Mots-clés : cogestion, marxisme, Socialisme
Mai-Septembre 1973 • Victor Fay
Le socialisme autogestionnaire rencontre dans les milieux des travailleurs syndiqués et politisés un intérêt de plus en plus net. Ceci s’explique parce que les travailleurs ne veulent plus supporter les conditions de vie qu’on leur impose. Il y a souvent confusion entre les notions d’autogestion et de cogestion. Présents dans les Conseils d’administration, les ouvriers doivent utiliser leur présence pour contrôler la gestion de l’entreprise, la critiquer et la faire connaître aux travailleurs pour dénoncer la duperie de la cogestion, en un mot pour transformer la cogestion en contrôle ouvrier. L’autogestion ouvrière, n’est pas le socialisme, c’est une forme d’organisation sociale qui permet de construire un socialisme dans la liberté, en assurant aux travailleurs la possession et la gestion des moyens de production. Ce n’est pas un but mais un moyen.Publication à la suite de l’article des textes édictés lors de la Révolution d’Octobre.
Mots-clés : PS, Socialisme
1973 • GUIDONI Pierre
Cote : GUID
GUIDONI Pierre
1973
18 x 13,5 cm, 406 p.
Tema
Mots-clés : Ecole, Education, Idéologie, Pédagogie, Socialisme
1973 • Théo DIETRICH
Cote : DIET
De l’homme déshumanisé à l’homme total ; de la société bourgeoise de classe à l’association libre des producteurs, tel sera le pas décisif hors du « vieux monde ». Pour Marx, la pédagogie socialiste réunira l’éducation et la production matérielle. Le travail productif formera l’homme vrai. Théo Dietrich traite ce problème général : — d’un point de vue anthropologique: — du point de vue de la pédagogie scolaire: — du point de vue de l’histoire des idéologies. Il entreprend ainsi une vaste recherche, dans des domaines délaissés ou ignorés : origine, théorie et développement de la conception marxienne de la formation: premières formes prises par la pédagogie socialiste du travail, dans la pédagogie industrielle aux XVIII° et XIX° siècles et dans le socialisme utopique (Owen, Fourier) ; développement de la conception marxienne de la formation en idéal scolaire socialiste (jusqu’à Schulz). Il analyse également les plans d’une éducation socialiste conçus dès la lin du siècle dernier ; l’éducation du travail de Robert Seidel : l’école industrielle du travail et de la formation de P. P. Blonskij : l’école unique « souple » de Paul Oestreich, puis les plans d’éducation soviétiques (Kroupskaia, Makarenko). Enfin il situe la conception marxienne de la formation dans le cadre du socialisme démocratique.
Théo DIETRICH
1973
22 X 14 cm, 356 p.
François Maspero Textes à l’appui/ pédagogie
Mots-clés : autogestion, classes sociales, Révolution, Socialisme
1973 • Didier MOTCHANE, Jean-Pierre CHEVENEMENT
Cote : MOTC
Il n’est pas de révolution sans socialisme, ni de socialisme sans révolution. L’équivalence du socialisme et de la révolution est un des lieux communs de l’Histoire. Equivalence théorique pour les non socialistes, théorique et pratique pour les socialistes. Le socialisme donne à la révolution un sens qu’elle n’aurait jamais eu sans lui, il ne l’invente que pour la faire. La définition la plus simple du socialisme — la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme — est aussi la plus complète et la plus ambitieuse. C’est celle d’une conception du monde dont la cohérence est le fait d’une méthode, d’une pratique et d’une interprétation indissolublement liées entre elles. Cette conception du monde est une conception politique ; elle implique l’unité de la pensée et de l’action. C’est de cela qu’il s’agit ici. A une heure qui est pour la France celle d’un choix historique, ces clefs pour le socialisme sont aussi des clefs pour l’avenir. Didier Motchane est le Secrétaire général du C.E.R.E.S. Son prédécesseur, Jean-Pierre Chevènement, Secrétaire national du Parti socialiste donne, en préface, un texte fondamental qui servit de première introduction à l’élaboration du Programme du Parti.
Didier MOTCHANE, Jean-Pierre CHEVENEMENT
1973
17,5 X 11 cm, 312 p.
SEGHERS