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Colette Audry 1906-1990. Engagements et identités d’une intellectuelle

Mots-clés : Algérie, femmes, MDF, Parti Socialiste, PSU, SFIO, UGCS

2010 • LIATARD Séverine

Cote : LIAT

Née au début du siècle, Colette Audry appartient à cette première génération de femmes qui accèdent aux grandes institutions éducatives pour s’engager dans l’une des premières professions intellectuelles ouvertes aux femmes, l’enseignement. Tout en restant professeure de lettres dans le secondaire, Colette Audry milite sa vie entière dans des organisations politiques de gauche et devient écrivaine. Agrégée à 22 ans, elle obtient son premier poste en 1928 et s’engage quelques années plus tard dans un syndicat d’enseignants. Elle adhère ensuite au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, à la SFIO dans la tendance dirigée par Marceau Pivert qui prône un Front populaire de combat, critique la politique de non-intervention en Espagne et dénonce les procès de Moscou. Pendant la guerre, elle mène des actions aux côtés des communistes du Front national à Grenoble. À la Libération, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir rencontrés durant les années trente l’aident à publier ses premiers écrits littéraires chez Gallimard. Elle collabore aux Temps modernes, à France Observateur ou à la revue Arguments. Adepte du Deuxième sexe dès sa sortie en 1949, elle crée avec d’autres militantes au début des années soixante le Mouvement démocratique féminin considéré comme un laboratoire d’idées féministes et socialistes et devient dans le même temps directrice d’une collection « Femme » chez Denoël-Gonthier. Au sein de la Nouvelle gauche puis du PSU, Colette Audry se mobilise contre la guerre d’Algérie. Alors que la déstalinisation semble en marche, elle milite pour la réunification du mouvement ouvrier et fonde avec Jean Poperen l’Union des groupes et des clubs socialistes puis adhère au parti socialiste de François Mitterrand à Epinay en 1971. À la croisée de l’histoire des intellectuels et de l’histoire des femmes, cette étude analyse le devenir d’une intellectuelle au xx- siècle dans un contexte où l’accès des femmes au pouvoir reste problématique. Cette recherche biographique présente une mise en perspective chronologique de l’itinéraire de Colette Audry puis s’interroge sur la construction de ses identités d’enseignante, de femme politique, d’écnvaine et de féministe. À travers ce parcours, il s’agit de réfléchir aux modalités d’engagement qui lui sont propres: les stratégies mises en place pour s’accomplir et obtenir une reconnaissance en tant qu’intellectuelle, la manière dont elle vit et se représente cette condition et le rôle de l’engagement féministe dans ce processus d’individuation, Séverine LIATARD est docteure en histoire (Pans II, productrice déléguée à La Fabrique de l’histoire sur France Culture et auteure des Femmes politiques en France, de 1945 à nos jours (Complexe, 2008)

LIATARD Séverine
2010
24 x 15,3 cm, 396 p.
PUR Presses Universitaires de Rennes

Rapport sur les camps de regroupement et autres textes sur la guerre d’Algérie

Mots-clés : Algérie, SFIO

2003 • ROCARD Michel - DUCLERT Vincent et ENCREVÉ Pierre (Intr.) - Textes de Gilles Morin, Sylvie Thénault et Claire Andrieu

Cote : ROCA

Ce livre reproduit – la Note sur les centres de regroupement adressée en février 1959 par Michel Rocard, alors stagiaire de l’ENA, au Délégué général en Algérie Paul Delouvrier (p. 103-153), et remise un peu plus tard par lui à un membre du cabinet du général de Gaulle ainsi qu’à un membre du cabinet du ministre de la Justice Edmond Michelet. C’est par ce biais que le rapport a été transmis au Monde, ce qui en a permis sa diffusion en-dehors de la sphère administrative, et a attiré une (relative) attention sur le drame jusque-là peu connu du « regroupement » du cinquième (pour le moins) des paysans algériens. Outre le déracinement et l’enfermement, l’auteur soulignait les conditions sanitaires déplorables, et le risque de famine ; – le rapport présenté par Henry Frenay au nom de la V° section de la Fédération (socialiste] de la Seine en 1957 (p. 36-94) ; – une lettre adressée par onze jeunes socialistes (dont Michel Rocard) le 3 juin 1958 à divers leaders de la SFIO (à l’exception de Guy Mollet) pour condamner la politique de la direction (p. 95-102) ; – un témoignage de Michel Rocard recueilli en 2002, intitulé « Premiers engagements » (p. 153-209). On trouve aussi en annexe plusieurs documents importants, en particulier le rapport, jusque-là inédit, de Mgr Rodhain intitulé « Les Réfugiés en Algérie », légèrement postérieure à la Note de Michel Rocard (p. 293-304). Par ailleurs, trois articles, dus respectivement à Gilles Morin, Sylvie Thénault et Claire Andrieu situent la Note par rapport à l’histoire de l’opposition socialiste durant la guerre d’Algérie, à celle des camps de regroupement, et à l’effet de la Note sur l’administration.

ROCARD Michel – DUCLERT Vincent et ENCREVÉ Pierre (Intr.) – Textes de Gilles Morin, Sylvie Thénault et Claire Andrieu
2003
19,2 x 12,6 cm, 336 p.
Fayard. Mille et une nuits

L’Internationale socialiste

Mots-clés : Internationale, SFIO, Socialisme, Travaillisme

1983 • Sous la direction de Hugues Portelli. Léo Hamon, Alain Bergougnioux, Guillaume Devin, David Hanley, Rolf Streininger, Patrice Buffotot, Raimund Seidelmann, JC Romer

Cote : PORT

Sous la direction de Hugues Portelli. Léo Hamon, Alain Bergougnioux, Guillaume Devin, David Hanley, Rolf Streininger, Patrice Buffotot, Raimund Seidelmann, JC Romer
1983
21 x 14,5 cm, 190 p.
Éditions ouvrières

Jaurès et la classe ouvrière

Mots-clés : Classe ouvrière, Jaurès, SFIO, Socialisme, Syndicalisme

1981 • Société d’études jaurésiennes

Cote : JAUR

Aux yeux de Jean Jaurès, authentique leader de grève et prestigieux dirigeant du socialisme français, la classe ouvrière est porteuse des espoirs de l’humanité tout entière. Ce volume, auquel ont collaboré de nombreux spécialistes français et étrangers de l’histoire ouvrière et de celle du socialisme au tournant du siècle, analyse les milieux ouvriers où s’est formée et où a évolué la pensée de Jaurès et éclaire sa vision de la grève, sa conception des rapports entre partis et syndicats. Sur ce thème célèbre et méconnu, la comparaison est largement ouverte avec les points de vue et les réalités qui prévalent dans d’autres pays avant la Grande Guerre. Enfin la diversité des représentations iconographiques et politiques forgées après l’assassinat de Jaurès pose de façon originale le problème de son héritage. Bref, un livre neuf, né d’un colloque organisé par la Société d’études jaurésiennes.

Société d’études jaurésiennes
1981
24 x 15,5 cm, 240 p.
Editions ouvrières

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