Mots-clés : Mouvements Etudiants, Protection Sociale, Santé
Octobre 1970
Les récentes luttes des étudiants en médecine, des médecins psychiatres, des employés de la Sécurité Sociale, des travailleurs hospitaliers démontrent l’existence d’un terrain de luttes spécifique : le secteur santé. Ces quatre exemples de luttes récentes démontrent la nécessité d’une réorientation de la lutte dans ce secteur.
Mots-clés : Protection Sociale, Santé
Janvier 1970 • Jean-Roger Fontaine
Les compagnies d’assurances et les mutuelles n’ont ni les mêmes droits ni les mêmes obligations. Les premières sont inscrites dans une logique de marché tandis que les mutuelles sont soumises à l’équilibre budgétaire et les cotisations sont à taux prescrit. Pourtant il semble bien que le dumping commercial pratiqué par les compagnies d’assurance ne soit qu’un leurre et qu’en fin de compte le service rendu ne soit pas celui attendu. En revanche, on s’aperçoit qu’en diminuant les taux de remboursement (Ordonnances de 1967), ce sont les assurés qui supportent la dépense et au-delà d’une lutte d’intérêts commerciaux, ce sont les fondements de la protection sociale qui sont en jeu.
Mots-clés : Protection Sociale, Santé
Novembre 1969
Créée à l’origine pour le dépistage de la tuberculose, la M.P.U (Médecine Préventive Universitaire) devrait selon la commission Mallet développer une action de dépistage des troubles psychopathologiques d’inadaptation pouvant entraîner des échecs universitaires. L’U.N.E.F. et la M. N.E.F déplore le fait qu’on ne pose que les problèmes de dépistage sans poser les problèmes de prévention c’est-à-dire sans s’attacher aux racines mêmes des troubles qui seraient liés à l’actuelle structure universitaire.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, Protection Sociale, sélection
Octobre 1969 • Georges-Clément Alhadef, Paul-Main Duprez, Claude Malhuret, J.C.Amzalac
Le mouvement de revendication des étudiants en médecine fait suite à la publication de l’arrêté dit « GUICHARD – BOULIN » et donne lieu dès sa publication le 26 septembre 1969 à une polémique qui oppose non seulement les étudiants, mais aussi les médecins, les enseignants et les politiques.
Le syndicat autonome des enseignants de médecine (avec l’appui de l’Ordre des médecins) défend une sélection très sévère et le maintien du concours de l’internat, affirmant que l’afflux d’étudiants vers les facultés de médecine risque de créer une baisse de la qualité de la médecine.
Le Docteur J.C. AMZALAC, Médecin du dispensaire de Paris MNEF et P. DUPREZ, du comité d’action UNEF Médecine dénoncent ces arguments : pour eux, les défenseurs de la sélection sont aussi les défenseurs de la hiérarchie médicale.