Le Congrès Vietnam de Berlin-Ouest

Mots-clés : Mouvements Etudiants, Vietnam

15 Février 1968

Le Congrès Vietnam de Berlin-Ouest des 17 et 18 Février organisé par les étudiants S.D.S. (Etudiants Socialistes Allemands) avec la participation de nombreuses organisations de jeunesse d’Europe Occidentale est maintenu malgré l’interdiction par le bourgmestre de Berlin. Cette interdiction fait suite aux manifestations de lycéens, étudiants et jeunes travailleurs protestant contre l’augmentation des tarifs de transports publics. Des manifestations identiques ont eu lieu à Kiel, Hambourg, Bochum, Freiburg. A Berlin, à Francfort et dans d’autres villes des manifestations contre l’agression américaine au Vietnam ou contre la dictature fasciste de Grèce donnèrent lieu à des chocs violents avec la police. Le congrès qui rassembla plus de 3000 jeunes aborda les questions actuelles de l’impérialisme et des moyens de lutte des forces progressistes. Jean-Marie Vincent, représentant le P.S.U, était présent à ce Congrès qui remporta un grand succès. Le 21 Février le bourgmestre de Berlin organisa une contre-manifestation placée sous le signe de l’intolérance. Cette manifestation stigmatise le débat autour de la démocratie en Allemagne.

Axes de luttes

Mots-clés : cogestion, sélection

Décembre 1968

Ce texte est une annexe du texte d’orientation du Congrès de Marseille. Définition des axes de luttes pour l’année universitaire à venir. Les thèmes de luttes sont principalement basés sur la revendication d’exercice du droit syndical dans les facultés et sur l’ensemble des campus, contre les mesures d’austérité (bourses, loyers, restaurants universitaires), contre la participation et la cogestion à l’université, contre la sélection par l’instauration des numerus clausus enfin, contre l’impérialisme.

Assemblée Générale : rapport du Bureau National

Mots-clés : stratégie syndicale

Janvier 1968

La volonté exprimée au cours du 1er trimestre par le Bureau National de resserrer les  liens avec les A.G.E et de coller au plus près de la réalité de terrain est mise en échec par le manque de communication générale entre les A.G.E. et le Bureau National. Chacune des A.G.E. agit seule sans respect de la discipline syndicale et sans retour au Bureau National. Ce type de phénomène, outre les problèmes politiques qu’il pose, rend évidemment impossible toute liaison entre le Bureau National et le mouvement dans son ensemble et le fragilise.

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