Mots-clés : Mouvements Etudiants, Université
17 Mai 1968
Dans le feu de Mai 68, la section fait une analyse politique de la situation universitaire. Elle pose la question de l’enseignant et ce que devrait être son rapport à l’enseignement, du comment il est dispensé et pour qui. Elle analyse les mécanismes de la sélection, du statut de l’étudiant et de la question de l’allocation d’études sur critères universitaires. Sont abordés également les questions du syndicat et de son rapport avec la politique comme celle de l’efficacité de l’action de masse, ses moyens et ses buts.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, Université
11 Mai 1968
Grève générale et manifestations à Paris et en province des étudiants et des ouvriers, les forces de l’ordre sont mobilisées et donnent l’assaut sans retenue. Pompidou et Peyrefitte souhaitent le dialogue tout en refusant d’écouter les revendications. Les étudiants sont inquiets pour leurs examens et accusent le gouvernement de vouloir introduire une nouvelle forme de sélection.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, Université
9 Mai 1968 • Marc Heurgon
Marc Heurgon oppose la capacité d’analyse politique du mouvement étudiant, élargissant les revendications pour une autre université à une contestation sur les problèmes de fond de la société capitaliste, à l’attitude du PCF qui, ne comprenant pas l’enjeu de ce mouvement étudiant, fait tout pour minimiser les luttes et les isoler de la classe ouvrière.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, Université
7 Mai 1968 • Abraham Béhar
Le numéro spécial Étudiants de Tribune Socialiste publie le rapport d’Abraham Béhar présenté au Comité National et écrit quelques jours avant l’appel à la grève générale du 13 Mai. Ce rapport explicite la situation explosive des Universités, dans toutes les capitales européennes où le mouvement étudiant est passé à l’action. Beaucoup de convergences avec la France dans la contestation annoncent un mouvement politique de masse contre la nature et l’attitude du pouvoir. Le rapport analyse les enjeux de la contestation et incite les militants ESU à être les relais du Parti pour contester l’idéologie dominante à l’usine et à l’Université. La résolution du Comité Politique National du PSU prolonge cette analyse.