Mots-clés : Aliénation, Salariat, Travail
2010 • (NAVILLE Pierre) - Michel Burnier, Véronique Nahoum-Grappe (dir.) - Alain Cuenot - Roberto Massari, Maurice Nadeau
Cote : NAVI
Notre société se débat aujourd’hui dans une situation de crise qui engendre le pessimisme. Cette situation invite à se poser des questions de fond : quelles valeurs opposer à la marchandisation du monde ? Que peut la littérature ? La recherche scientifique ? La politique ? Comment se débarrasser des mensonges dominants ? Comment refonder le socialisme ? À ces questions, Pierre Naville est un des rares esprits à avoir su donner des réponses. Co-fondateur du mouvement surréaliste dans les années vingt, communiste et dirigeant de l’Opposition de gauche dans les années trente, compagnon de Léon Trotsky, initiateur du PSU et sociologue de premier plan, directeur de recherche au CNRS, théoricien longtemps présent sur la scène internationale, Pierre Naville ouvre, à la fin du XXe siècle, des perspectives inédites. Le présent ouvrage est principalement constitué par le dernier Cahier posthume (1988-1993) de Pierre Naville. Michel Burnier, Véronique Nahoum-Grappe, Roberto Massari, Maurice Nadeau l’accompagnent de textes montrant l’usage qui peut en être fait. Alain Cuenot dresse une chronologie de la vie et des œuvres de Pierre Naville.
(NAVILLE Pierre) – Michel Burnier, Véronique Nahoum-Grappe (dir.) – Alain Cuenot – Roberto Massari, Maurice Nadeau
2010
21 x 13,5 cm, 232 p.
Maurice Nadeau
Mots-clés : Économie, lien social, Travail
2010 (1995) • MÉDA Dominique
Cote : MEDA
Paru en 1995 sous un titre qui suscita la polémique, Le Travail. Une valeur en voie de disparition a été perçu comme un manifeste contre le travail et une prophétie annonçant le déclin de la valeur travail. Le débat qui s’est alors ouvert, auquel fut associé, notamment, Jeremy Rifkin, ne s’est depuis plus refermé. Dominique Méda y revient, quinze ans plus tard : la valeur travail s’est-elle dégradée ? Faut-il réhabiliter le travail ? Est-ce la fin du travail ? Elle précise les raisons pour lesquelles le débat auquel elle invitait alors – comprendre si le travail peut ou non, en régime capitaliste, devenir une œuvre à la fois individuelle et collective – n’a pas pu avoir lieu. Cet ouvrage démontre, en mobilisant les principaux textes philosophiques et l’histoire des idées politiques, comment le travail est devenu une valeur centrale. Il invite à remettre sur le métier la question lancinante du rôle que tiennent l’échange économique et le travail dans la fabrique du lien social. Il propose enfin une voie pour permettre à tous les membres de la société, hommes et femmes, d’accéder non seulement au travail – un travail décent ou soutenable -, mais aussi à l’ensemble de la gamme des activités, qu’elles soient amicales, politiques, parentales ou de développement personnel, qui constituent le bien-être individuel et social.
Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure et de l’Ecole nationale d’administration, agrégée de philosophie, Dominique Méda est sociologue et auteur, dans la même collection, de Qu’est-ce. que la richesse ? (2000), Le Temps des femmes (2002), Au-delà du PIB (2008).
MÉDA Dominique
2010 (1995)
17,8 x 10,9 cm, 398 p.
Champs essais
Mots-clés : Flexibilité, Précarité, Salariat, Travail
SEPTEMBRE 2009 • Sous la direction de Sophie BEROUD et Paul BOUFFARTIGUE BARNIER L-M - BEAU A-S - BEROUD S. - BOUFFARTIGUE P. - CALDERON J. - CHAUVIN S. - CINGOLANI P. - COLLOVALD A. DENIS J-M - DUFOUR C. - FRIBOURG B. - FRIOT B. - HEGE A. - LOPEZ CALLE P. - MATHIEU L. , MERKLEN D. - PENDARIES J-R - PERNOT J-M - PEROUMAL F. - PERRIN E. - PIGENET M. SCANDELLA F.
Cote : BERO
La précarité est désormais, sous bien des formes, le lot commun des salariés. Précarité de l’emploi, souvent inscrite dans le contrat de travail: précarité du travail: mais aussi précarité des droits syndicaux et sociaux. Ces données sont le plus souvent interprétées comme une dégradation des acquis sociaux et des normes salariales conquises au cours du vingtième siècle. Et comment ne pas conclure, en effet, à un affaiblissement généralisé du mouvement syndical et des capacités des salariés à s’organiser et à se défendre? Au delà de cette réalité, le présent ouvrage cherche à éclairer ce qui naît des contradictions du processus de précarisation. Une vingtaine d’études conduites en France et à l’étranger (Etats-Unis. Royaume-Uni, Espagne, Argentine) explorent les formes prises par les résistances collectives et les possibilités nouvelles qui s’ouvrent à elles. L’ouvrage revient aussi sur l’histoire du salariat pour comprendre ce que sa déstabilisation contemporaine présente de spécifique et comment des collectifs de salariés sont parvenus par le passé à maîtriser des formes de précarité au point de conquérir face à leurs employeurs d’importantes marges de liberté. Il interroge surtout les dynamiques actuelles de mobilisation des précaires – notamment dans le commerce, la restauration rapide, la construction navale – et les ressources sur lesquelles elles s’appuient aussi bien que celles qu’elles tendent à renforcer. Il montre que l’acteur syndical n’est pas condamné aux seconds rôles dans une perspective de transformation sociale intégrant la sécurisation du travail et des conditions d’existence.
Sous la direction de Sophie BEROUD et Paul BOUFFARTIGUE BARNIER L-M – BEAU A-S – BEROUD S. – BOUFFARTIGUE P. – CALDERON J. – CHAUVIN S. – CINGOLANI P. – COLLOVALD A. DENIS J-M – DUFOUR C. – FRIBOURG B. – FRIOT B. – HEGE A. – LOPEZ CALLE P. – MATHIEU L. , MERKLEN D. – PENDARIES J-R – PERNOT J-M – PEROUMAL F. – PERRIN E. – PIGENET M. SCANDELLA F.
SEPTEMBRE 2009
22 X 14 cm, 360 p.
La Dispute
Mots-clés : Egalité femmes/hommes, Egalité professionnelle, Salaires, Travail
2008 • Collectif national pour les droits des femmes
Cote : FEMM
Forum-débat du 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris Préoccupé-e-s par l’accroissement de la pauvreté et de la précarité subies par les femmes, les militantes du Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), ont organisé en février 2008 un forum pour en débattre, chercheurEs, militantEs associatifs-ves, politiques, syndicaux-les réuniEs. Mieux connaître les transformations du travail des femmes, analyser combien la précarité est source de renforcement des inégalités entre femmes et hommes, étudier comment les inégalités s’instaurent et pourquoi la société s’en accommode, ont été au centre des exposés et des débats. Les tables rondes du matin ont mis en lumière les conséquences qu’ont pour la vie des femmes et leur insertion professionnelle la multiplication des emplois à temps partiel, le développement du secteur des services à la personne utilisant les «compétences traditionnelles des femmes» et les politiques de prise en charge de la petite enfance favorisant les solutions individuelles plutôt que collectives. Lors des ateliers, la politique résolument anti-sociale du gouvernement a été dénoncée : suppression de postes dans la Fonction Publique et les services publics – à main-d’œuvre fortement féminine, on le sait – redistribution des richesses nationales en faveur des plus riches… On a pu entendre aussi des témoignages sur les multiples pressions patronales exercées sur les salariés, aggravant les injustices et précarisant encore les plus précaires. Les intervenant-e-s et participant-e-s ont avancé de nombreuses propositions pour aller vers l’égalité femmes-hommes et vers l’amélioration des conditions de travail et de vie de toutes et tous.
Intervenant-e-s : Marie Annick Mathieu, Gisèle Stievenard, Françoise Battagliola, Françoise Milewski, Pierre Concialdi, Tania Angeloff, Jeanne Fagnani, Antoine Math, Christelle Avril, Elisabetta Pernigotti, Michelle Ernis, Jean-Marie Sala, Evelyne Perrin, Marie-Chantal Koman, Keila Chabi, Odile Merckling, Marie-Thérèse Dufour, Amandine Degousée, Michèle Cerveaux.
Collectif national pour les droits des femmes
2008
21 x 14,8 cm, 122 p.