Mots-clés : Congrès, Enseignement, stratégie syndicale
6-12 Avril 1966 • E.N.S-U.G.E.P.
Ce texte en trois parties : définition de l’université, l’intervention syndicale, et perspectives présenté par l’équipe des E.N.S animée par J.TERREL est un long exposé sur l’analyse de l’Enseignement supérieur et ses perspectives de fonctionnement. La question de l’existence ou non d’un syndicalisme de masse reste posée et trouve ses limites compte tenu de l’hétérogénéité du milieu étudiant.
Mots-clés : stratégie syndicale
Janvier 1966 • Pierre Delfaud
L’Association Générale des Étudiants de Bordeaux explicite les lignes de force qui sous-tendent la recherche et l’action du syndicalisme étudiant et rappelle les thèmes d’intervention de l’U.N.E.F. : université démocratique, statut étudiant, unité et solidarité intersyndicales tant en France qu’avec les étudiants du monde entier.
Mots-clés : stratégie syndicale
Avril-Mai 1965 • Marc Kravetz, Antoine Griset
Point de vue sur les difficultés à élaborer un syndicalisme étudiant. Analyse du positionnement des différents bureaux nationaux entre 1963 et 1965 où s’affrontent des positions politiques de gauche, et une action revendicative qui ne peut être entendue et suivie par la base qu’en s’appuyant sur des revendications modérées, voire corporatives. Analyse du milieu étudiant, de ses pratiques et de son positionnement. Affirmation de la nécessité de donner un contenu de classe à l’organisation pour dévoiler les mystifications dont sont victimes les étudiants. Pour Kravetz et Griset, au-delà de ce contexte, la construction du syndicalisme étudiant est une nécessité politique, comme l’est la constitution d’une organisation révolutionnaire en milieu étudiant.
Mots-clés : Congrès, stratégie syndicale
7 Novembre 1964 • Maurice Combes
Au Congrès extraordinaire du 7 Novembre 1964, la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (C.F.T.C.) devient C.F.D.T, (Confédération Française Démocratique du Travail). Elle apparaît comme la deuxième centrale syndicale française et espère pouvoir rassembler les nombreux travailleurs non syndiqués. Les débats ont été nombreux et parfois houleux mais cette conversion a été approuvée par 70% des participants. Edmond Maire, affirmant la nécessité de définir des perspectives socialistes, se prononce pour une planification démocratique, pour la démocratie dans l’entreprise et pour une alternative démocratique au régime gaulliste dans l’unité d’action.