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La crise de l’U.N.E.F. et l’avenir du mouvement

Mots-clés : stratégie politique, Université

19 Novembre 1970 • Jean-Marie Vincent

Jean-Marie Vincent fait un état des lieux de l’éclatement de l’U.N.E.F. et de sa balkanisation. Au sein de l’U.N.E.F., les E.S.U.sont les seuls à défendre une ligne de dépassement du syndicalisme étudiant traditionnel. S’ils ont pu imposer cette ligne au congrès de Marseille, force est de constater qu’aujourd’hui il ne peut être question pour les étudiants du P.S.U, engagés dans l’U.N.E.F, de s’épuiser dans les débats avec d’autres courants politiques dont ils sont éloignés par des choix politiques fondamentaux. La Direction Politique Nationale des 7 et 8 Novembre souhaite plutôt concourir au regroupement dans un mouvement de masse des forces internes et externes à l’U.N.E.F sur des objectifs concrets et refuse la groupuscularisation du mouvement.

Le choix du P.S.U.

Mots-clés : Socialisme, stratégie politique

2 juillet 1970 • Jean-Marie Vincent

Couverture de Tribune Socialiste N°461, 2 Juillet 1970Malgré les certitudes du gouvernement issu des élections présidentielles de 1969, l’immobilisme et le réformisme technocratique du P.C.F., la mise en place de la Loi Anti Casseurs, la réorganisation capitaliste de l’économie contraint à la lutte, des secteurs populaires de plus en plus nombreux et prolonge l’ébranlement de Mai-Juin 1968. Dans ce contexte, la transformation du P.S.U.,comme l’unification des forces révolutionnaires sont une nécessité afin qu’apparaisse un pôle révolutionnaire crédible. La politique d’unification et de regroupement doit dépasser les méthodes ou conceptions de la lutte politique qui éloignent la grande masse de la classe ouvrière. Son but est essentiellement de fédérer de nombreux militants aujourd’hui inorganisés.

Élections municipales : résolution du Conseil national de Rouen

Mots-clés : Répression, stratégie politique

2 Juillet 1970

De nombreux mouvements sociaux expriment l’incapacité du pouvoir à maîtriser les problèmes posés par la concentration des moyens de production. Cependant ces luttes sont éparpillées et aucune force politique ne les fédère. Le P.S.U. propose la création d’un parti révolutionnaire pour donner aux travailleurs l’instrument qui leur permettra de s’affirmer en tant que force politique, et de présenter une alternative au pouvoir. Le P.S.U. inscrit ses résolutions dans un programme lié aux masses et répondant à la remise à plat des systèmes capitalistes de production et de gouvernance. Le Conseil National se donne un programme d’action pour les élections municipales qui vise à rapprocher le citoyen des instances de décision pour une vraie démocratie participative au plus près des aspirations de chacun.

Le P.S.U et la construction d’un parti révolutionnaire

Mots-clés : marxisme, Socialisme, stratégie politique

4 Juin 1970 • Jean Rous, Gilles Martinet, Pierre Baudy et Bernard Frévaque

La manière dont se prépare le Conseil National laisse penser que les discussions seront difficiles et montre que tous les militants se posent la question du comment construire concrètement un parti révolutionnaire qui puisse au-delà de la théorie permettre au P.S.U. de s’imposer et de fédérer les luttes sociales. Le rapprochement avec les mouvements révolutionnaires, issus de Mai, est difficile en dehors de la lutte contre la répression et le dialogue ne semble possible qu’après une définition claire des objectifs autour de la construction d’un socialisme révolutionnaire qui reste à construire. Il faut tenter de réaliser un équilibre entre les forces qu’on qualifie un peu trop facilement de réformistes et d’autres tendances que l’on appelle trop schématiquement gauchistes.

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