Mouvements ouvriers et crise industrielle dans les régions de l’Ouest atlantique des années 1960 à nos jours

Mots-clés : Agro, alimentaire, Asturies, Batignolles, Bilbao, Bretagne, Crise industrielle, femmes, Joint français, Licenciements, Mouvements ouvriers, Nantes, PCF, Syndicats, Tabacs

2010 • Laurent JALABERT et Christophe PATILLON ((dir.) C. BOUGEARD - R. RUFAZA ORTEGA - R. VEGA GARCIA - R. Fabre - V. PORHEL - R. JUIN - P. JOURDAIN et J. COTTIN - E. MEURET- CAMPFORT H. CHEVOLLEAU - M. CARTIER et J-N RETIERE - Y. DROUET -

Cote : JALA

Cet ouvrage réunit les actes de deux journées d’études tenues à Nantes en 2007 et 2008, à l’initiative du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique, du Centre nantais de sociologie et du Centre d’histoire du travail. Réunissant analyses scientifiques et témoignages de militants ouvriers, elles ont cherché à explorer un champ de recherche peu développé jusqu’alors, tant par des approches globales à l’échelle régionale (Bretagne, Pays de la Loire, Pays basque, Asturies), que par des études microsectorielles par branches ou entreprises. Crise industrielle, fermetures de sites, licenciements massifs… Les interve- nants ont souligné que, face à ces difficultés, le monde ouvrier n’était pas resté inactif et qu’il avait tenté de mettre en œuvre des stratégies de lutte susceptibles d’enrayer le processus de désindustrialisation en cours. En s’intéressant autant aux acteurs collectifs qu’aux formes d’expression développées par les mouvements sociaux, les communications ont interrogé l’existence d’identités propres, notamment en matière de culture politique.

Laurent JALABERT et Christophe PATILLON ((dir.) C. BOUGEARD – R. RUFAZA ORTEGA – R. VEGA GARCIA – R. Fabre – V. PORHEL – R. JUIN – P. JOURDAIN et J. COTTIN – E. MEURET- CAMPFORT H. CHEVOLLEAU – M. CARTIER et J-N RETIERE – Y. DROUET –
2010
24 X 15,5 cm, 190 p.
Presses universitaires de Rennes – Collection “Histoire”

Les nouveaux enjeux de la négociation sociale internationale

Mots-clés : Entreprises, Mondialisation, Social, Syndicats, Travail

2006 • Sous la direction de Michèle DESCOLONGES et Bernard SAINCY

Cote : DESC

En quelques années, partout dans le monde, relations sociales et rapports sociaux ont été profondément affectés par la mondialisation et les reconfigurations permanentes des entreprises. Règles sociales et mesures de protection des travailleurs, quand elles existent, sont malmenées. Et, face aux multiples transformations du travail, au pouvoir croissant des grandes entreprises et à leur réorganisation en réseaux, le salarié et les organisations syndicales semblent impuissants à imposer de nouveaux modèles de négociation collective. Les auteurs examinent ici les enjeux de cette négociation collective : territoires, acteurs sociaux, contenus, règles et procédures. Ils analysent en particulier les accords-cadres internationaux négociés entre des directions d’entreprises multinationales et des syndicats internationaux et nationaux, accords qui permettent d’articuler normes publiques (lois) internationales et normes privées (conventions) transnationales. Les études de terrain conduites dans plusieurs pays et un riche corpus documentaire leur permettent de rendre compte des contenus et de la portée juridique de ces accords, de l’implication des organisations syndicales et des ONG et la diversité des points de vue soutenus par les acteurs sociaux. Un ouvrage qui s’inscrit dans l’actualité d’une nouvelle phase du syndicalisme et de la première confédération syndicale internationale, créée en novembre 2006 à Vienne (Autriche).

Sous la direction de Michèle DESCOLONGES et Bernard SAINCY
2006
22 X 13,5 cm, 204 p.
Editions La Découverte Collection “ Entreprise & Société”

La part du rêve. Histoire du 1er Mai en France

Mots-clés : Cultures, Grève, Syndicalisme, Syndicats

2005 • TARTAKOWSKY Danielle

Cote : TART

En 1889, les organisations ouvrières de 22 pays, réunies à Paris à la faveur de l’Exposition universelle, adoptent le principe d’une grande manifestation internationale pour faire appel d’une même voix aux pouvoirs en place et réclamer la diminution du temps de travail. La journée du 1er Mai va presque aussitôt donner des représentations et un langage communs aux travailleurs du monde entier. En France, cette journée devient un rendez-vous syndical majeur à partir de 1905 et le demeure durablement. Subvertie par le régime de Vichy puis légalisée par la IVe République, elle évolue ensuite au gré des divisions syndicales ou de l’unité. En indéniable décrue, elle survit du moins à l’affaiblissement des organisations syndicales. Elle est simultanément appropriée par des associations toujours plus nombreuses dont les altermondialistes, aujourd’hui, et, plus paradoxalement, le Front national. À l’heure où la classe ouvrière décline, Danielle Tartakowsky s’interroge sur la pérennité et la complexité de cette journée toujours emblématique : est-elle l’un des derniers véritables bastions du rêve en politique?
Danielle Tartakowsky est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris VIII. Elle a notamment publié Le pouvoir est dans la rue et Nous irons chanter sur vos tombes (Aubier) et elle poursuit dans cet ouvrage sa réflexion sur les mobilisations collectives.

TARTAKOWSKY Danielle
2005
22,6 x 14 cm, 334 p.
Hachette

Syndicats lendemains de crise?

Mots-clés : CFDT, CFTC, CGT, Crise, Démocratie, Représentativité, Syndicats

2005 • PERNOT Jean-Marie

Cote : PERN

Très tôt cet ouvrage s’est imposé comme la référence sur le sujet, au sein d’une vaste littérature qui entendait expliquer la crise ouverte dans le syndicalisme français depuis la fin des années 1970. Jean-Marie Pernot éclaire, en effet, d’une perspective nouvelle la décomposition et la fragmentation syndicales, en les inscrivant dans leurs conditions historiques et en comparant le cas français aux autres pays d’Europe. Depuis une vingtaine d’années, le syndicalisme a perdu de son efficacité partout dans le monde et singulièrement en Europe. Pris dans ce mouvement d’ensemble, il a connu en France un affaiblissement plus précoce et plus radical qu’ailleurs. Cette désaffection a été amplifiée par la guerre de tous contre tous à quoi se ramènent trop souvent les relations intersyndicales. Surtout, le syndicalisme ne peut être isolé de ses interactions prolongées avec d’autres acteurs – le patronat et l’État. Or, sous l’essor des politiques néolibérales, l’État a modifié les règles du partenariat social. Il n’y a certes pas de raison unique à un phénomène de crise aussi durable ; mais dans la pluralité des causes, cette part prise par l’État dans la régulation du social est décisive.

PERNOT Jean-Marie
2005
18 X 11 cm, 432 p.
Gallimard – Collection Folio Actuel

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