Robespierre, reviens !

Mots-clés : Révolution française, Robespierre

2012 • Alexis CORBIERE - Laurent MAFFEÏS

Cote : CORB

Il souffle un vent mauvais sur la manière dont se transmet l’histoire de la Révolution Française. Pas un mois ne passe sans qu’elle soit calomniée, caricaturée et suspectée des pires crimes. Moquer la Révolution et avoir la nostalgie de l’Ancien Régime semble même devenu «tendance». Toutes ces attaques se concentrent généralement sur un homme : Robespierre. Oser le citer et le défendre, c’est prendre aussitôt le risque en retour des pires insultes. Et, comme toujours, à travers lui, c’est la grande Révolution qui est visée. Voilà pourquoi, en tant que militants politiques engagés, il nous a semblé urgent d’aider à transmettre quelques faits et arguments, facile d’accès, à tous ceux qui subissent ou observent, souvent désarmés, cette offensive idéologique. Défendre Robespierre et la Révolution Française n’est donc pas une querelle passéiste, c’est la condition pour bâtir aujourd’hui une gauche tournée vers l’avenir. Laurent Maffeïs est responsable du secteur Études du Parti de Gauche et militant du Front de Gauche. Il travaille depuis plus de dix ans avec Jean-Luc Mélenchon dont il est aujourd’hui le directeur de cabinet. Alexis Corbière est secrétaire national du Parti de Gauche et Conseiller de Paris. Il est l’auteur de tribunes publiées régulièrement dans Le Monde, L’Humanité, Médiapart, le JDD, etc.

Alexis CORBIERE – Laurent MAFFEÏS
2012
17 x 12 cm, 128 p.
Bruno Leprince Politique à gauche

Penser la Révolution française

Mots-clés : Cochin, Jacobinisme, Révolution française, Tocqueville

1978 • FURET François

Cote : FURE

La Révolution française n’est pas un sujet historique comme les autres ; c’est un patrimoine politique et moral plus qu’une curiosité intellectuelle. Deux cents ans après, l’événement central de notre histoire continue à être pensé dans les termes qu’il a fait naître. S’il est donc vrai que, de la Révolution française, il existe autant d’histoires que de familles politiques depuis qu’elle a paru sur notre théâtre national, il reste que toutes ces histoires, opposées par les opinions qu’elles expriment, ont en commun d’être des anniversaires de l’origine. C’est pourquoi la ligne de clivage de l’historiographie révolutionnaire, en termes intellectuels, n’est pas celle qui sépare les histoires de droite et les histoires de gauche, mais celle qui oppose l’histoire commémorative et l’histoire conceptuelle : Michelet et Tocqueville. A partir de là, François Furet cherche à comprendre comment on peut conceptualiser une histoire comme celle de la Révolution française, à la fois dans ce qu’elle offre de radicalement nouveau, sous l’invocation d’une origine, et dans ce qu’elle assume de continuité, sous l’apparence d’une rupture. Interrogation qui est devenue le sphinx de toute la gauche européenne, et dont on chercherait en vain la trace dans Marx, pour ne rien dire de ses épigones du XXe siècle. Mais avant que l’expérience contemporaine n’en révèle la tragique pertinence, les éléments s’en trouvent discutés par deux auteurs que les historiens de la Révolution française n’ont jamais pratiqués systématiquement : Alexis de Tocqueville et Augustin Cochin. Ce livre est né de leurs pensées complémentaires comme un essai pour traverser la fausse clarté des opinions et déchiffrer cette grande énigme du monde contemporain : l’idéologie révolutionnaire.

FURET François
1978
22,5 x 14 cm, 260 p.
Gallimard

Gracchus Babeuf 1785-1794

Mots-clés : Révolution française

1976 • DALINE Victor

Cote : DALI

« Jean-Noël, dit Camille puis Gracchus Babeuf, le plus « picard » de nos révolutionnaires, et se revendiquant comme tel, avait des attaches avec les trois départements : né à Saint-Quentin dans l’Aisne , il exerça la profession de feudiste et résida longtemps avec sa famille à Roye dans la Somme, et se lança dans l’action politique et éditoriale en devenant journaliste et clubiste à Noyon dans l’Oise. Archiviste de la Somme à Amiens, administrateur du district de Montdidier. Il doit se réfugier à Paris et achève sa courte vie sur l’échafaud à Vendôme, le 26 mai 1797, pour son rôle politique national dans la Conjuration des Égaux.

DALINE Victor
1976
22 x 14,5 cm, 581 p.
Editions du Progrès, Moscou

Sur Babeuf et la conjuration des égaux

Mots-clés : Babeuf, Blanqui, Buonarroti, Constitution Calendrier, Education, Révolution française, Terreur

1970 • DOMMANGET Maurice

Cote : DOMM

Dans ce livre, qui reprend, après les avoir complétés, différentes études, Maurice Dommanget montre aussi l’action organisatrice et propagandiste de Babeuf et de ses amis, qui conduisit à la conjuration contre le Directoire dite « Conjuration des égaux ». Après son échec et le procès de Vendôme, Gracchus Babeuf, condamné à mort, fut exécuté sur l’échafaud le 28 mai 1791 : apparemment les idées des « égaux » sont mortes. Mais Marx et Engels, dans le Manifeste communiste, pourront relier l’action et l’œuvre des conspirateurs de 1797 aux premières revendications du prolétariat révolutionnaire.

DOMMANGET Maurice
1970
22 x 13,5 cm, 292 p.
Maspero