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Ecologie et politique

Mots-clés : Crise, Écologie, Impérialisme, Médecine, Multinationales, Pétrole, Socialisme

1975 • BOSQUET Michel

Cote : BOSQ

Tant qu’on raisonnera dans les limites de cette société inégalitaire, la non-croissance signifiera pour la masse des gens la condamnation à une médiocrité sans espoir. Aussi n’est-ce pas d’abord à la croissance qu’il faut s’attaquer mais à un système social qui en entretient le besoin en inventant sans cesse des biens rares par essence et réputés « meilleurs » que ceux de tout le monde. La devise de la société actuelle pourrait être : « Ce qui est bon pour tous ne vaut rien pour toi. » Seule peut rompre avec la croissance une société fondée sur le principe inverse : « Ce qui est bon pour tous est seul digne de toi. Seul mérite d’être produit ce qui ne privilégie ni n’abaisse personne. » Seules les sociétés sans privilèges n’ont pas de pauvres. L’exigence écologique ne se débarrassera de ses équivoques que si elle répond d’abord à cette question préalable : Que voulons-nous ? Un capitalisme qui s’accommode des contraintes écologiques comme il s’est accommodé de la Sécurité sociale — ou une révolution économique, sociale et culturelle qui abolit les contraintes du capitalisme et, par là même, instaure un nouveau rapport des hommes à la collectivité, à leur travail et à la nature ? Chapitres principaux : – Profiter de la crise – Protagonistes de la crise – Ecologie et politique – Médecine, santé et société

BOSQUET Michel
1975
20 X 13,5 cm, 192 p.
Editions Gallée

Giscard et l’Algérie

Mots-clés : Algérie, Politique Économique, Socialisme

19 Avril 1975 • Claude Bourdet

La visite de Giscard en Algérie n’est pas un évènement historique et ne fait que confirmer les relations commerciales entre les deux pays. En 1973, il y a 840 000 travailleurs algériens en France et 5 200 coopérants français en Algérie. Sans être naïf sur les intérêts économiques de ces échanges pour la France et sans être d’accord avec toutes les orientations du gouvernement algérien, il y a pourtant plusieurs raisons à souligner l’intérêt de ces échanges. Nous ne pouvons nous désintéresser du développement des liens entre la France et un des leaders du Tiers-monde qui est pour le moment un des seuls états d’Afrique s’orientant vers le socialisme. Toutefois, pour que les rapports s’approfondissent et se stabilisent il faudrait entre les deux États, une communauté de pensée. Nous devons alerter l’opinion algérienne et française sur les conditions d’un véritable rapprochement et les limites des échanges actuels. On peut s’interroger sur le soutien de la France à l’Algérie devant les exigences des Etats-Unis, sur les conditions de vie des Algériens en France et le racisme ambiant encouragé par l’existence de la coalition gouvernementale actuelle. La gauche doit exiger que le pouvoir mette sa politique en ordre et tire les conséquences de ses attitudes.

Le « projet de société » du PS et le Manifeste de Toulouse du PSU, Débat

Mots-clés : Socialisme, stratégie politique

Victor Leduc • 12 Octobre 1974

Le document soumis aux Assises sous le titre de « Projet de société » se présente comme une synthèse. Synthèse entre Mai 68 et Mai 74, synthèse entre « les programmes des différentes formations de la gauche », qui tous, indiqueraient « la direction où il faut s’engager pour aller vers une société différente ». L’un des grands problèmes était d’introduire la stratégie antimonopoliste commune au PC et au PS sans toutefois abandonner toute référence à la stratégie anticapitaliste mise en avant dans le « Manifeste ».Victor Leduc explicite ce débat entre « projet de société » et « Manifeste de Toulouse ». Le texte « projet de société »est incompatible avec la dynamique des luttes les plus significatives pour le contrôle ouvrier et populaire, avec la revendication clé du Manifeste de Toulouse : le pouvoir aux travailleurs. Ce « projet de société » qui se veut la base idéologique de l’intégration dans la « nouvelle » force socialiste confirme que cette intégration passerait donc inévitablement par l’abandon des acquis essentiels du PSU, ce qui n’est pas admis par la majorité du PSU.

Pour le socialisme

Mots-clés : Socialisme, Socialisme autogestionnaire

Septembre 1974

couverture Tribune Socialiste N°628 supplément Septembre 1974« Pour le socialisme » est un texte préparatoire aux Assises du Socialisme qui veut indiquer le sens d’un projet de société qui répondra à l’attente d’un peuple et d’un monde inquiets. Après une analyse de la situation économique et politique, ce texte voudrait s’appuyer sur la dynamique de la campagne électorale et sur cette aspiration à changer la vie, pour ouvrir une réflexion sur le programme de la gauche. Une large place est faite à l’autogestion, définie comme clé de voûte du socialisme démocratique. Pour réussir il faut une stratégie de luttes et construire un grand parti socialiste dans l’unité politique des forces populaires. C’est aussi une stratégie européenne anticapitaliste qu’il va falloir construire. En conclusion, la gauche doit faire la synthèse des enseignements de Mai 1968 à Mai 1974, la victoire est à ce prix. Ce texte est une synthèse écrite par trois membres du PSU, trois syndicalistes CFDT et trois syndicalistes CGT et trois membres du PS dont un appartenant au CERES.

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