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L’URSS et la révolution cubaine

Mots-clés : Amérique latine, Révolution cubaine, Socialisme, Tricontinentale, URSS

1976 • LEVESQUE Jacques

Cote : LEVE

Bien que la révolution cubaine ait coûté cher à l’URSS, non seulement en termes matériels, mais aussi en risques et complications politiques de tous ordres, l’ensemble des relations que l’Union soviétique a entretenu avec la révolution cubaine constitue un dossier particulièrement positif à l’actif de sa politique extérieure. Survenues à une époque de très grand dynamisme de cette politique extérieure, la survie de la révolution cubaine, puis sa transformation en révolution socialiste, auront constitué le succès politique le plus tangible et le plus spectaculaire du dynamisme krouchtchevien. L’histoire des relations soviéto-cubaines n’est pas seulement, cependant, celle d’une victoire importante de l’Union soviétique ; elle est aussi celle de la contribution de Cuba à l’apprentissage international de l’URSS. Car l’originalité du processus révolutionnaire cubain aura amené les théoriciens et les hommes politiques soviétiques à modifier leur approche traditionnelle et rigide à l’égard des problèmes de la transition au socialisme. Jacques Levesque professeur de science politique, est directeur du Centre interuniversitaire d’études européennes de l’Université du Québec à Montréal.

LEVESQUE Jacques
1976
24 x 15,5 cm, 222 p.
Presses de la Fondation nationale des sciences poltiques

Une opposition socialiste en union soviétique aujourd’hui

Mots-clés : Démocratie, Léninisme, marxisme, Socialisme, URSS

1976 • EGOLOV P., KOPELEV L.Z., KRASSINKOV A., LERT R., MEDVEDEV Roy - Introduction : E. Bérard

Cote : OPPO

Ce recueil rassemble des articles parus dans la nouvelle revue du Samizdat russe, intitulée XXe siècle, au cours des premiers mois de 1975. Le rédacteur en chef de cette revue, Roy Medvedev, est déjà connu du public français. Parmi les autres, on relève les noms de Raïsa Lert et de Lev Kopelev, militants actifs du mouvement d’opposition depuis les années 1960. Les fondateurs de la revue sont liés par un « souci commun, celui du développement de la société et de la pensée socialiste en U.R.S.S. dans un esprit qui allie le socialisme et la démocratie »; leur entreprise reste néanmoins ouverte aux autres courants, non socialistes, mais démocratiques, de l’opposition. Les prises de position de Soljénitsyne depuis qu’il est en exil — de plus en plus précisément antisocialistes et contre-révolutionnaires —, la cristallisation d’un nouveau courant idéologique dont il est l’inspirateur, qui a trouvé sa tribune dans la revue Continent et dans le recueil Des voix sous les décombres, l’accueil que leurs idées ont reçu en Occident — autant de stimulants qui ont poussé l’opposition socialiste à faire entendre sa propre voix. La critique du programme de Soljénitsyne débouche nécessairement sur l’esquisse d’un programme « positif ». L’attention des contestataires de XXe Siècle est concentrée sur trois problèmes fondamentaux : les composantes d’un « véritable socialisme », la voie de transition que devrait emprunter la société soviétique, la critique de certains dogmes du marxisme et du léninisme. La voix de l’opposition soviétique socialiste acquiert une importance particulière à l’heure où les partis communistes de l’Europe occidentale commencent à prendre leurs distances par rapport au « modèle soviétique ».

EGOLOV P., KOPELEV L.Z., KRASSINKOV A., LERT R., MEDVEDEV Roy – Introduction : E. Bérard
1976
21,7 x 13,5 cm, 205 p.
François Maspero

L’archipel du Goulag. Tome 3

Mots-clés : Bagne, Goulag, Relégation, Staline, URSS

1976 • SOLJÉNITSYNE

Cote : SOLJ

Voici le troisième et dernier volume d’une oeuvre qui restera comme un monument impérissable à la mémoire des dizaines de millions de victimes du totalitarisme en U.R.S.S. Il traite de la période finale du règne de Staline et de celui de ses successeurs : comment, un quart de siècle après son abolition par la Révolution, a été rétabli le bagne russe, bientôt confondu avec les camps spéciaux, réservés aux détenus politiques, où on leur fait porter des numéros comme chez les nazis — oui, à peine quelques années après Nuremberg, quand l’humanité soupirait : « Cela ne se reproduira plus jamais ! » « Mais pourquoi donc vous êtes-vous laissé faire ? » demande aujourd’hui l’historien marxiste soucieux de rejeter sur les victimes la responsabilité de leur sort. Soljénitsyne saisit l’occasion de répondre par une extraordinaire chronique des évasions, grèves, révoltes héroïques qui ont jalonné l’histoire des camps soviétiques de l’après-guerre et dont personne n’avait eu jusqu’ici connaissance. La mort de Staline a-t-elle mis fin au Goulag ? Absolument pas, répond Soljénitsyne. A certains égards, le régime des camps s’est encore durci. Quant à la relégation, cette forme d’exil intérieur qui toucha 15 millions de paysans lors de la « dekoulakisation », puis des nations entières, elle est devenue une méthode généralisée de mise à l’écart des indésirables. En bref, « les dirigeants passent, l’Archipel demeure ». Au terme de leur lecture, bien peu d’Occidentaux contesteront qu’ils viennent de refermer un témoignage unique sur l’Histoire de ce siècle, ainsi qu’une œuvre majeure de la littérature mondiale. Qu’ils n’oublient cependant pas, parvenus à la dernière page, que maints protagonistes anonymes de cette œuvre, pas encore morts, y sont toujours. Traduit du russe par Geneviève et José Johannet.

SOLJÉNITSYNE
1976
24 X 15,5 cm, 480 p.
Seuil

Demain l’URSS. Oppositions soviétiques et gauche occidentale.

Mots-clés : Démocratisation, Détente, Dissidents, Dogme, Evolution, Gauche, Occidental, Socialisme, Stalinien, URSS

1976 • Roy MEDVEDEV - Léonid PLIOUCHTCH - K. COATES - Y. CRAIPEAU - T. DEUTSCHER - E. MANDEL - F. MAREK - M. MARKOVIC - R. MILIBAN - G. NOVACK - M. PABLO - R. PANNEQUIN

Cote : MEDV

Qui ne connaît pas aujourd’hui Medvedev ou Pliouchtch, ces dissidents de gauche qui mènent un combat d’autant plus courageux qu’il est fort difficile d’affirmer sa pensée quand elle diffère du dogme et que la différence vous fait passer pour fou ? Que veulent ces soviétiques ? Ils veulent redonner vie à cet espoir, issu de la révolution d’Octobre, qu’on nomme socialisme en pensant liberté pour que surgisse enfin, après la longue nuit du régime stalinien, un socialisme vrai et à visage humain. Isolés si longtemps, ceux qu’on dit dissidents se tournent vers la gauche occidentale afin que naisse le débat. Ce livre se veut donc un premier témoignage du dialogue qui s’ouvre, et recouvre les questions que se pose la gauche. L’espoir est né de voir l’opposition soviétique élaborer un programme d’action, collant à la réalité Ainsi seulement, la dissidence pourra-t-elle opérer sa jonction avec l’ensemble de la gauche mondiale, à laquelle il appartient, de son côté, de mieux comprendre l’étrange langage que lui tiennent ces hommes nés et grandis sous le régime de Staline. Table des matières: Préface de L. Pliouchtch: Pour un programme soviétique de gauche K. Coates: Pour que survive l’humanité R. Medvedev: Les problèmes de démocratisation et la “détente” Y. Craipeau: URSS: Comment amorcer le dégel? T. Deutscher: Quelques réflexions sur l’article de Roy Medvedev E. Mandel: Derrière la détente, quelles forces sociales? F. Marek: La solidarité est invisible M. Markovic: Possibilités d’évolution vres le socialisme démocratique R. Miliband: La démocratie socialiste G. Vovack: Détente et démocratie vues des USA M. Pablo: La nécessité du dialogue socialiste R. Pannequin: L’appareil ou les masses? J. Pelikan: L’opposition socialiste en Europe orientale et la gauche européenne occidentale E.P. Thomson: Détente et dissidents R. Medvedev: Problèmes d’intérêt général

Roy MEDVEDEV – Léonid PLIOUCHTCH – K. COATES – Y. CRAIPEAU – T. DEUTSCHER – E. MANDEL – F. MAREK – M. MARKOVIC – R. MILIBAN – G. NOVACK – M. PABLO – R. PANNEQUIN
1976
21,5 X 13,5 cm, 176 p.
Syros

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