Mots-clés : autogestion, Injustice, Socialisme, Violence
Avril 1976 • Mouvement pour une alternative non-violente (M.A.N.)
Cote : Boite autogestion
(Supplément à la revue Alternatives Non-Violentes n° 15-16) La violence est partout, dit-on… Oui. mais pas !à où on la voit d’ordinaire : car on insiste sur les crimes, les révolutions, les guerres ; et on oublie la violence quotidienne d’un monde de déséquilibres, d’injustices et de gaspillages, où les uns meurent de faim et les autres de surnitrition, où la course aux armements engloutit 1/10° des ressources et des énergies, où la militarisation prépare, au nom de la paix, de quoi anéantir toute vie sur la terre… Pour lutter contre la violence, il faut donc lutter contre les structures économiques, politiques et idéologiques qui l’engendrent. Mais pas n’importe comment : pas en utilisant les mêmes moyens, pas en se battant sur le même terrain et avec les mêmes armes que I adversaire. La non-violence propose des techniques d’action efficaces pour réaliser un projet de société socialiste auto-gestionraire ; elle permet d’envisager de façon réaliste le « dépérissement de l’armée », grâce à l’organisation d’une Défense Populaire Non-Violente. Dans un monde ou les conflits sont inévitables, et où certains sont mêmes nécessaires (si l’on ne veut pas se résigner à l’oppression et a l’injustice), il importe de trouver de nouveaux moyens de lutte et de défense populaires…
Mouvement pour une alternative non-violente (M.A.N.)
Avril 1976
21 X 14,5 cm, 128 p.
Mots-clés : Socialisme
1976 (1972) • ROCARD Michel
Cote : ROCA
Le socialisme est l’espérance collective la plus puissante qui ait jamais remué notre planète. C’est aussi la référence dont se recommandent des régimes politiques qui gouvernent 1 300 000 000 d’hommes et des partis qui en représentent quelques dizaines de millions d’autres. Quel rapport y a-t-il entre ces institutions et cette espérance ? L’Etat et le mouvement socialistes tels qu’ils existent pratiquement, tels qu’on peut les connaître à la lumière de leurs expériences du pouvoir, correspondent-ils à ce que peut être aujourd’hui le projet socialiste dans un pays développé comme le nôtre, un de ces pays d’Occident jusque-là rétifs ?
ROCARD Michel
1976 (1972)
18 x 11,5 cm, 192 p.
Stock. Marabout
Mots-clés : Politique Économique, Socialisme
18 Avril 1976 • Marion Lay
Utopie. Autogestion. Une telle association peut sembler bien provocatrice… surtout à quelques mois des états généraux pour l’autogestion socialiste décidés par le P.S.U. Pourtant ce sont les idées les plus utopiques qui ont fait avancer l’organisation de la société, la science ou encore la politique. Marion Lay dans son article cite Victor Fay : « « L’idée de l’autogestion hante depuis longtemps les travailleurs, c’est un projet qui remonte des profondeurs de la conscience populaire chaque fois que les masses se mettent en mouvement… Elles incorporent dans ce projet grandiose une part de rêve ; il importe donc d’en dégager ce qu’il y a de rationnel de ce qui ressort de l’imaginaire. » L’utopie de l’autogestion c’est l’utopie de la liberté lorsqu’elle prend conscience de tous ses moyens, au contraire de la bureaucratie qui est l’interdiction de l’utopie. Il s’agit donc d’intégrer cet imaginaire collectif dans le concret pour pouvoir vivre autre chose dans une société bourgeoise lissée, sans rêve donc sans avenir.
Mots-clés : Socialisme, stratégie politique
10 Avril 1976
Lors de son dernier Conseil national de novembre, le PSU a décidé de réunir des états généraux pour l’autogestion socialiste. Ces états généraux sont fixés au 3 et 4 Juillet 1976. Ceux-ci s’adressent à tous ceux qui s’interrogent sur les conditions qui permettront de construire une société socialiste pleinement libératrice. A ceux qui participent à des luttes pour le contrôle collectif des conditions de vie, dans la perspective du pouvoir populaire. Le PSU ouvre largement ces états généraux pour confronter les expériences, les acquis et les projets. Il entend contribuer à l’élaboration collective d’une alternative globale pour tous ceux qui contribuent à faire mûrir sa nécessité dans l’action de tous les jours. Il est prévu des forums de discussion, des carrefours et des assemblées générales. Seize thèmes de réflexion ont été mis à l’ordre du jour. Par l’intermédiaire de Tribune Socialiste, le PSU ouvre une tribune aux lecteurs pour qu’ils puissent faire part de leur expériences, réactions et réflexions.