercice continu de la contrainte pour fixer le travailleur à la tâche, puis pour l’y maintenir en lui associant un large éventail de protections qui définissent un statut constitutif de l’identité sociale. Mais c’est au moment même où la » civilisation du travail « , issue de ce processus séculaire, paraissait consolidée sous l’hégémonie du salariat et avec la garantie de l’Etat social que l’édifice s’est fissuré, faisant ressurgir la vieille obsession populaire d’avoir à vivre » au jour la journée « . Désormais, l’avenir est marqué du sceau de l’aléatoire. La question sociale, aujourd’hui, se pose à partir du foyer de la production et de la distribution des richesses, dans l’entreprise, à travers le règne sans partage du marché _ et donc n’est pas, comme on le croit communément, celle de l’exclusion. Elle se traduit par l’érosion des protections et la vulnérabilisation des statuts… L’onde de choc produite par l’effritement de la société salariale traverse toute la structure sociale et l’ébranle de part en part. Quelles sont alors les ressources mobilisables pour faire face à cette hémorragie et pour sauver les naufragés de la société salariale? Sociologue, Robert Castel est directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.
Robert CASTEL
1995
23,5 X 15,5 cm, 496 p.
Fayard Collection “L’espace du politique”
Mots-clés : Protection Sociale, Sécurité Sociale
Septembre - Octobre 1979 • Claude Hauser avec la collaboration de Pierre Feuillet et du Dr Granier
Devant le trou chronique de la Sécurité Sociale, le gouvernement a choisi de faire payer les salariés. La situation économique et le chômage en constante augmentation prive l’organisme d’une part de ses ressources. En outre les dépenses de santé sont en constante élévation et il faudra compter de plus en plus avec une augmentation des dépenses vieillesse. L’Etat a choisi d’augmenter les cotisations des salariés tout en préservant les hauts salaires et les cotisations patronales. Face à cette situation le PSU entend soustraire le système de santé des lois du marché par l’autogestion de l’assurance maladie, la création d’un régime unique de sécurité sociale avec la suppression des régimes spéciaux, la gratuité des soins pour tous les résidents et le maintien du revenu intégral en cas d’arrêt de travail, la suppression du paiement à l’acte et du prix de journée hospitalier, la création d’unités sanitaires de base, une décentralisation des organes de décision associant la Sécurité sociale à l’Etat et aux collectivités locales… Une conception différente pour un autre système de santé.
Mots-clés : Portugal, Protection Sociale
Avril-Juin 1976 • Josette Gosselin
Les problèmes de la santé ont été des questions abordées au cours de la crise révolutionnaire qui a agité le Portugal au lendemain du 25 Avril. Cependant les expériences de pouvoir populaire dans ce domaine ont été sans doute moins importantes et moins significatives que dans d’autres domaines. La situation sanitaire du Portugal jusqu’aux années 60 était devenue intolérable, le régime fasciste avait été même obligé de prendre des mesures considérables en particulier sur les vaccinations. L’auteur fait le point sur cette situation sanitaire et note que malgré tout une remise en cause radicale des systèmes existants était en train de naître.
Mots-clés : Protection Sociale
Octobre 1970
La réforme de la Sécurité sociale en 1967 se caractérise « par une diminution du salaire différé pour les salariés et les vieillards, une diminution de la représentation syndicale dans les conseils, un retour à la gestion risque par risque sur le type des assurances privées ». A son opposé, la M.N.E.F a pour objectif la gratuité de la santé. Pour cet objectif elle prône la nationalisation et salariat médical, le développement de la médecine de secteur, la prise en compte des conditions de vie au travail, la gratuité des soins, et l’association des travailleurs dans les secteurs de santé et de prévention.