Successeur d’Alain Rocher en tant que secrétaire de la section ESU/Lyon en 1966, Georges Tissot montre que les ESU étaient des militants étudiants aux côtés des militants syndicaux et ouvriers.
Successeur d’Alain Rocher en tant que secrétaire de la section ESU/Lyon en 1966, Georges Tissot montre que les ESU étaient des militants étudiants aux côtés des militants syndicaux et ouvriers.
La section ESU/Lyon est partie prenante de toutes les luttes : Guerre d’Algérie et combat antifasciste, militants actifs contre la guerre du Vietnam, présents dans le Mouvement de Mai, occupation du Journal « Le Progrès »…ainsi que le raconte Alain Rocher.
Ce texte, repris de l’ouvrage « Au Cœur des Luttes des années soixante – Les étudiants du PSU, est un autre point de vue de la vie militante à Lyon.
Grève des mineurs en 1963, soutien des luttes pour une Algérie indépendante, occupation du journal Le Progrès… sont des expériences malgré tout moins importantes que tout ce que pouvait apporter le fait d’être membre des ESU ou du PSU. C’était l’apprentissage de la position minoritaire tout en étant non sectaire et intransigeant sur les positions humanistes, tout en allant voir ce qui se passait ailleurs. Ouverture, enthousiasme et désir de toujours apprendre sont les valeurs qui restent quand les grands moments sont passés.