Mots-clés : Mouvements Etudiants, Université
17 Mai 1968
Dans le feu de Mai 68, la section fait une analyse politique de la situation universitaire. Elle pose la question de l’enseignant et ce que devrait être son rapport à l’enseignement, du comment il est dispensé et pour qui. Elle analyse les mécanismes de la sélection, du statut de l’étudiant et de la question de l’allocation d’études sur critères universitaires. Sont abordés également les questions du syndicat et de son rapport avec la politique comme celle de l’efficacité de l’action de masse, ses moyens et ses buts.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, Université
11 Mai 1968
Grève générale et manifestations à Paris et en province des étudiants et des ouvriers, les forces de l’ordre sont mobilisées et donnent l’assaut sans retenue. Pompidou et Peyrefitte souhaitent le dialogue tout en refusant d’écouter les revendications. Les étudiants sont inquiets pour leurs examens et accusent le gouvernement de vouloir introduire une nouvelle forme de sélection.
Mots-clés : marxisme
8-15 Mai 1968 • Centre Révolutionaire d'Initiative et de Recherche (C.R.I.R)
Ce texte rédigé collectivement entre le 8 et le 15 mai 1968, propose une analyse du mouvement ouvrier révolutionnaire aux côtés du mouvement étudiant de Mai 1968, une discussion sur le caractère de classe de l’enseignement, de ses impacts sur « les couches moyennes » formées à l’Université, et sur les modalités de participation de celles-ci aux luttes révolutionnaires.
Mots-clés : CNE, Mai 1968, stratégie politique
3 - 4 -5 Mai 1968
La CNE du 3 Mai 1968 se déroulait en même temps qu’un meeting auquel l’UNEF avait appelé avec le SNESUP et le mouvement du 22 Mars pour protester contre les sanctions à l’encontre des étudiants de Nanterre. A cette CNE, deux courants s’opposent sur le rôle des ESU et du PSU. Pour les uns, avec Roger Barralis, Jean-Bernard Gonzalez et les militants d’Aix-Marseille, le PSU doit peser sur la stratégie du Parti Communiste. Ils critiquent par ailleurs les structures et le fonctionnement des ESU et proposent une autre organisation.
Pour les autres, avec Jean Tercé, Jean-Claude Boisseau, Jean-Louis Evrard et le BN de l’UNEF, les ESU et l’UNEF doivent s’inscrire pleinement dans le mouvement qui commence à s’affirmer dans les Universités en Allemagne, en Italie, et en France et s’affirmer comme un mouvement autonome par rapport à la gauche traditionnelle.
Ce dernier courant l’emporte par 55% des voix.