Mots-clés : sélection, Université
Février 1967 • Robert Chapuis
Dans « Les Héritiers », publié en 1966, Bourdieu et Passeron montrent, à partir d’études sur l’origine sociale des étudiants, que la démocratisation de l’université doit aller au-delà de la démocratisation du recrutement. On ne bâtira pas l’école du peuple par la transmission d’une culture de classe.
Mots-clés : CNE, stratégie politique
2 et 9 Février 1967 • Secrétariat National des Etudiants, Jean-François Pertus
Circulaires des 2 et 9 février 1967 – Jean-François Pertus
Le Conseil National extraordinaire des ESU, réuni le 27 janvier 1967, a donné son approbation à la participation des E.S.U. au Bureau National de l’UNEF par 25 voix pour, 9 contre et 6 abstentions – 15 sections étaient représentées. En conséquence Gilles Boyer et Jean Tercé, membres du secrétariat national des ESU sont respectivement secrétaire-général et vice-président du nouveau bureau national, élu par l’Assemblée Générale de l’UNEF le 30 Janvier 1967. Suite à ce conseil national, une circulaire signée de Jean-François Pertus et datée du 9 février 1967 explicite cette décision. En outre elle fait le point sur la situation politique en milieu étudiant et sur les différentes composantes politiques du milieu étudiant.
Quelques années plus tard, le Centre de coordination et de recherche sur le mouvement étudiant fait une analyse de cette période.
Mots-clés : allocation d'études, Mouvements Etudiants
Février 1967
Le PSU avec les ESU réclame une allocation d’études pour tous les étudiants sur critères universitaires. Celle-ci permettra l’indépendance et la responsabilité de l’étudiant, les études à plein temps, l’accession collective à la culture pour les moins favorisés. Une allocation familiale d’études devra être mise en place dès le secondaire.
Mots-clés : action syndicale
1er Février 1967 • Jean-François Pertus
Où va l’UNEF ?
Pour sauver l’UNEF, suite aux différentes crises structurelles qui ont agité le syndicat étudiant depuis quelques années, les étudiants socialistes unifiés (ESU) s’investissent dans le bureau national de l’UNEF. Jean-François Pertus, secrétaire national des ESU précise les raisons et les formes de cette participation à l’UNEF. Il affirme qu’il ne peut y avoir de cloisons étanches entre syndicats et partis politiques. Le syndicat ne peut être réduit à simple un moyen de défense des intérêts à court terme de ses adhérents, il ne peut pas non plus être une simple courroie de transmission du Parti. L’objectif des ESU en tant que militants politiques travaillant à l’intérieur du syndicat étudiant est de créer les conditions d’une pratique syndicale non corporatiste. Pour sauver l’UNEF il faut engager un processus de reconstruction politique et organisationnelle afin qu’une nouvelle distanciation puisse s’opérer entre l’organisation politique et l’organisation syndicale.