L’UNEF et la guerre d’Algérie.

Mots-clés : Algérie, UGEMA, UNEF

2013 • Actes du colloque du 12 octobre 2012 à l’initiative de l’Association des Anciens de l’UNEF

Cote : UNEF

Il y a cinquante ans s’achevait une guerre qui avait commencé en novembre 1954 en Algérie. Etudiants français, algériens, français d’Algérie se sont côtoyés durant ces sept années. Largement représentative, l’UNEF a vécu les conflits qui ont traversé le milieu étudiant comme le pays tout entier. Elle y a joué un rôle essentiel dans une volonté de dialogue et de solidarité, sur la base des valeurs qui, à travers la Charte de Grenoble de 1946, rejoignaient celles du Conseil National de la Résistance. Ce rôle est encore mal connu. C’est pourquoi l’Association des Anciens de l’UNEF et l’UNEF ont voulu donner la parole à tous ceux qui ont exercé des responsabilités locales ou nationales au sein de l’UNEF durant cette période. Les anciens présidents, des membres du Bureau national, des responsables d’Associations Générales ont accepté d’apporter leur témoignage et de dire leur engagement pour la paix et la démocratie. C’est toute une génération, longtemps silencieuse, qui s’est exprimée pour expliquer ce qui a conduit nombre de ses membres à devenir, dans les années suivantes, des militants politiques, syndicaux, associatifs, soucieux de faire vivre les valeurs qu’ils ont défendues au temps de ce qu’on appelle aujourd’hui la guerre d’Algérie. INTERVENANTS Bernard Archer, François Borella, Paul Bouchet, Robert Chapuis, Guy Coq, Pierre-Yves Cossé, Georges Danton, Jacques Freyssinet, Pierre Gaudez, Charles Josselin, Jacques Julliard, André Larquié, Jean Lecuir, Alain Monchablon, Michel Mousel, Claude Neuschwander, Jean-Claude Roure, Dominique Wallon, Emmanuel Zemmour.

Actes du colloque du 12 octobre 2012 à l’initiative de l’Association des Anciens de l’UNEF
2013
18,5 x 13 cm, 180 p.
ML

La richesse, la valeur et l’inestimable. Fondements d’une critique de l’économie capitaliste

Mots-clés : Capitalisme, Économie politique, Richesse, Travail, Valeur

2013 • HARRIBEY Jean-Marie

Cote : HARR

La richesse est le trou noir de la science économique. Se réduit-elle à la valeur économique des marchandises ? Pour sortir de la crise sociale et écologique du capitalisme, faut-il procéder à une fuite en avant productiviste ? La théorie économique dominante ne sait pas répondre à ces questions parce qu’elle assimile la valeur d’usage à la valeur d’échange, elle postule que l’accumulation infinie du capital est porteuse de bien-être et tient pour acquis que les forces libres du marché conduisent la société à son optimum et à son équilibre. Ce livre propose une critique sociale et écologique de l’économie capitaliste contemporaine en effectuant un retour sur l’économie politique, d’Aristote à Smith et Ricardo, et sur sa critique radicale accomplie par Marx : le travail est le seul créateur de valeur économique, et cette valeur acquiert une reconnaissance sociale à travers l’échange monétaire, que celui-ci soit marchand ou non marchand. Mais l’humanité puise dans la nature des richesses irréductibles à la valeur économique, richesses que le capitalisme tente de transformer en nouvelles marchandises et donc en occasions de profit. Toutes les institutions internationales, prises de panique devant la dégradation écologique, s’évertuent à calculer la valeur intrinsèque de la nature, celle des services qu’elle rend, afin de la réduire à du capital qu’il s’agira de rentabiliser. En maintenant la distinction radicale entre richesse et valeur, ce livre montre au contraire l’importance de ce qui échappe à la quantification marchande parce que c’est inestimable. Jean-Marie Harribey est professeur agrégé de sciences économiques et sociales et ancien maître de conférences à l’université Bordeaux-IV. Il a coprésidé Attac-France de 2006 à 2009 et il copréside actuellement Les Economistes atterrés. Il a déjà publié notamment L’Economie économe (L’Harmattan, 1997), La Démence sénile du capital (Le Passant ordinaire, 2002), Raconte-moi la crise (Le Bord de l’eau, 2009).

HARRIBEY Jean-Marie
2013
23,5 x 15,5 cm, 544 p.
Les Liens qui Libèrent

Avec les Fralib, de la résistane à l’alternative

Mots-clés : autogestion, Économie sociale, Fralib, SCOP, Unilever

2013 • Hélène Le cacheux et François Longérinas (coord.). Préface de HK

Cote : CACH

La lutte des Fralib – Thé Éléphant – est emblématique à plusieurs titres. Elle nous montre des salariés qui refusent de baisser les yeux face à Unilever, géant capitaliste de l’agro-alimentaire. Non contents de défier la multinationale, ils ont construit un projet alternatif, celui de créer une société coopérative ouvrière de production, la « SCOP T.I ». S’inscrivant dans une démarche de circuits courts, ils feront appel à des producteurs locaux pour les ingrédients nécessaires à la fabrication des infusions. Ce livre raconte cette histoire exemplaire. Il est le fruit des travaux du premier « Séminaire ouvrier ». D’autres sont en gestation. Celui-ci s’est déroulé le 8  décembre 2012 sur le site de Fralib, à Gémenos, près d’Aubagne. Ensemble, universitaires, journalistes, ouvriers, militants politiques et syndicalistes, ont réfléchi et débattu de l’économie sociale et solidaire. Face à la domination médiatique et idéologique du libéralisme, il est urgent de montrer que la lutte de classe est productrice de résistance et d’idées neuves, qui sèment les graines d’un autre monde. Hélène Le Cacheux est membre du bureau national du Parti de Gauche et co-animatrice du Front de Gauche des Bouches-du-Rhône. François Longérinas est secrétaire national du Parti de Gauche et co-animateur du Front de Gauche de l’économie sociale et solidaire. Avec les contributions de : Benoît Borrits, Gérard Cazorla, Alexandre Fassi, José-Angel Fernandez, Amine Ghenim, Elodie Groutsche, HK, Rim Hidri, Olivier Leberquier, Philippe Levaillant, Evelyne Perrin, et Jean-Paul Pla.

Hélène Le cacheux et François Longérinas (coord.). Préface de HK
2013
19 x 13 cm, 104 p.
Bruno Leprince

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