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Wallon

Dominique WALLON

Né le 21 juin 1939 à Paris Paris (XVe arr.) ; syndicaliste étudiant, Président de l’UNEF (1961-1962). Au printemps 1960, élu vice-Président de l’UNEF, il fut l’acteur de la reprise des relations ouvertes de l’UNEF et de l’UGEMA, association illégale en France. il souhaitait la fin de la guerre d’Algérie. Puis militant PSU, il fut successivement inspecteur général des finances, puis haut fonctionnaire au ministère de la Culture.

A la demande de Jacques Sauvageot il avait écrit un texte sur son parcours au PSU

Bio PSU Dominique Wallon
J’adhère au PSU, seulement à la sortie de l’ENA, en septembre ou octobre 1966. Je suis « versé » par Heurgon à la 6ème section de Paris, considérée comme une section d’accueil des intellectuels ou supposés tels, alors que j’habitais Boulogne Billancourt.
Proche de Michel Rocard, qui avait été un de mes profs à l’ENA, j’étais déjà et j’ai continué à être associé à différentes réunions parallèles au PSU, ADELS, groupes de travail…
Il me conseille de prendre un pseudonyme, Jacques Breton.
En mai 1968, après m’être déclaré gréviste dès le 13 mai auprès du chef de service de l’Inspection Générale des Finances, par ailleurs directeur de cabinet de Michel Debré, outre ma participation personnelle au mouvement, j’assure différentes permanences rue Mademoiselle pour recevoir de multiples délégations. Je deviens secrétaire de la Commission économique, dont l’activité ne sera pas marquante.
Pour les élections de juin, Heurgon souhaite que je me présente face à une notoriété, je suis parachuté à Bordeaux, dans la 2ème circonscription de la Gironde, celle de Chaban Delmas. Malgré une campagne active, je n’obtiens qu’un résultat modeste, 4,8% des voix, bien que supérieur à tous les résultats obtenus par le Parti dans cette circonscription.
Déménageant dans Paris, je m’inscris en 1969 à la 20ème section, où je milite jusqu’à mon départ pour Grenoble en septembre 1974.
En 1969, je prends trois semaines de congé pour travailler à la campagne électorale présidentielle de Michel Rocard, essentiellement à la rédaction de textes (lettres aux multiples organisations, participation à la rédaction de certains discours…). J’interviens également comme orateur du parti à des réunions électorales ( Nevers, Annonay…).
Au Congrès de Dijon (1969), je suis élu à la Direction Politique Nationale. Je ne suis pas candidat au Congrès de Lille et je quitte ma responsabilité à la Commission économique également en 1971, sans avoir marqué ni ma responsabilité de la Commission économique, ni ma participation à la DPN.
En septembre 1974, je quitte Paris pour Grenoble, professeur associé à l’Institut d’Etudes Politiques. Je m’inscris à la section de Saint Martin d’Hères, mais ne reprends pas ma carte en 1975, l’essentiel du PSU grenoblois étant passé au PS, mais n’adhère pas non plus à ce parti.

Lire la notice du Maitron en ligne

Robert verdier et l’honneur du socialisme

Mots-clés : Algérie, colonialisme, Indépendance, Répression

2 Septembre 2016 • Bernard Ravenel

Place Robert VerdierDepuis le 3 septembre 2016, une place de Paris  porte le nom de Robert Verdier (1910-2009), militant du PSU. Bernard Ravenel rend hommage à un homme qui s’est toujours opposé au colonialisme et a milité pour l’indépendance, en particulier de l’Algérie. Militant socialiste, il a toujours oeuvré pour le renouveau des forces de gauche. Ainsi, il a rompu avec la SFIO pour fonder le PSA aux côtés d’Edouard Depreux et a contribué à la construction du PSU. C’est par son engagement et son écriture que le tout nouveau PSU mobilise toutes ses forces pour imposer une solution négociée menant à l’indépendance. Robert Verdier signe des éditoriaux et des articles dans le journal Tribune socialiste, et développe une analyse claire des conséquences de la politique de de Gaulle en Algérie. Il montre la nécessité de s’opposer à la guerre, il encourage la désobéissance civique et montre l’urgence à traiter des problèmes de fond comme les modalités d’une association entre la France et l’Algérie sur une base d’égalité.

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Le PSU et la guerre d’Algérie

Mots-clés : Algérie, Indépendance, PSU Algérie

Hubert Rouaud

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  • Fait avec Padlet
  • Le groupe de travail « Algérie » de l’Institut Tribune Socialiste, qui regroupe des anciens membres ou sympathisants du Parti Socialiste Unifié intéressés par cette thématique, a fait un double constat :
  • – l’opposition à la guerre d’Algérie est un des éléments fondateurs du PSU qui s’est beaucoup investi dans ce combat  et dans les années qui ont suivi l’indépendance;
  • – de nombreuses questions posées par l’indépendance de l’Algérie restent d’actualité: racisme, décolonisation, importance de l’Islam, nationalisme arabe, statut de la femme, etc.
  • Il a donc souhaité recueillir les témoignages écrits et filmés de militants dont le parcours a croisé à la fois la guerre d’Algérie ( participation à la guerre, refus de la guerre, luttes pour la paix et l’indépendance, aide au FLN et aux insoumis, coopération…) et le PSU (avant, pendant ou après la guerre) . En les interrogeant aussi sur leurs appréciations actuelles de la politique en France et en Algérie…et sur l’état de leurs engagements d’aujourd’hui.

Claude Bourdet et la guerre d’Algérie

Décembre 2014 • Claude Bourdet, Agnès Denis, Mehdi Lallaoui

Interrogé en 1991 sur son action d’élu de Paris après la répression sanglante du 17 octobre 1961 contre les algériens de la région parisienne, Claude Bourdet évoque aussi l’engagement contre la guerre d’Algérie de son journal, France Observateur, et de son parti politique, le PSU,. Des aspect importants d’une vie de militant où l’anticolonialisme avait une part essentielle. Des images inédites d’un militant exceptionnel qui a laissé très peu de traces filmées dans les médias.

Rappelons que Claude Bourdet ( 1909-1996) avait été un grand résistant , membre du Conseil national de la résistance, avant d’être déporté à Buchenwald. Il avait reçu la distinction de Compagnon de la Libération.

Un film réalisé à partir d’images inédites tournées en 1991 par Agnès Denis et Mehdi Lallaoui.

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