Mots-clés : Crise, Cultures, Manifestation, Violence
1997 • TARTAKOWSKY Danielle
Cote : TART
La manifestation de rue est une pratique minoritaire, antinomique au système parlementaire, longtemps dépourvue de tout statut juridique et qui ne doit qu’au vocable populaire de «manif» de s’être tardivement dotée d’une dénomination non polysémique. Et pourtant, plus de 15 000 manifestations recensées en France métropolitaine cinquante années durant, une assise sociale, politique et géographique potentiellement sans limite, des périodes de basses eaux mais jamais de disparition prolongée, pas même durant la guerre ou sous l’Occupation et une incontournable donnée de l’histoire politique et sociale contemporaine. C’est de ce paradoxe que cette histoire des manifestations de rue tente de rendre compte. Il s’agit de s’interroger sur la permanence du phénomène, son poids, son extension politique, sociale et géographique et leur pourquoi ; sur ce qui range la manifestation au nombre des causes pour la défense desquelles se mènent, parfois, des batailles. Que signifie le fait de privilégier parfois pareille forme d’action quand le droit de grève et le suffrage universel peuvent (et doivent), en droit, suffire à tout ? Comment, pourquoi et avec quel résultat cette pratique qui est constitutivement la négation du système parlementaire finit-elle par s’imposer ? Comment le régime politique réussit-il à l’acclimater ? Avec quelles conséquences ?
TARTAKOWSKY Danielle
1997
24 x 16 cm, 869 p.
Publications de la Sorbonne
Mots-clés : Démagogie, Dictionnaire, Politique, Répression, Terreur, Tolérance, Violence
1982 • Jean-Pierre FAYE
Cote : FAYE
L’effet « dictionnaire », dans notre histoire, le mesure-t-on ? Il y eut pourtant le Dictionnaire philosophique portatif d’un certain Voltaire. Après le Dictionnaire critique de Bayle. Mais aussi, car c’était son nom, le Dictionnaire raisonné de Diderot, sous-titré « Encyclopédie ». Voici un Dictionnaire portatif de philosophie politique, qui n’est ni de Voltaire ni de Diderot. Il ouvre sur une Critique : non pas seulement celle de la Raison ni celle de l’Économie politique, mais une Troisième Critique, celle du langage, en ses effets. C’est en même temps une critique de l’action même, quand les langages précisément contribuent à la rendre d’avance acceptable. Y compris dans les formes monstrueuses de l’histoire. Dans les replis de la violence d’État. Un Dictionnaire portatif, certes. Puisqu’il est limité à cinq mots. Mais chacun d’eux est un foyer exploratoire. A suivre dans le réel.
Jean-Pierre FAYE
1982
18 X 12 cm, 288 p.
Gallimard
Mots-clés : Pouvoir ouvrier, Terrorisme, Violence
1980 • Giorgio BOCCA
Cote : BOCC
I professori in galera Portere operaio I tremila di Potop Violenza di massa e lotta armata L’arcipelago autonomo Gli anni ruggentigri Il terrorisme intero sulla testa di Negri Il “cosidetto” garantismo A confronto aperto con Toni Negri
Giorgio BOCCA
1980
20,5 X 12,5 cm, 192 p.
Feltrinelli
Mots-clés : autogestion, Injustice, Socialisme, Violence
Avril 1976 • Mouvement pour une alternative non-violente (M.A.N.)
Cote : Boite autogestion
(Supplément à la revue Alternatives Non-Violentes n° 15-16) La violence est partout, dit-on… Oui. mais pas !à où on la voit d’ordinaire : car on insiste sur les crimes, les révolutions, les guerres ; et on oublie la violence quotidienne d’un monde de déséquilibres, d’injustices et de gaspillages, où les uns meurent de faim et les autres de surnitrition, où la course aux armements engloutit 1/10° des ressources et des énergies, où la militarisation prépare, au nom de la paix, de quoi anéantir toute vie sur la terre… Pour lutter contre la violence, il faut donc lutter contre les structures économiques, politiques et idéologiques qui l’engendrent. Mais pas n’importe comment : pas en utilisant les mêmes moyens, pas en se battant sur le même terrain et avec les mêmes armes que I adversaire. La non-violence propose des techniques d’action efficaces pour réaliser un projet de société socialiste auto-gestionraire ; elle permet d’envisager de façon réaliste le « dépérissement de l’armée », grâce à l’organisation d’une Défense Populaire Non-Violente. Dans un monde ou les conflits sont inévitables, et où certains sont mêmes nécessaires (si l’on ne veut pas se résigner à l’oppression et a l’injustice), il importe de trouver de nouveaux moyens de lutte et de défense populaires…
Mouvement pour une alternative non-violente (M.A.N.)
Avril 1976
21 X 14,5 cm, 128 p.