Mots-clés : Logement, stratégie politique
Novembre 1965 • Jean Tercé
L’Association des résidents (AERUA) mobilise les résidents. Jean Tercé replace la question du logement étudiant dans la perspective d’une politique nationale du logement qui doit s’intégrer dans le cadre des réformes de structures et définir les axes d’un nouveau mode de vie urbaine et rurale. À des luttes parcellaires vouées à l’échec, il oppose l’action politique de masse.
Mots-clés : Élections présidentielles, France, stratégie politique
Octobre 1965
Ecrit par un groupe de responsables de mouvements de jeunesse dans le cadre de la campagne pour les élections présidentielles de 1965, le texte dénonce la politique gaulliste mais aussi la fausse alternative que constituerait un accord politique qui ne serait qu’un « aménagement opportuniste » du système existant et ne s’inscrirait pas dans une transition vers le socialisme. L’objectif du texte, émanant en fait de la minorité du PSU, est de tenter de rallier le bureau national du PSU à une autre candidature que celle de François Mitterrand.
Mots-clés : Algérie, stratégie politique
Juin-Septembre 1964 • Paul Parisot, Claude Glayman
Ben Bella a été chassé du pouvoir par l’armée nationale populaire du colonel Boumedienne. Le secret, le silence, la censure que l’armée victorieuse fait peser sur ce coup d’Etat indique que les nouveaux maîtres du pouvoir n’ont pas de programme et que la crise ne fait que commencer.
Mots-clés : Congrès - PSU, contre plan, Élections présidentielles, stratégie politique
5-7 Juin 1965
Le 4ème Congrès du PSU s’est tenu à Gennevilliers, les 5, 6, et 7 Juin 1965. Édouard Depreux le caractérise comme le congrès « de la nouvelle chance du socialisme ». Il intervient après les municipales et pendant la préparation des présidentielles. L’alliance de Gaston Defferre avec le M.R.P., pour gagner les élections municipales de Marseille, a tenu une large place dans les discussions du Congrès. Le PSU repousse la conception centriste de la Fédération Démocrate Socialiste qui exclue les discussions avec le Parti Communiste et les socialistes réformateurs. Il s’affirme résolument socialiste et propose avant tout un programme à discuter avec toutes les forces de gauche. Il se propose d’expliciter sa proposition de contre plan démocratique, pour l’institution d’une démocratie réelle à tous les niveaux. Il prône une politique d’indépendance européenne face aux États Unis. Il propose une réforme de l’enseignement et réaffirme son engagement laïque. Tribune socialiste reprend les motions adoptées et présentées par Harris Puisais, Pierre Bérégovoy, Gilles Martinet, Georges Servet et Paul Parisot.