Mots-clés : Armée, Vietnam
21 Mars 1968 • Vincent Renault
Les déserteurs américains sont les témoins et les acteurs de la forme la plus radicale de la résistance américaine à la guerre du Vietnam. Un quart des étudiants refuseraient l’incorporation. Ce mouvement concerne essentiellement les Noirs, les étudiants et les intellectuels, mais il se radicalise. La résistance américaine prend une importance nouvelle. La désertion s’organise et devient de plus en plus une expression politique et ouvre le « second front » de la guerre du Vietnam. Le F.N.L. a exprimé publiquement son soutien aux jeunes déserteurs et à la résistance américaine. Il a créé le « Comité de solidarité de la population du Sud-Vietnam avec le peuple américain ». En Europe, il serait normal, que ceux qui veulent être solidaires du peuple vietnamien en guerre, en fasse de même.
Mots-clés : Vietnam
Mars 1968
Stockely Carmichaël, un des leaders du mouvement « Black Power » a eu la possibilité de venir à Paris dans le cadre de la semaine « Che Guevara pour le Vietnam » organisée par le Comité Vietnam international et répond aux questions de Tribune Etudiante sur la question de la guerre du Vietnam.
Mots-clés : Indépendance, Vietnam
29 Février 1968
Trois journées de soutien au peuple Vietnamien sont prévues les 15, 16 et 17 Mars 1968 à l’initiative de 18 organisations. La mobilisation permettra de réclamer l’arrêt immédiat et inconditionnel des bombardements de la République Démocratique du Vietnam, la reconnaissance du Front National de Libération comme seul représentant authentique de la population du Sud-Vietnam, la fin de l’agression, le retrait des troupes américaines et la pleine indépendance pour le peuple vietnamien. Les partis, syndicats, organisations et mouvements sont invités à préparer en commun les manifestations et à en déterminer les mots d’ordre.
Mots-clés : Vietnam
22 Février 1968 • Marc Heurgon
Quelle forme pouvons-nous donner aujourd’hui, en France, à l’expression de notre solidarité avec le peuple vietnamien ? Force est malheureusement de constater que paradoxalement il n’y a pas de parallélisme entre l’aggravation de l’escalade et l’ampleur de la protestation en France. On constate que les tracts, meetings ou manifestations intéressent de moins en moins le grand public. A moins de s’enfermer dans un « ghetto vietnamien », il faut sans cesse trouver des formes d’explications et de propagande capables de gagner le combat contre l’impérialisme. L’unification des multiples organisations qui condamnent l’agression américaine, la garantie que dans une organisation unifiée personne ne pourrait exploiter le mouvement à des fins partisanes, la limitation volontaire des objectifs à atteindre, des actions concrètes à développer, permettraient de mieux populariser efficacement le combat pour le soutien au peuple vietnamien.