Mots-clés : stratégie politique
5 Mai 1962 • Claude Alain
Le Congrès de Reims reste dans la continuité de celui de Caen. Avec la signature des accords d’Evian le problème algérien devient une question parmi d’autres. En revanche, les attaques dont l’U.N.E.F. a été l’objet de la part du gouvernement : sursis, retrait de la subvention, brimade vis-à-vis de son président (arrêt Wallon), création artificielle d’une organisation rivale (la F.N.E.F.) obligent le syndicat à organiser sa défense. Tout ceci a provoqué une coupure de la « minorité » écartelée entre l’action syndicale revendicative et des prises de position plus politiques. Le mandat du bureau est principalement de continuer à agir sur le plan national dans le cadre où l’U.N.E.F. agissait déjà mais en accompagnant cela d’un énorme travail de réflexion et de formation. C’est un bureau de transition, un bureau de réflexion.
Mots-clés : Socialisme, stratégie politique
26 Mars 1962 • Serge Mallet
À la suite des résultats du référendum, Serge Mallet analyse comment prolonger le succès remporté par le PSU. Il souhaite que le PSU soit un Parti ouvert à tous les militants même s’ils ne sont pas directement concernés par la politique du « front socialiste ». La chance politique du PSU, c’est l’entrée dans la lutte sociale et politique de nouveaux militants déçus par le développement du capitalisme moderne qui les amènent à une prise de conscience socialiste mais par d’autres voies qu’autrefois. Dans le deuxième article Serge Mallet explique comment en Moyenne Garonne et en Loire Atlantique le tissu syndical et politique préexistant a permis l’apparition de forces nouvelles que sont les jeunes agriculteurs et les techniciens agricoles ou les ouvriers et techniciens de l’industrie. Ce sont eux vivifient les vieilles structures et les confrontent aux problèmes d’aujourd’hui.
Mots-clés : front antifasciste, stratégie politique
3 Mars 1962 • Raymond Le Loch
L’U.N.E.F. revendique la responsabilité pleine et entière de l’action antifasciste en milieu étudiant, tout en se prononçant contre la participation à des « comités antifascistes” qui se seraient créés indépendamment de l’organisation syndicale étudiante. La motion votée affirme : “… au moment où s’opèrent des tentatives de regroupement politique, la nécessité pour l’U.N.E.F. est d’agir dans un cadre d’unité syndicale ne comportant aucune exclusive”. (Extraits Analyses et Documents, N° 29 Mars 1962).
Mots-clés : Algérie, stratégie politique
9 Décembre 1961 • Maurice Combes
Maurice Combes analyse les propos des syndicalistes algériens publiés par Jean Cau dans l’Express. Les critiques vis-à-vis de la C.G.T., du P.C. français, de F.O, de la S.F.I.O et même de la C.F.T.C. sont dures mais justes. L’U.G.T.A. reproche à la gauche française son manque d’engagement actif et ses déclarations théoriques. Elle souhaiterait un engagement unitaire, comme le P.S.U. et l’U.N.E.F. l’ont maintes fois réclamé. Ces faits illustrent naturellement la grande misère de la gauche française paralysée par ses divisions. Cependant au-delà des communiqués, il faut désormais user de tous les moyens propres à développer une pression populaire capable d’imposer la paix.