La petite bourgeoisie en France

Mots-clés : Commerce, Employés, Encadrement, Petite bourgeoisie, Prolétariat, Salariés, Techniciens

1974 • BAUDELOT Christian, ESTABLET Roger, MALEMORT Jacques

Cote : BAUD

Qui sont, aujourd’hui en France, les petits bourgeois ? Combien sont-ils ? A quels critères objectifs peut-on les reconnaître ? On ne peut définir scientifiquement les petits bourgeois français d’aujourd’hui sans définir les rapports qui les distinguent et les opposent aux autres classes de la société : bourgeoisie, prolétariat, paysannerie travailleuse. Parmi tous les rapports sociaux qui divisent et opposent des classes, les rapports sociaux de production sont déterminants. Il s’agit donc de définir d’abord la place qu’occupent aujourd’hui les petits bourgeois dans ces rapports capitalistes de production. La place qu’ils y occupent les fait bénéficier d’une rétrocession de plus-value sous des formes diverses : bénéfice commercial, avantages liés à l’exercice d’une profession salariée dans l’appareil d’Etat ou à la détention d’une compétence technique rare, scientifique, juridique, etc. La petite bourgeoisie constitue-t-elle pour autant une classe aujourd’hui en France ? Elle n’est ni un magma informe et nébuleux de privilégiés individuels, ni une classe aussi structurée et unifiée que la classe ouvrière. On peut distinguer aujourd’hui trois fractions de classe : — la petite bourgeoisie commerçante de biens et de services; — la petite bourgeoisie d’encadrement des compromis d’Etat; — la petite bourgeoisie d’encadrement de l’appareil économique capitaliste. Chacune de ces fractions petites bourgeoisies se caractérise par des positions de classe spécifiques qui les distinguent à la fois de la bourgeoisie et du prolétariat et peuvent aussi les opposer entre elles. On peut sur ces bases recenser 3.500.000 actifs petits bourgeois en 1968. (Cahiers libres 270-271)

BAUDELOT Christian, ESTABLET Roger, MALEMORT Jacques
1974
22 x 13,6 cm, 305 p.
François Maspero

Le militant syndicaliste d’aujourd’hui. Ouvriers, cadres, techniciens, qu’est-ce qui les fait agir ?

Mots-clés : Cadres, Idéologie, Militant, Ouvrier, Syndicat, Techniciens, Travail

1973 • ANDRIEUX Andrée, LIGNON Jean - Préface de Pierre Naville

Cote : ANDR

Qui est le militant syndicaliste? Quelles sont ses motivations? Quels cheminements le conduisent du malheur supporté au malheur refusé et combattu ? De l’expérience de base au besoin d’engagement? Y a-t-il harmonie entre les refus et les exigences de l’ouvrier, du technicien, du cadre, qui agissent au nom du groupe qui les soutient? Quelle action le militant syndicaliste a-t-il sur le monde contemporain en mutation ? Telles sont les questions auxquelles répond ce livre important qui a, par la richesse humaine de ses témoignages, un accent exceptionnel. La dernière enquête des auteurs de « L’ouvrier d’aujourd’hui, » qui renouvelle entièrement la méthode en sciences humaines.

ANDRIEUX Andrée, LIGNON Jean – Préface de Pierre Naville
1973
21,5 x 13,5 cm, 327 p.
Denoël/Gonthier

Perspectives Socialistes n° 53. Les cadres et le socialisme

Mots-clés : Cadres, CGC, Industrie, PSU, SGEN, Socialisme, Syndicalisme, Techniciens, Universté

1962 • Georges SOUREY - François LEMAIRE - Louis FIGUIER - Pierre BELVILLE

Cote : PERSP. SOC.

LES CADRES ET LE SOCIALISME Qui sont les cadres ? par Georges SoureyLes techniciens et ingénieurs face au syndicalisme, par François Lemaire L’insertion des ingénieurs et cadres dans les luttes syndicales et politiques, par Louis Figuier L’engagement syndical des cadres et la C.G.C., par Pierre Belleville Les jeunes syndicalistes et la C.G.C ÉLÉMENTS ET JALONS Pour sauver le P.S.U. (Delpy, Frachon, Gaud, Maginier, Danton, Moreau, Tavernier, Worms) Les précédentes élections sociales Les rapports Université-industrie Après notre article sur le S.G.E.N.

Georges SOUREY – François LEMAIRE – Louis FIGUIER – Pierre BELVILLE
53
1962
24 x 38 cm, 48 p.