Produire ou reproduire ? Une sociologie de la vie quotidienne. Tome 1

Mots-clés : classes sociales, Identité, Mouvement social, Société

1978 • Jean REMY, Liliane VOYE, Emile SERVAIS

Cote : REMY

Se proposant de présenter une sociologie de la vie quotidienne, cet ouvrage s’intéresse non pas avant tout aux tactiques des organisations (syndicats, partis politiques…} mais bien aux faits et gestes de la vie de tous les jours. Loin d’être anodins comme ils sont souvent supposés l’être, ceux-ci sont sous-tendus par toute une logique sociale et participent tant au processus de reproduction d’un état de société qu’au processus de production d’une société alternative. Comme toute pratique sociale, ces faits et gestes sont ainsi porteurs d’ambiguïté, étant à la fois stabilisateurs et transformateurs. Telle est l’hypothèse des auteurs qui organisent leur analyse autour des notions suivantes : identité/mouvement social, système/contre-système, société pluraliste et solidarités partielles, multiplication des champs, positions sociales… A partir de là, ils s’efforcent de contribuer à une théorie de l’idéologie. A partir de cette analyse, les auteurs voudraient suggérer une grille susceptible d’aider à formuler un diagnostic et une critique de la vie quotidienne. Ils souhaitent ainsi apporter à des personnes diversement situées un outil leur permettant d’avoir une meilleure compréhension de leur agir et susciter chez elles des formes d’autocritique et l’imagination de réactions alternatives. Dans cette perspective, leur ouvrage s’adresse à divers publics : sociologues préoccupés par le lien entre théorie et pratique, hommes d’action ayant une responsabilité de gestion ou un engagement militant et soucieux de disposer d’outils d’évaluation de leur pratique, … et encore à toute personne désireuse de comprendre les problèmes de la société dans laquelle, qu’elle le veuille ou non, elle est impliquée.

Jean REMY, Liliane VOYE, Emile SERVAIS
1978
23 x 15 cm, 480 p.
Vie ouvrière

Le due società. Ipotesi sulla crisi italiana

Mots-clés : Culture, Italie, marxisme, Ouvrier, Politique, Société, Université

1977 • Alberto Asor ROSA

Cote : ROSA

Gli italiani Il “caso Pasolini” e la violenza Prima e dopo il 20 giugno La nuove linee di tendenza Tendenze politiche e tradzione culturale Teoria, politica, trasformazione sociale Verso un mondo non dialettico? Gli specialisti e la crisi Tramonto del chierico Le convulsioni dell’Università Le due società La protesta giovanile e la nostra cultura Gli intellettuali e la Repubblica La teoria marxista e le altre Libertà di tutti o diritto dei pochi Il rebele e l’operaio

Alberto Asor ROSA
1977
18 X 10,5 cm, 108 p.
Giulio Einaudi editore

Le fonctionnement global de la formation sociale

Mots-clés : Alliances, Gauchisme, Impérialisme, Jeunesse, marxisme, Science, Société, Technique

BROHM Jean-Marie

Cote : SONS CPFS

Cycle d’étude du Centre populaire de formation socialiste Critique des pratiques sociales Exposé n° 1 A. Introduction 1. Luttes de classes et matérialisme historique 2. Crise du marxisme dogmatique stalinien, ou du révisionnisme social-démocrate 3. Crise généralisée du capitalisme B. La crise généralisée de la société bourgeoise Crise de civilisation (crise des valeurs, etc.), crise de l’impérialisme, rupture de période dont les caractéristiques sont les suivantes : a- refus global (le gauchisme) b- effet combiné de la crise des institutions c- révolution scientifique et technique d- rôle décisif de la jeunesse e- intervention des nouveaux agents sociaux f- autogestion généralisée de la vie quotidienne C. Conclusion 1. Problème des alliances de classes, les nouveaux fronts de lutte 2. Analyse des nouvelles tendances historiques Bibliographie de base – F. Jahubowsky : les superstructures idéologiques dans la conception matérialiste de l’histoire – L. Trotsky : Littérature et révolution – W. Reich : Psychologie de masse du fascisme – A. Gramsci : Oeuvres choisies – G. Lukacs : Lénine – K. Korsch : Marxisme et philosophie – E. Pasukanis : La théorie générale du droit et le marxisme

BROHM Jean-Marie
45’ x 2
PSU

L’institution imaginaire de la société

Mots-clés : Histoire, Imaginaire, Institution, marxisme, Révolution, Société

1975 • CASTORIADIS Cornelius

Cote : CAST

Critique sans concession de la « pensée héritée » sur la politique, la société et l’histoire, en particulier dans sa version marxiste, ce livre inclassable s’est affirmé comme une des œuvres majeures de la seconde moitié du xxe siècle, au carrefour de la politique, de la philosophie, de la psychanalyse et de la réflexion sur la science. Partant de la reconnaissance du rôle des signi¬fications imaginaires dans la création de notre monde, l’auteur y défend le projet d’une auto¬institution explicite de la société. Cornélius Castoriadis (1922-1997) Co-fondateur du groupe et de la revue Socia¬lisme ou Barbarie, ses écrits de cette période sont réédités depuis 2012 aux Éditions du Sandre. Il a été économiste à l’OCDE (1948-1970), psy¬chanalyste (1973-1997), directeur d’études à l’EHESS (1980-1995). Ses séminaires font l’objet d’une publication posthume au Seuil, où ont été publiés six volumes des Carrefours du labyrinthe. 1 Le marxisme: bilan provisoire 2 Théorie et projet révolutionnaire 3 L’institution et l’imaginaire : premier abord 4 Le social-historique 5 L’institution social-historique : legein et teukhein 6 L’institution social-historique : l’individu et la chose 7 Les significations imaginaires sociales

CASTORIADIS Cornelius
1975
18 X 11 cm, 544 p.
Seuil

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