Mots-clés : Art, Avant, Brecht, Futurisme, LEF, Maïakovski, Réalisme socialiste, Surréalisme, Théâtre, URSS
1977 • TRETIAKOV Serge
Cote : TRET
Recueil de textes extraits de diverses revues et publications soviétiques, 1923-1936. Précédé de 2 poèmes de Bertolt Brecht. En appendice, lettres de S. Tretiakov à Bertolt Brecht, 1933-1937. Du futurisme au réalisme socialiste, l’itinéraire de Serge Trétiakov (1892-1939) va le mener de sa Lettonie natale à l’Extrême-Orient, de l’Allemagne de Piscator à la Tchécoslovaquie des surréalistes, pour se rompre en 1937, en Union soviétique, l’année de la répression. Homme de théâtre et poète, traducteur et journaliste, théoricien de la littérature et avant-gardiste militant, il se veut idéologue de la révolution culturelle, pédagogue de l’Homme nouveau. Il tente de fondre en un seul bloc de combat la politique culturelle de l’U.R.S.S., l’idéologie marxiste-léniniste et les interventions de l’avant-garde artistique. Dès 1918-1921, il est poète, futuriste, à Vladivostok, occupée par les Japonais, où il participe à l’organisation du L.E.F. (Front gauche de l’art, groupe et revue animés par Maïakovski). A Moscou, il travaille avec Meyerhold, qui crée l’une de ses pièces, et Eisenstein, qui monte, au Théâtre du Proletkult, une autre de ses œuvres. Trétiakov collabore intensément au L.E.F. (1923-1925), puis au nouveau L.E.F. (1927-1928), où il développe ses positions contre le subjectivisme et la fiction, la littérature psychologique et le retour en force, avec la N.E.P. (Nouvelle politique économique), des rengaines de l’ « art bourgeois pourri ». Il leur oppose, avec une théorie de la « commande sociale » et de la « destination » de l’œuvre d’art, une esthétique de l’ « opérativité », un « productivisme » organisateur d’un « psychisme socialiste » propre à l’élaboration d’une manière d’être, d’un comportement neufs liés à la promotion de l’Homme soviétique. Il se met au service du « fait » (il parle de « réalisme factuel »), de l’ « objet », de la « chose vue » (il ramène de Pékin, où il a vécu en 1924-1925, une « bio¬interview », et pratique la recherche de matériaux pris sur le vif au kolkhoze). Comme ses amis futuristes et formalistes, il s’intéresse de près au cinéma. Il participe activement au Premier congrès des écrivains soviétiques. Il y propose un vaste front de lutte antifasciste. Brecht, dont il est le traducteur et qu’il accueille à Moscou en 1934, le considère comme son maître.
TRETIAKOV Serge
1977
22 X 13,5 cm, 224 p.
Maspero
Mots-clés : Liberté, Ville
1977 • CAUQUELIN Anne
Cote : CAUQ
Il y a une politique de la ville, la nuit. Affirmation paradoxale. La loi du jour n’est-elle pas celle de la nuit? Il y aurait une nuit du pouvoir ? Il devrait compter avec l’heure et le temps ? Et l’individu, libéré des horaires de travail et des circuits fléchés, serait enfin lui-même ? Ne soyons pas naïfs. L’emprisonnement dans les lieux (bars interdits, territoires protégés), dans les rites (marquages indélébiles, castes), dans les temps de parcours (manque de transports) est souhaité, recherché, monté de toutes pièces. Au quadrillage somnolent du pouvoir central se substituent les surveillances fortifiées des groupes nocturnes. A délire de puissance, délire et demi… Ce n’est donc qu’une illusion de dérive à laquelle se livre le citoyen de nuit. Cette illusion profite à tous, à lui-même, qui en jouit, au système, qui en vit. Un seul mérite à cette fausse liberté : elle dit la vérité du quotidien.
CAUQUELIN Anne
1977
21 X 13,5 cm, 176 p.
PUF. Collection La politique éclatée
Mots-clés : Parti Socialiste, Socialisme
1977 • SEVRAN Pascal
Cote : SEVR
PREFACE Introduction Un homme et l’histoire de son parti Les grandes dates du socialisme Des hommes et des idées Ils ont porté les couleurs du socialisme en France Aujourd’hui en Europe Citations et mots clés du discours socialiste Annexes BIBLIOGRAPHIE
SEVRAN Pascal
1977
21,5 X 14 cm, 220 p.
Guy Autier éditeur
Mots-clés : Maurice Clavel, Philippe Sollers
1977 • Maurice CLAVEL / Philippe SOLLERS
Cote : CLAV
Dans Dieu est Dieu, nom de Dieu, Maurice Clavel indique que c’est à la suite d’un » bilan » sur France-Culture avec Jacques Paugam, que lui est venue l’idée d’écrire son Ce que je crois. En mai 1976, dans un entretien de la série » Peut-être « , sur Antenne 2, Philippe Sollers révélait à Jacques Paugam quelques-uns des problèmes que soulevait à ses yeux la démarche de Maurice Clavel. Jacques Paugam décida donc de les réunir tous les deux dans le cadre de son émission quotidienne » Parti pris « , sur France-Culture, pour une série de cinq entretiens diffusés du 19 au 23 juillet 1976, auxquels est venu s’ajouter un épilogue réalise à la suite de la mort de Mao et des réactions qu’elle a suscitées. Ces dialogues sincères et directs, entre deux esprits passionnés et indépendants, méritent bien, par les perspectives qu’ils ouvrent, le titre de Délivrance. Un document important pour la pensée Je notre temps.
Maurice CLAVEL / Philippe SOLLERS
1977
18 X 11,5 cm, 160 p.
Editions du Seuil Collection Points