Mots-clés : Enseignement - Réforme, plan Fouchet, stratégie syndicale
Décembre 1966
Le texte présenté tente de déterminer quelle doit être l’intervention de l’U.N.E.F. en fonction de l’analyse de la conjoncture universitaire. Le syndicat étudiant intervient dans le milieu étudiant qui vit aujourd’hui la mise en place de la réforme Fouchet et celle de la création des I.U.T. C’est sur ces terrains que l’action de l’U.N.E.F. aura à agir. Le milieu étudiant marque cependant une désaffection à l’égard de l’U.N.E.F., il faut donc renverser le mouvement en s’appuyant aussi sur les professeurs malgré toute leur ambiguité dans leur analyse de la réforme. C’est dans ce sens qu’une campagne d’action nationale est décidée pour fin novembre.
Mots-clés : marxisme, stratégie syndicale
Décembre 1966
Ce texte, publié par le Bureau Terrel, élu au Congrès de Grenoble, témoigne de l’évolution idéologique de l’équipe ENS, acquise durant l’été aux thèses du «marxisme-léninisme ». Ce texte montre que l’activité syndicale va au-delà de l’organisation d’une grève : la pratique syndicale doit relier les problèmes étudiants aux problèmes politiques. La pratique syndicale doit, en outre, s’appuyer sur les luttes de masse, c’est-à-dire, faire participer le maximum possible d’étudiants à la bataille pour l’Université démocratique. Ainsi la pratique syndicale n’est pas suiviste mais transforme et élève le niveau de conscience ; ce qui implique le refus de tout spontanéisme.
Mots-clés : participation, stratégie syndicale
Décembre 1966
À l’occasion des élections de l’Amicale des étudiants de l’I.E.P., amicale « apolitique », le Groupement Syndical a fait campagne pour promouvoir, dans l’esprit de l’U.N.E.F., un « syndicalisme de participation », engagé, ayant pour objectif « la réalisation d’une université réellement démocratique ».
Mots-clés : marxisme, stratégie syndicale, Université
1er Novembre 1966
Pour la Gauche Syndicale Étudiante, le Mouvement dit « de l’orientation Universitaire » manque de lisibilité, reste trop centrée sur des revendications corporatistes et ne peut atteindre ses buts ni se fonder politiquement. A travers une plate-forme élaborée au cours d’un stage, elle élabore une analyse marxiste de la condition étudiante dans un système capitaliste et estime que l’Université est un enjeu pour la transformation socialiste de la société. Elle veut centrer son activité syndicale sur les conditions de travail de l’étudiant et inciter à la réflexion collective par une formation syndicale permanente. Elle estime nécessaire d’appuyer son travail de réflexion sur un mouvement de masse dont les revendications doivent converger avec les revendications du milieu ouvrier. Enfin elle s’affirme comme un mouvement inscrit dans un contexte international en lutte contre l’impérialisme dominant.