Mots-clés : Action municipale, Union de la gauche
20 Mars 1980 • J.C.Le Scornet
L’expression des élus PSU dans les municipalités est inexistante. En temps que force politique de propositions et d’interventions il faut dépasser l’activisme local, il faut aussi intervenir sur le champ politique national. Le PC et le PS donnent une image idyllique de l’état de l’union de la gauche dans les municipalités et entretiennent le mythe dans un contexte national de désunion. Ces deux partenaires portent la grave responsabilité d’illusionner les forces populaires en parlant d’une union de la gauche qui n’existe pas sur le terrain. Si le travail des élus autogestionnaires est bien reconnue par les travailleurs des communes, sur le plan politique ils ne sont pas considérés comme des interlocuteurs avec un pouvoir d’agir. Il faut mettre en place une démarche collective des élus PSU de tous les conseils municipaux pour dénoncer la mystification entretenue par les élus PC et PS qui isolent les municipalités du contexte de la désunion qu’ils entretiennent par ailleurs. Le Parti doit faire le bilan de cette pseudo union tant au sein des municipalités que sur les stratégies à adopter.
Mots-clés : Algérie, communistes, De Gaulle, Deferre, Guy Mollet, Mendès France, PCF, PSU, SFIO, Syndicats, Union de la gauche
1972 • POPEREN Jean
Cote : POPE
En onze ans de pouvoir gaulliste, la gauche française a beaucoup changé. C’est ce changement que Jean Poperen nous raconte. Mêlé de près aux événements politiques de ces onze années, familier des milieux politiques de gauche et disposant d’une riche documentation personnelle, Jean Poperen était bien placé pour retracer cette histoire complexe. L’anecdote et le souvenir personnel, les portraits de leaders et de groupes militants donnent vie au récit d’événements qui furent autant d’épisodes de la lutte pour la direction de la gauche : le 13 mai 1958 et la guerre d’Algérie, l’affaire Servin-Casanova, le tournant de la S.F.I.O., la Grande Fédération de G. Defferre, la candidature Mitterrand, etc. Au-delà de l’événement, l’auteur s’est donné pour tâche de décrire et d’expliquer les phénomènes nouveaux qui bouleversent la gauche. Après avoir été un des fondateurs du P.S.U., Jean Poperen, actuellement âgé de quarante-sept ans, est maître-assistant d’histoire à la Sorbonne et membre du Bureau Exécutif National du Parti Socialiste. Il est l’auteur de plusieurs études : Textes choisis de Robespierre (Editions Sociales), Unification socialiste ou technocratie autoritaire (Centre d’Etudes socialistes), et chez Fayard d’un ouvrage intitulé : Une stratégie pour la gauche.
POPEREN Jean
1972
22 X 14 cm, 498 p.
Fayard. Les grandes études contemporaines.
Mots-clés : 5ème Congrès, Congrès - PSU, Union de la gauche
29 Juin 1967
Le PSU dans la coalition de la gauche : résolution majoritaire
La résolution majoritaire aborde la question du rapprochement avec les forces de gauche, notamment F.G.D.S et PCF, suite aux résultats encourageants des élections législatives. Il s’avère nécessaire pour le PSU de franchir de nouvelles étapes pour l’instauration d’une société socialiste. Les regroupements ou les fusions, sous certaines conditions, s’imposent au-delà des seules circonstances électorales. Le PSU cherchera des possibilités de rapprochement à court et moyen terme et des discussions sur les sujets qui sont divergents au sein de la gauche seront programmées. Dans l’esprit du front socialiste le PSU engage ses sections et ses fédérations à prendre l’initiative de constituer avec la F.G.D.S. et le PCF des comités locaux pour entreprendre des actions communes afin de mobiliser les militants dans un esprit d’unité.
Pour l’insertion du PSU dans la coalition de gauche : résolution minoritaire
La résolution des militants minoritaires va beaucoup plus loin et demande que le PSU s’engage dans un pacte d’association avec la F.G.D.S. pour faire progresser la politique de renouvellement et d’unité. L’exigence est la garantie de la liberté d’expression. La résolution aborde la possibilité d’une confédération de la Gauche s’ouvrant aux centrales syndicales, aux coopératives, aux associations culturelles pour former les prémisses d’un grand parti des Travailleurs de type nouveau.
En complément Lire aussi La lettre N°24, Décembre 2016 de l’IED (Institut Edouard Depreux) , texte de Jean-François Merle à propos de la succession d’Edouard Depreux et du rapprochement des forces de gauche. Michel Rocard successeur d’Edouard Depreux
Mots-clés : 5ème Congrès, Congrès - PSU, Union de la gauche
27 Avril 1967 • Edouard Depreux
Édouard Depreux, Secrétaire National du PSU déclare proposer sa candidature au poste de Secrétaire National honoraire au prochain congrès de juin 1967. Cette décision, déjà annoncée au Congrès de Gennevilliers aux membres du Bureau National, n’est pas le signe d’un désintérêt pour le PSU mais plutôt une décision liée à l’âge et à la sagesse comme il le rappelle. Il affirme qu’il croit, plus que jamais, à la nécessité de renforcer, dans l’intérêt de la gauche toute entière, le courant d’idées qui anime le PSU. A ces yeux, il faut poursuivre les efforts pour la construction d’un grand programme commun de la gauche. Il soutient le texte d’orientation de Jean Arthuys. Enfin, il pense dangereux d’engager des pourparlers avec la F.G.D.S. avant même de savoir ce que seront exactement la doctrine et les structures de cette organisation. Cette déclaration sera diffusée au Congrès au même titre que les deux textes d’orientation.