Mots-clés : Algérie, Indépendance
1er Juillet 1962 • Albert Roux
L’Algérie a voté largement pour l’indépendance « associé », même si elle aurait souhaité une association beaucoup plus librement négociée et une indépendance sans conditions. Ces négociations ont pu choquer, mais ne pas négocier c’était laisser se poursuivre les destructions et les massacres. Maintenant, au-delà des batailles politiques où chaque groupe condamne la décision de l’autre, il reste aux dirigeants algériens à concrétiser la révolution sans donner aux responsables de la guerre le plaisir d’avoir réussi à diviser les algériens. Le Conseil National du P.S.U. assure le peuple algérien de son soutien.
Mots-clés : Afrique, Indépendance
2 juin 1962 • Claude Chantereine
Reconnue par la France, la République Islamique de Mauritanie est niée par ses deux principaux voisins, le Maroc et le Mali qui contestent ses frontières. Créée en 1933 la colonie de Mauritanie n’a pas d’existence historique, elle a été créée pour protéger le Sud-Marocain et le Nord du Sénégal contre des bandes inorganisées. Ainsi furent regroupés des Maures, des populations nomades ou noires et des populations sédentaires. La République Islamique n’a de finalité que sur le plan économique. Mais cette économie n’est ni nationale ni africaine, c’est celle des grands trusts intéressés par les gisements de fer et de cuivre. La création de cet État est bien l’exemple de la conception rétrograde de la décolonisation politique en Afrique.
Mots-clés : Algérie, Indépendance
Mai 1962
Votée à l’unanimité par 2500 professeurs et étudiants de l’Université de Bordeaux, la motion dénonce les menaces, les attentats et tortures et la dégradation croissante de la démocratie en France.
Mots-clés : Algérie, Répression
27 Avril 1962 • Albert Roux
Lors de son discours d’investiture, ce 27 Avril, Pompidou déclare que pour régler la question des militaires prisonniers du F.L.N. ou disparus, la France a suspendu la libération des prisonniers algériens. Ce raisonnement est d’autant plus à dénoncer que les prisonniers libérés n’ont en fait été que renvoyés en Algérie même s’ils étaient intégrés avec leur famille en France. Appel pour une mobilisation forte pour la libération de tous les prisonniers français ou algériens, contre l’exil forcé, ou la clandestinité.