Gilles Caron Reporter 1967-1970

Mots-clés : Biafra, Cambodge, Irlande du Nord, Israël, Paris mai 1968, Photographies, Prague, Tchad, Vietnam

1978 • DEPARDON Raymond (Présentation) - Photos de Gilles Caron

Cote : CARO

Reportages de Gilles Caron depuis décembre 1966 Soixante et onze photos, parmi les milliers d’images qu’avait faits Gilles Caron… Pourquoi ne montrer ici que celles-là ? Depuis qu’il avait, avec d’autres, fondé l’agence Gamma le 1er janvier 1967, il n’avait jamais cessé de travailler : la liste de ses reportages le montre. Mais si son nom a pu faire si vite le tour du monde, c’est qu’on le trouvait au bas de quelques photographies illustrant certains des événements les plus dramatiques de notre époque. Et, puisqu’il fallait choisir, nous avons tiré ces images de huit de ces grands reportages-là. Il n’a guère eu le temps d’en faire plus. Quand il a disparu au Cambodge moins de quarante mois plus tard, il n’avait pas encore trente et un ans.

DEPARDON Raymond (Présentation) – Photos de Gilles Caron
1978
28 X 22 cm, 78 p.
Editions du Chêne

Mai retrouvé. Contribution à l’histoire du mouvement révolutionnaire du 3 mai au 16 juin 1968.

Mots-clés : autogestion, Comités d’action, Etudiants/ouvriers, Mai 68, Militants, Révolution

1978 • BAYNAC Jacques

Cote : BAYN

Mai 68 : déjà si loin que Jacques Baynac, qui fut à la faculté de Censier l’un des animateurs du mouvement, peut en écrire l’histoire, toute l’histoire, tracer pour la première fois de l’intérieur le récit complet des événements. Deux ans d’enquête, l’utilisation de l’ensemble des sources disponibles, l’expérience aussi de militant et d’historien font de ce Mai retrouvé, un livre essentiel à qui veut savoir ce qui s’est réellement produit. Mai retrouvé, c’est l’histoire vue depuis le cœur des hommes et des choses. Cependant, à lire ce livre, on mesure que Mai 68, pour loin qu’il soit, c’est aujourd’hui encore. Jacques Baynac en effet, s’il a utilisé toutes les techniques de l’historien, s’est souvenu qu’il était l’un des acteurs de Mai. Il a ainsi, interviewant les principaux dirigeants du mouvement comme les simples manifestants, recréé le climat de ce printemps. Voici les « manifs » et les barricades. Voici les facultés occupées. Jacques Baynac, en même temps qu’il trace les perspectives, plonge ainsi dans la réalité quotidienne où l’autogestion s’instaure spontanément. Ni chef ni credo par exemple dans Censier occupée. Les « paysans rouges » apportent des vivres. Des militants de tous âges, classes et nationalités, arrivent. Ils impriment des millions de tracts, créent et coordonnent des Comités d’Action qui s’implantent dans les entreprises, guerroient contre les « jaunes », mobilisent les quartiers, lancent des expéditions en province et même à l’étranger, prônent le passage à la grève active, proposent une société sans hiérarchie et sans argent. Aux derniers jours de mai, ils ont ouvert une brèche dans le rideau de fer abaissé entre eux et les travailleurs.

BAYNAC Jacques
1978
24 X 15,5 cm, 304 p.
Robert Laffont

Histoires de mai

Mots-clés : Mai 68

1978 • SARRASIN MIchel - BRUNE Jean - KADER Julia - CAZES Marie

Cote : MAI

Mai 68 est brisé, occulté, mort ! Vive le programme commun de gouvernement ! Vive Giscard et le changement sans risque ! A croire que le désir est passé, cassé par une droite qui s’est ressaisie en souplesse, par la découverte enfin évidente du totalitarisme. Les adolescents contestataires sont devenus des adultes calmes et responsables, hostiles à l’aventure politique. Les pavés recouverts de bitume, la grande fête aurait juste laissé une bonne gueule de bois et le goût du jardinage pour les trente ans qui viennent. Dans le champ de la politique institutionnelle, mai 68 s’est résolu en mars 78 définitivement. Les stratèges de la gauche officielle avaient cru répondre par le programme commun. Il a mis du temps pour agoniser. L’après-mai achevé, il est temps de reparler de mai 68. Dans ce livre, construit sans volonté chronologique ni analytique précise, les photos, les textes, les expressions, tout, aujourd’hui, reprend son sens. La parole et le geste constituent, structurent un mouvement immense dont le trait d’union se nomme anti-autorité, autonomie, refaire le monde en brisant les schémas. Certes les bureaucrates, bons bougres, font tout pour l’éviter. Curés rouges, flics blancs et syndicalistes roses se sont joints, volontairement ou non, par maladresse ou par calcul, pour casser l’élan, rogner l’imagination, ramener à la raison d’Etat et aux habitudes de classe mille et mille histoires. Pour de bon ? Pas pour nous car, dans la confusion, mai 68 a changé nos trajectoires. Des femmes, des Lip, des citoyens associés comme ils le croient bien, voilà les mouvements grâce auxquels vie et pratique se lient, dans lesquels se découvre, pour faire face, la nécessité de conquérir son autonomie. Tout redevient flou, le mot autonomie lui-même désigne des démarches dissemblables, mais les acteurs connaissent au moins leur identité.

SARRASIN MIchel – BRUNE Jean – KADER Julia – CAZES Marie
1978
29 x 21 cm, 192 p.
Les presses du temps présent

Mai 68 mai 78 Photographies Agence Gamma

Mots-clés : Agence Gamma, Amériques, Biafra, Etudiants, Irlande, Mai 68, Tchécoslovaquie

2° trimestre 1978 • POIVRE D’ARVOR Patrick

Cote : POIV

« J’avais vingt ans en 1968. Pour m’être alors nourri de l’encre des journaux que je vendais au carrefour Saint-Germain/Saint-Michel, pour avoir commencé à aimer le métier que je fais aujourd’hui en rôdant autour des voitures-radios qui sillonnaient le quartier Latin, pour avoir été un témoin passionné de ces folles semaines, j’ai voulu, dix ans après, regarder et comprendre… » Par ces mots, Patrick Poivre d’Arvor précise, d’emblée, le but et la démarche de son premier livre. Se souvenir, d’abord, de « l’année folle », de l’explosion de liberté, de la fête, mais aussi des drames, de la violence, de la peur. Car s’il parle surtout de ce qu’il a vu et vécu personnellement à Paris et en province française, il rappelle – s’il était besoin – que 1968 a vu basculer l’histoire en Tchécoslovaquie, dans plusieurs pays d’Amérique latine, aux U.S. A., au Biafra et ailleurs. Ce sont donc tous les événements de 1968 qu’il tente de cerner et de suivre, dans leurs conséquences, jusqu’à aujourd’hui. Pour illustrer son propos, Patrick Poivre d’Arvor s’est associé à l’Agence Gamma qui, elle, en 1968, avait un an d’existence. C’est par ses reportages photographiques sur les remous de cette année exceptionnelle, en France et dans le monde, qu’elle s’est fait connaître. Depuis dix ans, Gamma a été présente sur tous les « points chauds » de la planète et ses reporters ont réussi les photographies les plus spectaculaires et les plus belles. Avec sa volonté d’élever la photo de presse au niveau d’un art, l’Agence Gamma s’est rapidement installée au tout premier rang des agences photographiques mondiales. En quelque sorte, cet album-souvenir retrace sa jeune et brillante carrière.Mai 68 – Tchécoslovaquie – Biafra – Irlande

POIVRE D’ARVOR Patrick
2° trimestre 1978
24 X 21 cm, 128 p.
Editions Seghers

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