Mots-clés : Mouvements sociaux, Socialisme
Juin 1968
Début juin, de nombreuses manifestations étudiantes contre Tito se soldent par de violents affrontements entre les étudiants et la police, notamment à Novi Beograd, puis dans les autres grandes villes de Yougoslavie. A la suite de ces manifestations, le Général Tito réunit le Comité exécutif du Comité central de la Ligue des communistes de Yougoslavie, puis fait une déclaration à la télévision yougoslave. Dans son intervention Tito affirme d’un côté que la révolte des jeunes a été spontanée, mais, d’un autre côté, il dénonce l’infiltration de « gens étrangers à ces jeunes, des gens qui n’ont pas des positions socialistes » ; sans doute vise-t-il les militants intellectuels dissidents regroupés autour de la revue Praxis.
Mots-clés : Mai 68, PCF, Révolution, Socialisme
1968 • ANDRIEU René
Cote : ANDR
Les communistes ont-ils trahi la révolution ou bien se préparent-ils à déclencher la guérilla dans le Massif Central? Sont-ils des réformistes qui s’ignorent ou des révolutionnaires qui cachent leur jeu? Veulent-ils détruire les libertés démocratiques, comme les en accusent leurs adversaires ou au contraire les étendre comme ils l’affirment eux-mêmes ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles René Andrieu répond dans cette synthèse courageuse qui situe l’action du parti communiste dans son contexte historique et dans ses rapports avec «toutes les gauches». Un livre indispensable pour quiconque veut être informé sur ce que sont et ce que veulent les communistes français. .
ANDRIEU René
1968
18,1 x 10,8 cm, 320 p.
UGE 10/18
Mots-clés : autogestion, Communisme, gaullisme, Mai 68, PSU, Socialisme
1968 • MARTINET Gilles
Cote : MART
Barricades de mai, printemps de Prague : l’année 1968 restera celle des ardentes mises en question—de la société de consommation ici, du socialisme autoritaire là-bas. Dans cette double explosion, faut-il voir le prodrome d’une révolution intégrant socialisme et démocratie ? Se gardant avec soin des mystifications et des illusions commodes, l’auteur ne cache pas qu’un tel type de régime n’a jamais existé, hormis dans les courtes phases de transition où les masses et leurs leaders communient dans l’enthousiasme des grands ébranlements sociaux. Mais il recherche avec soin, de l’échec des journées de mai aux déboires de l’autogestion yougoslave, les contradictions qui entravent et les expériences qui peuvent servir à fonder une théorie et une pratique socialistes. Observateur attentif des sociétés de l’Europe de l’est, responsable politique mêlé à tous les débats de la vie publique occidentale, Gilles Martinet fonde son étude sur une comparaison permanente entre les expériences et les crises de l’Est et de l’Ouest. Car les clés de la démocratie socialiste sont à chercher à Paris comme à Prague. Gilles Martinet Né en 1916 à Paris, il fut tour à tour rédacteur en chef de l’agence France-Presse et directeur de « France-Observateur « . // est actuellement (1968)membre du comité de direction du » Nouvel Observateur « . Animateur, de 1934 à 1937, du groupe parisien des étudiants communistes, il quitta le PCF à la fin de Vannée 1938 pour protester contre les procès de Moscou. Il a pris part à la fondation du parti socialiste unitaire, de la nouvelle gauche, de l’union de la gauche socialiste — qui, de regroupements en fusions, aboutissent en 1960 à la création du parti socialiiste unifié (PSU) dont il assuma, avec Edouard Depreux, la direction de 1960 à 1967. Il a créé, à l’automne 1967, l’association » Pouvoir socialiste « .
MARTINET Gilles
1968
20,5 X 14 cm, 192 p.
Seuil
Mots-clés : Bureaucratie, Socialisme
29 avril1 968
Cote : INITIAT. SOC.
– L’émiettemernt du bloc stalinien se poursuit. Jean-René Chauvin – Programme de la révolution socialiste anti-bureaucratique, par Karol Modzelewsky et Jacek Kuron (suite et fin)
14
29 avril 1968
67 X 61 cm, 12 p.