Mots-clés : Etat, Fascisme, Idéologie, Psychologie, Race, sexualité, Travail
1979 • Wilhem REICH
Cote : REIC
Datant des années de crise en Allemagne de 1930 à 1933, cette étude classique de Wilhelm Reich demeure une contribution capitale à la compréhension d’un des principaux phénomènes de notre temps : le fascisme. Reich rejette vigoureusement l’idée que le fascisme représenterait l’idéologie ou l’action d’un individu isolé, d’une nation précise ou encore de tel ou tel groupe politique ou ethnique. Il refuse également l’explication purement socio-économique avancée par les marxistes. Il voit dans le fascisme l’expression de la structure caractérielle irrationnelle propre à l’individu moyen dont les besoins et les pulsions primaires, biologiques, ont été réprimés depuis des millénaires. Reich analyse minutieusement la fonction sociale de cette répression et le rôle capital qu’y jouent la famille et l’Eglise. Il montre combien toute forme de mysticisme organisé, y compris le fascisme, s’explique en définitive par le désir orgastique insatisfait des masses. L’importance actuelle de cet ouvrage ne peut être niée. La structure caractérielle humaine qui fut à l’origine des mouvements fascistes organisés demeure : elle domine encore les conflits sociaux d’aujourd’hui. Si nous voulons éviter à notre monde de sombrer dans le chaos et l’agonie, il faut que nous prêtions toute notre attention à la structure caractérielle qui peut provoquer cette catastrophe; il faut que nous comprenions la psychologie de masse du fascisme. Chap 1 – L’idéologie comme puissance matérielle Chap 2 – L’idéologie de la famille autoritaire dans la psychologie de masse du fascisme Chap 3 – La théorie raciale Chap 4 – Le symbolisme de la croix gammée Chap 5 – La famille autoritaire vue dans la perspective de l’économie sexuelle Chap 6 – Le mysticisme: organisation anti-sexuelle internationale Chap 7 – la lutte de l’économie sexuelle contre le mysticisme Chap 8 – La politique sexuelle: quelques problèmes pratiques soulevés Chap 9 – La masse et l’Etat Chap 10 – Les fonctions biosociales du travail Chap 11 – Donner de la responsabilité au travail d’importance vitale Chap 12 – L’erreur de calcul biologique dans la lutte de l’homme pour la liberté Chap 13 – La démocratie naturelle du travail
Wilhem REICH
1979
18 X 11 cm, 350 p.
Petite Bibliothèque Payot
Mots-clés : Civilisation, Démographie, Euthanasie, Génétique, Médecine, Psychologie
1976 • Marc ORAISON
Cote : ORAI
Depuis environ cent mille ans — autant qu’on sache — l’espèce vivante qui parle et se nomme elle-même Homo sapiens évolue, travaille, « progresse ». Après des millénaires d’une lente émergence dont nous ne savons pas grand-chose, la civilisation accessible à l’exploration historique apparaît. Et soudain, en quelques siècles à peine, surgit la civilisation contemporaine : scientifique et technique. Partant du domaine médical, l’auteur — qui a été lui-même chirurgien — tente d’exprimer une bouleversante constatation. Homo sapiens, par son effort de « savoir » et de « pouvoir », a déclenché des puissances irréversibles qui lui échappent aujourd’hui et vont tragiquement contre son désir. Or, on le sait, il n’y a pas de « maître sorcier » pour remettre de l’ordre. Alors ? Que signifie cette monstrueuse et inhérente contradiction ? Maints faits concrets tirés d’une expérience qui se situe aux carrefours de la médecine, de la psychologie et de la vie sociale, permettent à l’auteur d’éclairer une question à laquelle notre époque ne peut plus échapper.
Marc ORAISON
1976
20,514 cm, 160 p.
Seuil
Mots-clés : Evolution sociale, Freud, Marx, Matérialisme dialectique, Psychologie, Rêve
1967 • OSBORN Reuben
Cote : OSBO
R. Osborn est un psychologue britannique qui s’est intéressé depuis de nombreuses années au problème des relations entre les deux courants de pensée les plus marquants de notre temps : Marxisme et psychanalyse. Dans cet ouvrage, il fait le point des deux doctrines, héritées de Marx et de Freud ; il montre comment leurs efforts se complètent, dans leur tentative pour comprendre l’homme et la société de notre temps, pour libérer cet homme des forces irrationnelles qui l’aliènent, en lui et autour de lui.
OSBORN Reuben
1967
18 x 11 cm, 186 p.
Petite bibliothèque Payot
Mots-clés : allocation d'études, contre plan, Enseignement - Réforme, Psychologie, UNEF
Janvier 1965 (?) • Jean-Claude Gillet, Jeanine Prat, François Pertus, Jean Tercé
Ce numéro de Perspectives de la Section ESU Sorbonne-Lettres regroupe plusieurs textes qui sont l’écho des préoccupations des militants de gauche et du syndicat étudiant. Le texte intitulé UNEF : Débats Politiques importants signé par Jean-Claude Gillet pose la question de la stratégie de l’UNEF à long terme, ses conséquences à court et moyen terme face à la crise qui traverse le syndicat étudiant. Le texte de François Pertus : Le contre-plan s’inscrit dans le débat amorcé par le PSU lors de la présentation à la presse le 23 Novembre 1964 de ses propositions pour un contre-plan. Il explicite les raisons du contre-plan, et le pourquoi du refus du Vème Plan, à la veille du débat parlementaire. Le dernier article intitulé : « La révolution au Musée », signé par Jean Tercé, Secrétaire ESU section Droit était paru fin 1964 dans l’étudiant Socialiste, Bulletin N°3 de la section Droit-Sciences Eco. Ce texte s’adresse aux mouvements de gauche ; il rappelle les valeurs du Socialisme et affirme le devoir pour les militants ESU/PSU de reprendre le dialogue avec tous les courants ouverts à la réflexion et au changement.
L’article de Jeanine Prat pose la question de la psychologie et surtout de sa place dans une réflexion socialiste.